Bilans du 16 novembre 2017

mardi 21 novembre 2017.
 

- Vidéo Fo : Paroles de manifestants le 16 novembre 2017

- CGT) Mobilisation du 16 novembre. Nous ne céderons pas sur nos droits

- Mobilisation contre les ordonnances : le miracle n’a pas eu lieu le 16

Vidéo Fo : Paroles de manifestants le 16 novembre 2017 à Paris

Cliquer sur l’adresse URL ci-dessous pour visionner la vidéo.

Source : http://www.force-ouvriere.fr/videos...

CGT) Mobilisation du 16 novembre. Nous ne céderons pas sur nos droits

Source : http://www.cgt.fr/Nous-ne-cederons-...

Aujourd’hui, 16 novembre, ce sont encore des dizaines de milliers de salariés mais aussi privés d’emploi, retraités, jeunes qui ont confirmé qu’ils ne céderont pas sur leurs droits.

En articulant Assemblées générales, débrayages, participations dans les manifestations et rassemblements, les mobilisations ne faiblissent pas.

Contre les ordonnances « Macron », les propositions de la CGT autour du plein emploi, d’un nouveau statut du travail salarié, de la sécurité sociale professionnelle, des revalorisations des salaires, retraites et pensions, la réduction du temps de travail pour travailler moins, mieux et tous, continuent à être mises en débat.

Les revendications qui en découlent s’opposent frontalement aux politiques gouvernementales visant à toujours donner plus à ceux qui ont déjà beaucoup et à augmenter de manière drastique pauvreté et précarité.

Avec la présentation de la réforme de la formation professionnelle hier par le gouvernement annonçant notamment la volonté de supprimer le CIF, Macron démontre une nouvelle fois que c’est à tous les conquis sociaux qu’il souhaite s’attaquer.

La CGT, et ses syndicats, appellent les salariés à s’organiser massivement pour agir et ne plus subir !

Montreuil, le 16 novembre 2017

Mobilisation contre les ordonnances : le miracle n’a pas eu lieu le 16

Source : https://rapportsdeforce.fr/classes-...

La quatrième journée de grèves et de manifestations contre la loi travail a marqué le pas d’une mobilisation entamée il y a deux mois. Appelée par la CGT, Solidaires, la FSU, l’UNEF, l’UNL, et rejoint par FO, les 170 manifestations annoncées le 16 novembre n’ont pas réussi à mobiliser les salariés contre les ordonnances. Celles-ci seront ratifiées par l’Assemblée nationale à la fin du mois.

Les ordonnances ne subiront pas le même sort que le Plan Juppé en 1995. Certes, Emmanuel Macron, comme Jacques Chirac en son temps, a été confronté précocement à une contestation de sa politique dans la rue. Comme lui, il connaît l’épreuve du feu d’un mouvement social dans les premiers six mois de son mandat. Mais ce coup-ci, les manifestations n’ont pas réuni les trois millions de personnes du mouvement de novembre-décembre 1995. Le pays n’a pas connu la même paralysie et les grèves n’ont pas été suivies.

Il est vrai que l’ancien chef de l’État avait été élu pour « réduire la fracture sociale » avant d’engager une politique prenant le contre-pied de son slogan de campagne. Emmanuel Macron, lui, à défaut de convaincre — 65 % des français se prononçaient en défaveur des ordonnances au mois d’octobre — a annoncé la couleur avant d’être élu.

Les ordonnances vont être ratifiées

Ainsi, après trois journées nationales de grèves et manifestations interprofessionnelles, la mobilisation marque le pas. Le ralliement de Force ouvrière à la journée du 16 novembre n’y change rien. La CGT annonce encore 40 000 manifestants à Paris, contre 60 000 le 12 septembre, mais la décrue est là. En province, les défilés sont en net reflux. Seulement 4000 à Nantes et Bordeaux, contre plus de 10 000 annoncés deux mois plus tôt. Même tendance à Marseille : 25 000 selon la CGT (2500 selon la police), soit de toute façon presque trois fois moins que lors de la première journée lançant la mobilisation. Le ministère de l’Intérieur a annoncé un total de 80 000 manifestants dans toute la France.

Du côté des arrêts de travail, aucun secteur d’activité n’a enregistré de mouvement de grève permettant d’envisager des suites au mouvement. Les salariés n’ont pas répondu présent. Cependant, des perturbations ont affecté l’audiovisuel public et les transports urbains de plusieurs villes de province. À la SNCF, la grève a tout de même perturbé une partie du trafic des TER. Pas de quoi inquiéter le gouvernement. La loi de ratification des ordonnances doit être examinée à partir de la semaine prochaine à l’Assemblée nationale, avant un vote solennel le 28 novembre. La CGT comme la CFDT ont déposé des recours devant le Conseil d’État.

Autre signe d’une mobilisation qui n’a pas pris, la déclaration de Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, aux échos le 13 novembre : « Nous allons organiser la résistance aux ordonnances dans les entreprises ». Une façon d’anticiper le manque de retour positif venant des différentes fédérations et unions départementales.

Stéphane Ortega


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