Contre les menaces impérialistes au Venezuela, solidarité internationaliste

mercredi 23 août 2017.
 

Lors d’un nouvel épisode de l’escalade impérialiste contre le peuple vénézuélien et sa souveraineté populaire, le 11 août dernier, l’imprésentable président des Etats-Unis, Donald Trump, a affirmé publiquement qu’il n’écartait pas la possibilité d’une intervention militaire au Venezuela.

Il s’agit d’une démonstration supplémentaire de l’arrogance impériale qui considère toujours l’Amérique Latine comme son « arrière-cour ». Cette déclaration n’est pas une surprise, elle est bien au contraire en syntonie avec les propos du chef de la CIA, Mike Pompeo, qui à fin juillet confirmait publiquement la collaboration des Etats-Unis avec les gouvernements du Mexique et de Colombie pour générer une « transition » au Venezuela.

Les signataires de cette troisième Déclaration Commune, socialistes et activistes sociaux de différents pays, considèrent qu’il n’y a aucun hasard à ce que cette déclaration survienne quelques jours à peine après la tenue des élections à l’Assemblée Nationale Constituante Vénézuélienne. Au contraire, la déclaration publique de Trump est un grave avertissement de ce que peut être le chemin du processus Bolivarien si ce dernier n’avance et ne se consolide pas en donnant un « coup de barre à gauche » (voir la deuxième Déclaration Commune, « C’est le moment de donner un coup de barre…à gauche ! » : https://www.aporrea.org/actualidad/... ).

Il est paradoxal que quelques jours après la déclaration polémique de Trump, sous le supposé que les gens sont « en train de mourir » au Venezuela, Heather Heyer, activiste antifasciste des Etats-Unis, ait été assassinée par les même néonazis que Trump maintien sous sa protection et qui ont été des acteurs clés de son ascension au pouvoir. Cette épisode démontre une fois de plus, si cela était nécessaire, la complète hypocrisie et la double morale des cerveaux de l’impérialisme nord-américain.

La posture de plusieurs gouvernements de la région, comme celui de Mexique, de la Colombie, du Panama, de l’Argentine ou du Brésil est tout aussi lamentable ; ce n’est ni plus ni moins qu’un silence complice devant la terrible menace, non seulement pour le peuple vénézuélien mais pour toute l’Amérique Latine. Leur supposée opposition à des interventions armées est purement abstraite alors qu’en réalité ces gouvernements ont préparé le terrain, spécialement au sein de l’OEA, à l’intervention impérialiste en orchestrant une campagne médiatique sur la « dictature » au Venezuela.

Nous refusons également l’hypocrite déclaration de l’opposition « golpiste » vénézuélienne regroupée au sein de la Mesa de Unidad de Democrática (MUD), qui refuse de manière purement formelle les déclarations précitées. Il a été prouvé de manière réitérée, y compris par la voix de leurs propres porte paroles, l’étroite collaboration et coordination que les groupes « golpistes » entretiennent avec la représentation diplomatique des Etats-Unis au Venezuela. Le désespoir et l’envie de revanche de la bourgeoisie traditionnelle du Venezuela, signifie le retour à un modèle de dépendance et subordination absolue du Venezuela à la principale puissance impérialiste.

Toute personne engagée pour la souveraineté, la démocratie et l’autodétermination des peuples se devrait de démontrer fermement, non seulement son rejet des déclarations de Trump, mais surtout s’engager activement dans la solidarité internationaliste aux côtés du peuple bolivarien pour son droit souverain à s’autogouverner comme il l’entend. De notre côté, nous manifestons notre totale solidarité avec le peuple bolivarien et confions que c’est dans l’action des travailleuses et des travailleurs ainsi que du peuple vénézuélien que repose le dernier espoir de freiner, avec l’aide des classes exploitées d’Amérique Latine et du monde, cette escalade de violence fasciste promue de tous points de vues par l’impérialisme nord-américain. Nous confions également dans la lutte et la mobilisation du peuple travailleur, ainsi que dans les résistances et mouvements d’opposition au gouvernement de Trump à l’intérieur même des Etats-Unis.

16 août 2017

LUCHAS (Liga Unitaria Chavista Socialista) Stalin Pérez Borges, Nieves Tamaroni, Jesús Vargas, Christian Pereira, Osmán Cañizales, Ángel Narvaez,e Ismael Hernández.

PRT (Partido Revolucionario de los Trabajadores). México : Edgard Sánchez. Luis Rangel, Josefina Chávez, José Martínez Cruz, Andrés Lund y Diego Luz.

Polo Ciudadano. Panamá : Olmedo Beluche, Félix Villarreal, Salomón Samudio Briseida Barrantes, Euclides Buitrago y Abdiel Hernández.,

Guillermo Almeyra, escritor y militante socialista.

Martín Mosquera. Democracia Socialista. Argentina

Berna Menezes, Membro da Direcao Nacional do PSOL-BR

Mario Azeredo, Membro da Executiva Estadual do PSOL-RJ

Mario Hernández, periodista y escritor argentino

Eduardo Lucita, EDI (Economistas de Izquierda) Argentina

Claudio Katz, economista UBA, EDI, Argentina

Juventud Trabajadora del Partido del Pueblo Trabajador (PPT),

Puerto Rico : Javier Córdova, Co-coordinador, Camilo Punsoda, Portavoz, Alexa Figueroa, Portavoz e Ian Suárez.

Robert Caldwell, member of the National Committee of Solidarity. Estados Unidos.

Ricardo Napurí, ex diputado constituyente y senador peruano


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