Israël assassine impunément tout Palestinien, même un ministre dans l’exercice de ses fonctions

vendredi 12 décembre 2014.
 

A) Ziad Abou Eïn (ministre important de l’autorité palestinienne) battu à mort par l’armée israélienne

"L’assassinat de Ziad Abou Eïn est un acte barbare et intolérable"

L’assassinat de Ziad Abou Eïn, ministre palestinien en charge du dossier de la colonisation, par l’armée israélienne n’est pas un hasard : cet acte barbare et intolérable doit être condamné.

J’apprends avec effroi et horreur l’assassinat de Ziad Abou Eïn, ministre en charge du dossier de la colonisation au sein de l’Autorité palestinienne lors d’une manifestation en Cisjordanie.

Monsieur Ziad Abou Eïn manifestait pacifiquement auprès de 300 palestiniens dans le village de Turmus Ayya, près de Ramallah, pour planter des oliviers et dénoncer les activités de la colonisation israélienne lorsque les soldats israéliens l’ont battu à mort.

Cet acte intolérable et barbare, non isolé, de l’armée israélienne doit être condamné immédiatement et fermement par la communauté internationale et des sanctions doivent être prises à l’encontre du gouvernement israélien car ce n’est pas un hasard que l’on tue le ministre palestinien en charge des problèmes liés à la colonisation.

Le gouvernement israélien choisit une nouvelle fois la force, la violence et le viol du droit international. La poursuite de la colonisation, les humiliations et les violences quotidiennes perpétrées par l’armée israélienne ne peuvent plus durer.

Il est urgent que le droit international soit respecté, que la colonisation cesse et que l’Etat de Palestine avec comme capitale Jérusalem-Est soit reconnu par la communauté internationale.

J’adresse toutes mes condoléance à sa famille, à ses proches, à l’Autorité palestinienne et au peuple palestinien.

Patrick Le Hyaric, eurodéputé du Front de Gauche

B) Le médecin Mads Gilbert : "Les Pales­ti­niens sont traités comme des animaux" (vidéo)

Film réalisé par Le Monde diplomatique :

http://www.france-palestine.org/Le-...

C) Amnesty International accuse Israël de crimes de guerre

L’armée israélienne a commis des crimes de guerre au cours de son opération "Bordure Protectrice" cet été et une enquête doit être menée, a estimé ce mardi Amnesty International. La démolition de quatre bâtiments de plusieurs étages, au cours des quatre derniers jours de l’opération, constitue une violation du droit international humanitaire, a affirmé l’ONG de protection des droits de l’Homme.

"Tous les éléments dont nous disposons démontrent que ces destructions à grande échelle ont été menées de façon délibérée et sans justification militaire", a déclaré Philip Luther, directeur d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. "Une punition collective"

Les faits et les déclarations des militaires israéliens à l’époque indiquent que les attaques étaient "une punition collective infligée aux habitants de Gaza" destinée à détruire leurs biens, a précisé Luther. La guerre a fait près de 2.200 morts Palestiniens, en majorité des civils, selon les secours palestiniens. Côté israélien, 67 soldats et six civils ont été tués.

"Les crimes de guerre doivent être examinés de manière indépendante et impartiale et les responsables devraient être jugés dans le cadre d’un procès équitable", a-t-il dit. Les autorités israéliennes n’ont pas réagi dans l’immédiat à ces accusations. Israël a refusé de coopérer

Amnesty International a demandé à ce que des groupes de défense des droits de l’Homme aient le droit d’entrer à Gaza, ainsi qu’à ce qu’une commission des Nations Unies (ONU) soit autorisée à "enquêter sans entraves". Israël a refusé de coopérer avec cette commission d’enquête en raison d’une "hostilité obsessionnelle contre Israël", d’après un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

L’armée israélienne a ouvert une série d’enquêtes criminelles internes sur de possibles bavures commises par ses soldats lors de la guerre dans la bande de Gaza, notamment sur le bombardement d’une école de l’ONU servant de refuge aux Gazaouis (15 morts) ainsi que sur le bombardement sur une plage qui a coûté la vie à quatre enfants. Une commission chargée d’enquêter

Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a pour sa part créé une commission chargée d’enquêter sur "toutes les violations de la loi humanitaire internationale" dans les Territoires palestiniens, en particulier à Gaza occupée pendant la guerre.

Pendant l’opération, menée du 8 juillet au 26 août et destinée à neutraliser les capacité militaires du Hamas selon Israël, le centre commercial municipal de Rafah, qui abritait des magasins, une clinique médicale et des bureaux, et fournissait les moyens de subsistance à des centaines de familles, a notamment été détruit, a indiqué Amnesty.

Selon les autorités israéliennes, l’un des immeubles détruits abritait un centre de commandement du Hamas et un autre des "équipements liés à des militants palestiniens", a indiqué Amnesty estimant que l’armée devait toutefois "avoir recours à des méthodes qui minimisent les dommages causés aux civils et à leurs biens". Les habitants avaient été prévenus peu avant les attaques mais n’avaient pas eu le temps de sauver leurs effets personnels, a ajouté l’organisation.


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