La solution, c’est le vote Ségolène Royal (Lionel Jospin à Lens)

lundi 19 mars 2007.
 

"La solution, c’est le vote socialiste, c’est le vote Ségolène Royal". Lionel Jospin met en garde contre "la supercherie" Bayrou. "Voter Bayrou, c’est éliminer la gauche", affirme l’ancien Premier ministre. Il invite l’électorat de gauche à "donner à Ségolène Royal le score le plus élevé possible au 1er tour", car "aucune ou aucun candidat n’est en mesure aujourd’hui de gagner l’élection présidentielle".

"Ce que propose François Bayrou provoquerait une vraie crise politique dans notre pays. Le pire, c’est une présidence impuissante face à une Assemblée nationale disloquée où l’on s’efforcerait, en vain d’ailleurs, de bricoler une force politique, inévitablement minoritaire".

La "proposition politique" de François Bayrou "est mort-née, et c’est pourquoi cette prétention sera rejetée dès le premier tour", assène Lionel Jospin, affirmant que François Bayrou "a toujours été à droite".

Il appelle les socialistes à "montrer pourquoi il faut l’écarter dès le 1er tour" et à "relativiser ses inquiétudes", rappelant l’ampleur inattendue des succès PS aux élections régionales et européennes de 2004.

Pour lui, Nicolas Sarkozy est "un vrai danger pour un fonctionnement normal de la République", car il pratique "l’accaparement des pouvoirs".

Le candidat de l’UMP est "l’incarnation même du pouvoir sortant, un Chirac plus jeune, aussi cynique, aussi porté aux bonnes paroles mais moins mesuré, plus fébrile, et de ce fait plus inquiétant".


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