Entretien avec Jean-Luc Mélenchon dans Ouest-France

jeudi 2 mars 2017.
 

Les deux candidats principaux de la gauche seront dans le Finistère en début de semaine. L’occasion de demander à Jean-Luc Mélenchon où il en est de ses relations avec Benoît Hamon.

Mélenchon à Hamon : « Je crains que ce soit beaucoup trop tard »

Propos recueillis par Michel URVOY

Hamon vous complique la vie, plus que Valls ou Hollande, non ?

Non. Parce que le résultat de la primaire du PS, c’est d’abord la défaite des gouvernementaux. Le président de la République a dû se retirer de la compétition, son Premier ministre a été battu platement. Ce sont des éléments qui valident le diagnostic que j’avais porté sur cette équipe depuis le premier jour. J’ai aussi noté que Benoît Hamon se situait sur les thèmes sur lesquels je me bats depuis cinq ans.

Vous lui demandez une clarification ?

Je ne veux pas me situer en compétition avec lui. Je me demande s’il va aller au bout de la logique qui a expulsé M. Valls. S’il veut recoller les morceaux du PS, il se coupera de ceux qui veulent purger le bilan du quinquennat.

Et Yannick Jadot ?

Si, pour la première fois depuis 1974, les Verts n’ont pas de candidat, c’est parce qu’ils se sont détruits au cours du quinquennat. Jadot n’avait pas ses 500 signatures. Son ralliement est l’habillage d’un marchandage de circonscriptions.

Pas de rapprochement avant la présidentielle ?

Je crains que ce soit beaucoup trop tard. Nous sommes à soixante jours du premier tour. J’ai un programme, qui a été bouclé en novembre. Qui pourrait croire à un accord de coin de table sur les sujets qui nous séparent comme l’avenir de l’Union européenne ? Il s’agit de se préparer à gouverner un grand pays ! Pas d’un arrangement personnel !

L’intégralité de l’interview peut être lu par les abonnés du journal numérique de Ouest-France :

https://journal.ouest-france.fr/


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