ONU. Le génocide des Rohingyas continue en Birmanie

dimanche 22 septembre 2019.
 

Rendu public en septembre, ce document de 444 pages d’une équipe non autorisée à se rendre sur place mais qui a recueilli de nombreux témoignages d’exilés Rohingyas a dénoncé un « génocide ». Rendu public en septembre, ce document de 444 pages d’une équipe non autorisée à se rendre sur place mais qui a recueilli de nombreux témoignages d’exilés Rohingyas a dénoncé un « génocide ».

« Le génocide » des Rohingyas en Birmanie continue, a affirmé mercredi à la presse un enquêteur onusien. Il a précisé qu’à l’exception des tueries, toutes les caractéristiques de ce crime de masse (ostraciser et discriminer une population, empêcher des naissances, enfermer une population dans des camps...) étaient toujours bien présentes.

« Le génocide » des Rohingyas en Birmanie continue, a affirmé mercredi à la presse un enquêteur onusien, avant de présenter un rapport sur cette crise au Conseil de sécurité lors d’une réunion voulue par les Occidentaux contre l’avis de la Chine et de la Russie.

« C’est un génocide qui est toujours en cours », a déclaré Marzuki Darusman, président de la Mission d’établissement des faits de l’ONU sur la Birmanie. Il a précisé lors d’une conférence de presse qu’à l’exception des tueries, toutes les autres caractéristiques de ce crime de masse (ostraciser et discriminer une population, empêcher des naissances, enfermer une population dans des camps...) étaient toujours bien présentes.

Contre la minorité musulmane Rohingya, « l’intention génocidaire (...) peut être raisonnablement déduite », a-t-il insisté par la suite devant le Conseil de sécurité, sans réaffirmer lors de la présentation du rapport de sa Mission que le génocide se poursuivait. Poursuivre six généraux birmans

Rendu public en septembre, ce document de 444 pages d’une équipe non autorisée à se rendre sur place mais qui a recueilli de nombreux témoignages d’exilés Rohingyas a dénoncé un « génocide » et appelé à poursuivre devant la justice internationale six généraux birmans. Parmi eux, figure le commandant des forces armées birmanes, Min Aung Hlaing.

Comme il l’avait fait la veille lors de la présentation du même rapport devant l’Assemblée générale de l’ONU, l’enquêteur a appelé le Conseil de sécurité à saisir la Cour pénale internationale ou à créer un tribunal ad hoc, et à imposer des sanctions ciblées et un embargo sur les armes.

Le gouvernement birman a rejeté les conclusions de la Mission de l’ONU, mis en cause son indépendance et sa composition et souligné avoir établi une commission d’enquête incluant des diplomates asiatiques.


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