Depuis Etats-Unis et pays européens ont certes appelé à la reprise des pourparlers. Mais en déclarant que les circonstances politiques n’y sont pas favorables, Netanyahou enterre la perspective d’un Etat palestinien pour longtemps. L’avenir pour les Palestiniens s’annonce sombre.

L’un des éléments marquants de ces élections est la percée de la Liste Commune, qui avec 13 sièges devient la troisième force du Parlement et potentiellement la première formation d’opposition.

Dirigée par Aymen Odeh, le secrétaire du parti communiste Hadash, la Liste Commune est une alliance de tous les partis anti-sionistes (Hadash, Balad, Taal…), sans distinction d’origine ou de religion. Leur programme comprend notamment la justice sociale, la fin des mesures de discriminations contre les citoyens palestiniens, et l’égalité hommes-femmes (mise à mal par les intégristes juifs).

La Liste Commune exige également le respect du droit international, avec le démantèlement des colonies israéliennes en Cisjordanie, la reconnaissance d’un État palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-est pour capitale et le droit de retour des réfugiés palestiniens de 1948.

Le Parti de Gauche félicite la Liste Commune pour son succès et réitère son soutien à la campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) pour contraindre l’état israélien à se conformer au droit international.