Les mensonges éhontés de Macron

lundi 17 décembre 2018.
 

Mais sa prestation devant 23 millions de Française et de Français n’a pas convaincu les milliers de gilets jaunes qui campent toujours sur les ronds-points de nos villes. Ce mouvement est l’expression directe de la colère qui couvait depuis des années, suite aux politiques antisociales menées par Sarkozy, Hollande et aggravées par Macron.

Expression directe de la colère que les syndicats et plus particulièrement la CGT, n’ont pas su ou n’ont pas voulu voir, restant dans la posture de concertation avec le patronat et le gouvernement et du syndicalisme rassemblé avec une CFDT de plus en plus alliée au gouvernement et au MEDEF. Posture qui a eu pour conséquence un rejet des organisations syndicales et politiques de la part des gilets jaunes.

Alors qu’une des principales revendications des travailleurs payés au SMIC était une augmentation substantielle de leur fiche de paie, et que la ministre du Travail sur les plateaux de télévision affirmait qu’il n’y aurait pas d’augmentation du SMIC, la CGT avec les autres organisations syndicales se sont précipitées à l’Élysée pour une réunion avec Macron qui, depuis son investiture, avait ordre de l’Union européenne de ne pas augmenter le SMIC. D’ailleurs, les annonces du lundi 10 décembre 2018 du Président de la République sont un mensonge et ne répondent en rien aux revendications actuelles des gilets jaunes salariés, retraités et privés d’emploi. Ce n’est pas le SMIC qui est augmenté, mais la prime d’activité versée aux plus bas salaires, mais qui n’est pas soumise aux cotisations sociales. Quant à la suppression de la CSG, ce n’est pas le revenu du retraité qui est pris en compte, mais celui du foyer fiscal. Des propositions financées par les contribuables, donc par nous, qui vont à terme pénaliser les services publics. Et bien sûr, les plus riches et le patronat ne sont pas mis à contribution et surtout, pas touche à l’ISF.

Dans ces conditions, est-il acceptable que les confédérations syndicales, et la CGT en particulier, laissent tous ces gilets jaunes lutter seuls sur leurs ronds-points ?

Face aux mensonges éhontés de Macron, il y a urgence à lutter tous ensemble dans la rue et dans les entreprises. Unifions les luttes, assez d’éparpillement, car le peuple de France, le monde du travail, la jeunesse et les libertés individuelles et collectives sont en danger.

Le PRCF appelle la classe ouvrière à prendre la tête d’un nouveau Front populaire et patriotique pour sortir notre pays de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme.

Jo Hernandez - PRCF


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