GILETS JAUNES : 9228 tirs de LBD depuis la 1ère mobilisation !

lundi 4 février 2019.
 

A propos des 12 morts passés à la trappe !

Ce matin manif. des Retraités, je remarque la présence de gendarmes faisant leur travail de protection du cortège . C’est là que je m’interroge sur les prétendus accidents sur les ronds-points des routes ! Car si la police avait fait son boulot de protection des attroupements selon notre Constitution y aurait-il eu ces décès camouflés en accidents ? Bien sûr que non, toutes manifestations publiques ont droit à leurs sécurité où qu’elles se trouvent ! Ces négligences sont donc volontaires et criminelles mettant le pouvoir en cause en plus des frappes multiples sur les manifestants !Il apparaît bien que par cette attitude le pouvoir cherche surtout à dissuader, sinon interdire, les manifestations garanties par la Constitution et que l’on peut donc considérer ce droit violé !

9228 tirs de LBD

Lors d’une audience au Conseil d’État, une représentante du ministère de l’Intérieur a dévoilé des statistiques sur l’emploi du Lanceur de Balle de Défense (LBD) depuis le début du mouvement des Gilets jaunes : 9.228 tirs ont été comptabilisés.

Depuis le début du mouvement social à la mi-novembre, les policiers et gendarmes ont tiré à 9.228 reprises au LBD 40, a déclaré une représentante de l’Intérieur. L’IGPN —la police des polices- a ouvert 111 enquêtes sur des cas d’utilisation de cette arme sublétale.

Au moins 15 Gilets jaunes éborgnés par un LBD ?

Castaner n’en a vu que 4 Entre le 17 novembre dernier, date du début du mouvement des Gilets jaunes, et le 28 janvier, 9.228 tirs de LBD par les forces de l’ordre ont été recensés au niveau national, a déclaré une représentante du ministère de l’Intérieur, Pascale Léglise, lors d’une audience au Conseil d’État mercredi.

La plus haute juridiction administrative a été saisie d’un référé-liberté formé par la CGT, le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France et la Ligue des droits de l’homme et devait déterminer si l’usage de cette arme, dite « intermédiaire » et dont les forces de l’ordre sont venues défendre l’utilisation, représentait une atteinte d’une particulière gravité au respect de la liberté de manifester et s’il existait une urgence manifeste à la suspendre.

« Le LBD est une arme utilisée dans les attroupements, pas dans les manifestations pacifiques. Il faut que le policier soit en état de légitime défense ou incapable d’assurer la défense du terrain qu’il est censé défendre », a rappelé la représentante du Ministère de l’Intérieur, avant d’ajouter qu’il fallait « rapporter le nombre de victimes au nombre de manifestations : on a eu 37 924 manifestations sur le territoire national depuis le 17 novembre », selon plusieurs médias.

Pour mieux se faire entendre, Pascale Léglise a conclu son propos avec une comparaison : « Un pilote d’avion peut mal conduire son avion, un pilote de train peut mal conduire son train, un policier peut mal utiliser son arme. Mais quand un pilote d’avion conduit mal son avion, ça fait beaucoup plus de morts ».

À l’en croire, l’usage du LBD ne pose pas problème en lui-même, ce sont les tirs abusifs qu’il faut sanctionner.

Rappelons que le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé le chiffre de 4 blessés graves à un œil. Cependant, le collectif militant « Désarmons-les », quant à lui, évoque 20 personnes rendues borgnes ou gravement blessées à un œil.

David Dufresne fait état de 159 blessures à la tête et de 18 éborgnés.


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