Henry KISSINGER, un grand salaud du 20è siècle

lundi 8 janvier 2024.
 

- - « Les grandes puissances n’ont pas de principes, elles n’ont que des intérêts ». Parfaite illustration de ce qu’est la realpolitik dans toute sa froideur, cette phrase résume bien son auteur, Henry Kissinger.

- 4) Henry Kissinger a-t-il une conscience ? (New Yorker)

- 3) François Hollande accueille chaleureusement un des grands salauds du 20è siècle : Henry KISSINGER (par Jacques Serieys)

- 2) Lettre à M. François Hollande à propos de la présence à Paris de Henry Kissinger (par le Comité des réfugiés chiliens Mémoire et Justice)

- 1) François Hollande ne doit pas recevoir Henry Kissinger ! (Parti de Gauche)

4) Henry Kissinger a-t-il une conscience ? (New Yorker)

Le mois de mai dernier, alors que le président Obama se rendait en Argentine pour se réunir avec le nouveau président, Mauricio Macri, ses apparitions publiques ont été tourmentées par des manifestants qui ont bruyamment demandé des explications, ainsi que des excuses, au sujet des pratiques étasuniennes, passées et actuelles. Il existe peu de pays en Occident où l’antiaméricanisme s’exprime aussi vigoureusement qu’en Argentine, où une culture très politisée de la plainte a évolué vers une situation dans laquelle de nombreux problèmes du pays sont reprochés aux Etats-Unis. Il existe à gauche, tout particulièrement, une rancune persistante à cause du soutien octroyé par le gouvernement des Etats-Unis à l’aile droite militaire Argentine, qui a pris le pouvoir en mars 1976 et a instauré une "Guerre sale" contre la gauche, causant la mort de milliers de vies durant les sept années qui suivirent.

La visite d’Obama a coïncidé avec le quarantième anniversaire du coup d’État. Il a précisément rendu hommage aux victimes de la Guerre sale en visitant un sanctuaire construit en leur honneur dans la périphérie de Buenos Aires. Lors d’un discours prononcé à cet endroit, Obama a reconnu ce qu’il a appelé le "péché par omission américain", mais sans aller jusqu’à présenter de véritables excuses. "Les démocraties doivent avoir le courage de reconnaître lorsqu’elles ne sont pas à la hauteur des principes qu’elles proclament, (...) et nous avons été trop lents à parler franchement de la question des droits de l’homme, et ce fut le cas ici."

Durant la période préparatoire du voyage d’Obama, Susan Rice, la conseillère pour la sécurité nationale du président, avait annoncé l’intention du gouvernement de déclassifier des milliers de documents de l’armée étasunienne et des services secrets appartenant à cette période tumultueuse de l’histoire Argentine. Un geste de bonne volonté dans le but de souligner les efforts en cours mis en place par Obama pour changer la dynamique des relations entre les Etats-Unis et l’Amérique latine – "pour enterrer les derniers vestiges de la Guerre Froide", comme il l’avait signalé à La Havane lors de ce même voyage.

La semaine dernière, une première tranche de ces documents déclassifiés a été publiée. Les documents révèlent que des fonctionnaires de la Maison Blanche et du Département d’Etat étaient très au fait du caractère sanguinaire de l’armée argentine, et que certains de ces fonctionnaires étaient horrifiés par ce qu’ils savaient. D’autres, tout particulièrement Henry Kissinger, ne l’étaient pas du tout. Dans un câble de 1978, l’ambassadeur étasunien, Raul Castro, écrit à propos d’une visite de Kissinger à Buenos Aires, où il était reçu en tant qu’invité du dictateur, Jorge Rafael Videla, alors que le pays recevait la Coupe du Monde : "Mon unique préoccupation est que le concert intarissable d’éloges de Kissinger au sujet des mesures prises par l’Argentine pour éradiquer le terrorisme ne soit trop monté à la tête de ses hôtes", écrivit Castro. L’ambassadeur poursuivit anxieusement : "Nous courons le risque que l’Argentine utilise les éloges de Kissinger comme justification pour durcir sa position vis-à-vis des droits de l’homme."

Les dernières révélations dévoilent le portrait d’un Kissinger qui a agi comme l’incitateur impitoyable, pour ne pas dire co-conspirateur actif, des régimes militaires latino-américains impliqués dans des crimes de guerre. Des documents déclassifiés antérieurement, sous l’administration Clinton, avaient déjà prouvé que Kissinger, non seulement était au courant des agissements des militaires, mais aussi qu’il les avait activement encouragés. Deux jours après le coup d’Etat en Argentine, Kissinger est briefé par son Secrétaire d’Etat assistant pour les affaires Inter-Américaines, William Rogers, qui le prévient : "Je pense qu’il faut s’attendre à pas mal de répression, probablement à une bonne dose de sang, d’ici peu en Argentine. Je pense qu’ils vont devoir s’en prendre très durement non seulement aux terroristes mais aussi aux dissidents des syndicats et des partis opposants." Ce à quoi Kissinger répond, "Quelles que soient les risques qu’ils encourent, ils auront besoin d’un peu d’encouragement... et je veux vraiment les encourager. Je ne veux pas leur donner l’impression qu’ils ont les Etats-Unis sur le dos."

Sous la direction de Kissinger, il est certain que [les militaires] n’étaient pas tourmentés. Juste après le coup d’Etat, Kissinger a envoyé son soutien aux généraux et a renforcé ce message en approuvant un ensemble de mesures d’assistance sécuritaire américaine. Durant une réunion avec le Ministre argentin des Affaires étrangères, deux mois plus tard, Kissinger lui conseilla en clignant de l’œil, d’après le mémo de la conversation archivé, "Nous sommes conscients de la période difficile que vous traversez. Ce sont des temps étranges, où les activités politiques, criminelles et terroristes tendent à se rejoindre sans séparation claire. Nous comprenons que vous deviez rétablir votre autorité. .. S’il y a des choses à faire, vous devriez les faire rapidement."

Les forces militaires argentines ont fait un coup d’Etat afin d’étendre et d’institutionnaliser une guerre qui était déjà en cours contre les guérillas de gauche et leurs sympathisants. Ils appelèrent cette campagne le Processus de Réorganisation Nationale, ou plus simplement "le processus". Durant la Sale guerre, nous le savons bien aujourd’hui, jusqu’à 30 000 personnes ont été enlevées, torturées et exécutées par les forces de sécurité. Des centaines de suspects ont été enterrés anonymement dans des fosses communes, des milliers d’autres furent déshabillés, drogués, embarqués dans des avions militaire et lancés en plein vol à la mer, vivants. Le terme "los desaparecidos " – "les disparus" – est depuis devenu un apport de l’Argentine au vocabulaire de l’humanité.

Pendant la période du coup d’Etat, Gerald Ford était le président intérimaire des Etats-Unis et Henry Kissinger avait la double fonction de Secrétaire d’Etat et conseiller pour la Sécurité nationale, postes qu’il avait déjà occupé pendant l’administration de Nixon. Immédiatement après les événements en Argentine, suite aux recommandations de Kissinger, le Congrès des États-Unis a approuvé la demande d’assistance en matière de sécurité de la junte pour un montant de 50 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés 30 millions de dollars avant la fin de cette même année. Des programmes d’entraînement militaires et des ventes d’avion pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars ont aussi été autorisés. En 1978, après un an de présidence de Jimmy Carter, les inquiétudes en matière de violations des droits de l’homme ont mis fin à l’aide étasunienne. Plus tard, la nouvelle administration a cherché à écarter la junte militaire de toute assistance financière internationale. Néanmoins, ces restrictions ont été annulées avec l’arrivée de Reagan à la Maison-Blanche, début 1981.

Dans les faits, Kissinger n’a jamais été inquiété pour ses actions au Chili, où des milliers de personnes ont été assassinées par les hommes de main de Pinochet, ou pour le Vietnam ou le Cambodge, où il a ordonné des bombardements aériens à grande échelle qui ont couté la vie d’innombrables civils. L’un de ces principaux critiques, feu Christopher Hitchens, a publié en 2001 un pavé accusateur –"Le Procès de Henri Kissinger" – dans lequel il réclamait que Kissinger soit poursuivi "pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, et pour infractions contre le droit coutumier ou international, incluant la conspiration pour commettre des meurtres, des enlèvements, et la torture".

En pleine Guerre Sale, bien entendu, les généraux argentins nièrent tout simplement tout événement malencontreux. Interrogés au sujet des "disparus", le leader du coup d’Etat, le Général Videla, expliqua avec une froide ambiguïté, "Les disparus sont simplement cela : des disparus. Ils ne sont ni vivants ni morts. Ils sont disparus". D’autres officiers suggéraient que les disparus étaient probablement en train de se cacher, préparant des actions terroristes contre la patrie. En réalité, la grande majorité d’entre eux était brutalisée par des agents gouvernementaux dans des prisons secrètes, pour être ensuite – ans la plupart des cas – exécutés. Comme en Allemagne durant l’holocauste, une grande partie de la population argentine comprenait ce qu’il se passait, mais gardait le silence dans un esprit de complicité, ou de peur. Signe d’une époque durant laquelle il était plus simple de se voiler la face, les Argentins qui assistaient à l’enlèvement de leurs voisins par des policiers en civil pour ne jamais revenir adoptèrent une expression qui devint populaire dans le pays : "Algo habrán hecho" – "Ils ont sûrement fait quelque chose".

De nombreuses preuves sont là pour confirmer l’insensibilité totale de Kissinger, pour certaines aussi inexplicables que choquantes. Il y a aussi une attitude machiste dans certaines de ses remarques. Cela pourrait se comprendre, peut-être, s’il n’avait jamais vraiment exercé de pouvoir, comme c’est le cas jusqu’à maintenant du candidat à la présidence Donald Trump et ses offenses gratuites. Et puis l’on se rend compte que Kissinger, la plus ancienne et emblématique figure de paria de l’histoire moderne des États-Unis, n’est qu’un individu parmi toute une série de personnages à la fois craints et méprisés à cause de l’immoralité des services qu’ils ont rendu mais toujours protégés par l’establishment politique en reconnaissance de ces mêmes services. Les noms de William Tecumseh Sherman, Curtis LeMay, Robert McNamara, et, plus récemment, Donald Rumsfeld, nous viennent à l’esprit.

Dans le remarquable documentaire d’Errol Morris The Fog War (2003), nous voyions que Mc Namara, qui était un octogénaire à l’époque, était un homme tourmenté qui affrontait ses vieux démons, sans y parvenir, à cause du fardeau moral dû à ses actions en tant que Secrétaire de la Défense américain pendant la Guerre du Vietnam. Il a récemment publié un mémoire dans lequel il tente de faire face à son héritage. A cette période, un journaliste nommé Stephen Talbot l’a interviewé, et a ensuite obtenu une interview avec Kissinger. Il écrivit plus tard sur sa première rencontre avec Kissinger : « Je lui ai dit que je venais d’interviewer Robert McNamara à Washington. Ça a retenu son attention, tout d’un coup il est devenu sérieux et puis il a fait quelque chose d’extraordinaire. Il a commencé à pleurer. Mais non, pas avec de vraies larmes... Tout juste devant moi, Henri Kissinger était en train de faire du théâtre. "Boohoo, boohoo," fit-il, en imitant un bébé qui pleure en frottant ses yeux. "Il s’autoflagelle encore n’est-ce pas ? Il se sent encore coupable." Il dit cela d’une voix chanteuse et d’un ton moqueur, en se tapotant le cœur. »

McNamara est mort en 2009,à l’âge que Kissinger a aujourd’hui – 93 ans – mais les problèmes de conscience qu’il a publiquement exprimés vers la fin de sa vie ont aidé à adoucir sa sombre réputation. Maintenant qu’il approche la fin de sa vie, Kissinger doit se demander quel sera son propre héritage. Il peut être sûr que, au moins, son inébranlable soutien au projet de la superpuissance américaine, peu importe ce qu’il aura coûté en vies, représentera une grande part de cet héritage. Néanmoins, contrairement à McNamara qui aura tenté d’exprimer une certaine repentance tant méprisée par Kissinger, celui-ci n’a fait que démontrer qu’il ne possédait pas de conscience. Et c’est pour cela qu’il paraît fort probable que l’histoire ne l’acquittera pas si facilement.

Jon Lee Anderson, est un journaliste, contributeur du New Yorker depuis 1998.

Source : http://www.legrandsoir.info/henry-k...

Traduit pour Le Grand Soir par Luis Alberto Reygada (Twitter : @la_reygada – la.reygada@gmail.com).

3) François Hollande accueille chaleureusement un des grands salauds du 20è siècle : Henry KISSINGER

Non, nous n’exagérons pas. Les grands salauds du 20ème siècle sont connus. Le "républicain" états-unien Henry Kissinger (ancien conseiller à la Sécurité nationale et secrétaire d’Etat du président Richard Nixon) bénéficie d’une image plus sympathique ; à tort !

Ce nom d’ Henry Kissinger est indissociable des plus graves violations des Droits humains perpétrées au cours du XXème siècle :

- les bombardements, entre 1969 et 1975, contre les populations civiles au Laos et au Cambodge (un million de morts),

- la préparation puis l’exécution, le 11 septembre 1973, du coup d’État contre Salvador Allende, président élu du Chili,

- le soutien au tyran indonésien Suharto, qui envahit en 1975 le Timor oriental (213 600 victimes jusqu’en 1999),

- le « Plan Condor », vaste opération, menée par six dictatures sud-américaines dans les années 1970, pour éliminer des milliers d’opposants politiques (torturés à mort dans des caves, jetés à la mer lestés à partir d’hélicoptères, enfants volés...). L’Argentine, le Chili, l’Uruguay, le Paraguay, la Bolivie et le Brésil avaient uni leurs forces pour pourchasser les militants de gauche hostiles à leurs régimes.

Selon un document versé au dossier d’accusation des généraux argentins, les Etats-Unis connaissaient l’existence de ce dispositif. Le secrétaire d’Etat, Henry Kissinger, a ainsi répondu à un ministre argentin qui l’informait de l’opération :

« S’il y a des choses qui doivent être faites, faites-les rapidement. Mais vous devez reprendre rapidement les procédures normales. »

C’est donc un Henry Kissinger aux mains couvertes de sang que François Hollande a invité à titre amical, sans doute pour recevoir la bonne parole d’un faucon atlantiste.

Que dit l’ancien homme fort des dictatures des années 1970 sur cette sollicitation ? “Un ami commun a arrangé cette rencontre. Je ne le connais pas et je ne sais pas de quoi le président veut discuter ».

Cette réception d’Henry Kissinger à l’Elysée dès les premiers mois de son quinquennat, augure bien mal de la politique "étrangère" et de l’orientation générale que va suivre François Hollande.

Jacques Serieys

2) Lettre à M. François Hollande à propos de la présence à Paris de Henry Kissinger

par le Comité des réfugiés chiliens Mémoire et Justice

Monsieur François Hollande

Président de la République,

Palais de l’Elysée,

Paris, France.

Concerne : Présence à Paris de Henry Kissinger

Monsieur le Président,

Comme vous le savez, la figure de Henry Kissinger, ancien secrétaire d’Etat des Etats-Unis d’Amérique, évoque, pour une partie importante de l’opinion publique internationale, et aussi de la France, les pires violations des droits de l’homme et du droit international dans les années ’70 : le coup d’Etat au Chili, l’appui actif à la dictature militaire argentine, les « bombardements secrets » au Cambodge se comptent parmi les forfaits de M. Kissinger.

Le fait que vous apparaissiez aux cotés de H. Kissinger n’honore en rien la fonction de président de la patrie des droits de l’homme ainsi que votre engagement de militant socialiste. Vous n’ignorez pas que votre parti a été très solidaire avec les persécutés par la dictature de Pinochet sans oublier que vos camarades socialistes ont beaucoup fait en solidarité avec les chiliens, victimes de la politique criminelle de Kissinger ; de plus votre attitude risque de lui conférer un label de respectabilité qui ne s’accorde pas avec le personnage. S’il a échappé de peu à des juges français qui cherchaient à l’entendre devant un tribunal, cela ne le rend pas plus respectable pour autant. Nous comprenons que la politique internationale de la France puisse parfois imposer des décisions controversées, mais il nous semble que dans ce cas, il n’y a nul besoin de s’exposer symboliquement avec un ancien criminel car c’est un acte marquant pour toute une génération de démocrates français.

C’est pourquoi nous vous demandons respectueusement de considérer notre requête, à savoir :

Ne pas honorer de votre présence la venue de Kissinger en France. Saisir l’occasion pour expliciter que Henry Kissinger représente une conception dangereuse, faussement « réaliste » de la vie internationale, historiquement différente des visions de la France -ainsi que des valeurs socialistes- sur la sécurité globale dans le respect mutuel des acteurs.

En vous remerciant d’avance pour l’attention que vous voudrez bien porter à cette requête, nous vous prions d’accepter, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.

Genève, le 6 décembre 2012

Francisco MUSTER Président du CMJ

Ariel SANZANA Secrétaire du CMJ

Comité Mémoire et Justice : Chili – Suisse – Amérique Latine Case Postale 468 1211 Genève 4 - memojustginebra@yahoo.com

1) François Hollande ne doit pas recevoir Henry Kissinger ! (Parti de Gauche)

Le Parti de Gauche tient à montrer son indignation alors que le président de la République, François Hollande, se prépare à recevoir cette après-midi, l’ancien secrétaire d’État étatsunien Henry Kissinger.

Le nom de celui qui fut un des hommes les plus influents de la politique étatsunienne durant les années 70’s, est associé aux pires violations des droits de l’homme et du droit international : les bombardements de populations civiles au Laos et au Cambodge, le coup d’État au Chili, la prolongation de la guerre du Vietnam, l’appui actif à la dictature militaire argentine et la complicité avec le Plan Condor en Amérique Latine.

Il avait d’ailleurs été convoqué le 8 mai 2001 par la police alors qu’il se trouvait sur le territoire français pour répondre devant le juge Roger Le Noire aux questions concernant sa responsabilité dans le montage de l’Opération Condor. Son témoignage était sollicité dans le cadre d’un procès pour la disparition de cinq citoyens français. Il avait préféré fuir. Des commissions rogatoires ont été aussi émises contre lui et présentées à New York par les Juges Garzón (Espagne) et Rodolfo Corral (Argentine) dans le cadre de la recherche de responsabilités dans l’opération Condor.

Le Parti de Gauche appelle François Hollande à ne pas se présenter aux côtés de ce funeste personnage. Ceci serait une insulte à la Patrie des Droits de l’Homme et à toutes et tous ceux qui pendant les années 70 ont agit dans la solidarité envers les peuples qui ont souffert des dictatures soutenues par la politique étrangère américaine, comme ce fut le cas au Chili et en Argentine. Ceci serait une insulte pour toutes et tous ceux qui ont lutté et luttent encore pour le respect d’un droit international respectueux de la souveraineté populaire et de la justice sociale, si souvent bafoués sous la houlette de Henry Kissinger.

Vendredi 7 Décembre 2012

Eduardo Meneses, Responsable Amérique latine

Martine Billard, Co-présidente


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