Hommage à Robert Serra, notre frère du Vénézuéla

lundi 6 octobre 2014.
 

A) Venezuela : Le Parti de Gauche condamne l’assassinat du député Robert Serra

Le Parti de Gauche condamne fermement l’assassinat du député Robert Serra, membre du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), ainsi que de sa compagne María Herrera le 1er octobre dernier à Caracas. Il s’associe à la douleur du peuple Vénézuélien ainsi qu’à la famille des deux victimes.

Cet assassinat s’inscrit dans le cadre des violences politiques qui touchent le pays, et des tentatives de déstabilisation du gouvernement démocratique du Venezuela par la droite et l’extrême droite. Les premiers éléments de l’enquête font état d’une préméditation qui impliquerait des groupes paramilitaires, appuyés par cette même extrême droite vénézuélienne.

Une fois de plus, ces groupes tentent d’installer un climat de terreur contre les militants progressistes du pays. Leur haine n’a d’égal que le courage du peuple vénézuélien qui est descendu en nombre dans les rues pour rendre hommage à cette jeune figure du PSUV et défendre la révolution bolivarienne.

B) Faut-il s’émouvoir quand un député est assassiné ? Oui, mais ça dépend où !

Il y a deux ans, le garde du corps de Robert Serra a été abattu d’une balle dans la tête. Le 1er octobre, Robert Serra et sa femme ont été exécutés à l’arme blanche chez eux.

Robert Serra était un jeune et charismatique député vénézuélien. Les médias nous rappellent assez que ce pays est violent et que trop d’armes à feu y circulent (comme aux USA). Ils nous rappellent moins qu’il y a quelques années, un commando de tueurs colombiens a été capturé à quelques dizaines de kilomètres de Caracas et que son chef a avoué sa mission : « Couper la tête de Chavez ».

Depuis Quito (Equateur), le Secrétaire général de l’Union des nations sud-américaines (1) Ernesto Samper (président de la Colombie de 1994-1998) a déclaré que cet assassinat est « un signe inquiétant de l’infiltration de paramilitaires colombiens » au Venezuela.

Il est trop tôt pour désigner le ou les coupables ou les commanditaires du crime, mais le fait que la première hypothèse émise avec sérieux soit celle d’une froide exécution d’un trop brillant et trop prometteur leader chaviste suffit à situer le climat politique vénézuélien où la droite est prête à tout. A tout.

Là-bas, tout le monde le sait, comme vous le savez et comme l’ignorent les consommateurs de nos "grands" médias.

Théophraste R. (Companero Hugo Chavez ! Presente !)

Source : http://www.legrandsoir.info/faut-il...

(1) L’UNASUR dont l’objectif est de « construire une identité et une citoyenneté sud-américaine et [de] développer un espace régional intégré » est composée de douze pays d’Amérique du Sud :Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Chili, Équateur, Guyana, Paraguay, Pérou, Suriname, Uruguay et Venezuela.

C) Assassinat d’un député au Venezuela : les médias occidentaux étouffent l’information

En février 2014, la plupart des journalistes occidentaux (le Monde, Libération, El País, etc..) avaient transformé une mobilisation de droite au Venezuela, partie des quartiers riches de Caracas en “révolte populaire contre la vie chère” !!

Au 1er octobre 2014 , même pas un mot par ces medias sur l’assassinat de Robert Serra et de sa compagne par six assassins lors d’une opération minutieusement planifiée.

Robert Serra, 27 ans, était le plus jeune député de l’Assemblée Nationale et membre du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV). Lui et sa compagne Maria Herrera viennent d’être assassinés . Les médias se taisent. Et quand ils parlent, ils mentent.

F. Sharifi


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