Bordeaux Ford doit garantir les emplois à Blanquefort ou rendre l’argent !

jeudi 15 mars 2018.
 

B) Ford doit garantir les emplois à Blanquefort ou rendre l’argent !

Communiqué de presse France Insoumise (Assemblée nationale, Loïc Prud’homme)

L’état major de Ford a annoncé aux membres du comité d’entreprise qu’il cesse d’investir dans Ford Aquitaine Industrie (FAI), mettant en péril près de 1000 emplois sur le site historique de Blanquefort.

Multinationale qui enregistre plus de 7 milliards d’euros de bénéfices, Ford a obtenu 3,8 millions d’euros au titre du CICE et 46 millions d’aides publiques pour des engagements de maintien d’activité qu’elle n’a pas tenus ! Raison pour laquelle la justice l’a condamnée en novembre dernier.

Aujourd’hui, les seules personnes lourdement sanctionnées dans cette affaire sont les employé.e.s et les syndicalistes qui défendent leurs droits et alertent contre les manœuvres dilatoires du groupe depuis plusieurs années. Je les assure de mon soutien total.

Cette impunité propre aux puissants ne peut plus durer ! Je réitère ma demande que si Ford ne garantit pas l’activité et les emplois sur le site de Blanquefort, elle doit rendre l’argent public honteusement extorqué à l’État et aux collectivités locales.

Je demande solennellement au ministre de l’Économie Bruno Le Maire d’exiger ce remboursement : il ne suffit plus de faire de vaines déclarations, il faut une action résolue pour faire respecter les contrats signés !

A) Bordeaux FORD S’ACHARNE… CONTRE NOUS MAIS PAS POUR L’USINE !!! (par : CGT FORD)

Nous venons d’apprendre que les dirigeants de Ford faisaient appel de la décision du tribunal correctionnel de Paris. Visiblement ils n’ont pas apprécié la relaxe des militants Cgt alors ils s’acharnent.

Cela révèle des préoccupations négatives. A quoi bon ? Qu’est-ce qui fait que Ford va apporter, la prochaine fois, les preuves de ses accusations ? Et puis pour quel objectif ? Pour un euro symbolique ? Car l’avocat de Ford ne demandait même pas le remboursement des soi-disant frais de réparation ! En vrai c’est autre chose qui se joue.

Que Ford ait l’intention ou pas de participer au prochain Salon de l’Auto à Paris qui aura lieu dans 7 mois, son problème semble bien de freiner nos ardeurs à manifester, à dénoncer sa politique de suppressions d’emplois. Il s’agirait donc de nous faire taire.

C’était clair dans la tirade de l’avocat, porte parole de la direction de Ford, exprimant son ras le bol des manifestations qui abîmaient l’image de marque de la compagnie. Ford veut faire ses affaires tranquillement, veut pouvoir encaisser de l’argent public et en même temps liquider en douce une usine.

Donc évidemment, en ces temps de très lourd danger pour l’usine FAI, où les dirigeants refusent de s’engager au delà de l’année qui vient, il doit être primordial pour Ford de faire taire la contestation.

Il serait plus judicieux que les dirigeants de Ford s’acharnent pour apporter de l’activité pour FAI, à mettre dès maintenant les moyens pour assurer le maintien des emplois.

La meilleure façon d’éviter des manifestations, des envahissements de stand et des autocollants-confetti sur la Mustang-Bullit par exemple, c’est de respecter leur « contrat de travail », leurs engagements, c’est aussi de respecter la collectivité et les pouvoirs publics qui leur ont donné des dizaines de millions d’euros d’aides.

Ce sont les dirigeants de Ford eux-mêmes qui abîment l’image de la compagnie. Par leur politique anti-sociale et par leur comportement d’arnaqueurs.

Question dégradation et violence, Ford a un lourd bian depuis des années par la suppression de plus de 1000 emplois avec des conséquences sociales dramatiques. Alors la bataille au tribunal, ils la veulent et ils l’auront. Nous nous défendrons encore et nous attaquerons.


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message