Urgence. Solidarité Venezuela (Jean ORTIZ)

lundi 28 janvier 2019.
 

Et maintenant que les masques sont tombés, une nouvelle fois, avec « le sang des autres », que vont faire tous les amis de « la démocratie » au Venezuela ? Ils se bousculent, tous candidats, « libres et souverains », pour brandir la tête de l’affreux Maduro au bout d’une pique.

Nous avons souvent écrit que le marionnettiste se trouvait à Washington et qu’il mettait en œuvre une stratégie de la tension, de la déstabilisation graduelle, multiforme et violente. Le Venezuela bolivarien : voilà l’ennemi central, si dangereux qu’il empêche de dormir le raffiné et si démocrate Donald Trump. Le peuple vénézuélien, les Etats-Unis s’en tapent le coquillard. Seules comptent les immenses réserves du pays en hydrocarbures.

Que cela plaise ou insupporte, le président Maduro a été démocratiquement réélu, par un peuple souverain, pour un deuxième mandat. Mais depuis longtemps l’on sait que pour l’impérialisme, il ne saurait y avoir d’ « élections perdues ».

Hier, le « golpe » a échoué. Une nouvelle fois. Il a été promu, instrumentalisé, par Washington, le vice-président et président (eux-mêmes.). Ils ne s’en sont pas cachés et l’ont assumé ouvertement. Que signifient dans la bouche du Département d’Etat des « actions appropriées » à venir ? Imagine-t-on, dans un pays « normal », un leader de l’opposition s’autoproclamer « président en exercice, par intérim. » Exercice de soumission sans doute.

L’armée a réaffirmé son soutien au seul président constitutionnel, élu (de peu il est vrai... voir Macron) et légitime : Nicolas Maduro. L’opposition s’est lancée hier à l’assaut massif, « définitif » et brutal du pouvoir, le fantoche « président » Gaido en tête, afin de renverser N. Maduro et les acquis sociaux du chavisme. L’opposition trumpiste se trouve pour l’heure en échec. Mais la situation va s’aggraver et tout peut arriver . Alors : SOLIDARITÉ, SOLIDARITÉ avec la révolution bolivarienne. Les opinions publiques ont malheureusement été « préparées » au crime (aux crimes) en cours. Ne laissons pas isoler, agresser, écraser, une révolution confrontée certes à de graves difficultés, mais libre et souveraine.

Jean ORTIZ


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