Le Pen voit toujours la Seconde Guerre Mondiale en se plaçant côté pétainistes

jeudi 22 février 2007.
 

Hier, Jean-Marie Le Pen, dans un entretien paru dans le journal "La Croix" a montré sa vraie nature. Alors qu’il venait d’attaquer l’Islam, qui, selon lui, serait une "religion dangereuse" qui voudrait "devenir majoritaire", jouant sur la corde, usée, des vieux poncifs xénophobes, il a trouvé un nouveau hochet...

Non seulement il a usé d’une hierarchisation, qui lui est spécifique, de l’horreur, estimant que le 11 septembre et ses 3.000 morts seraient un "incident", mais il est allé beaucoup plus loin, et ce en toute impunité :

"3.000 morts, c’est ce qu’il y a en un mois en Irak, c’est beaucoup moins que les bombardements de Marseille ou Dresde à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui étaient aussi des actes terroristes car ils visaient expressément des populations civiles pour faire capituler les militaires"

Je vous laisse relire ces propos.Les bombardements alliés pour vaincre le nazisme étaient, selon Jean-Marie Le Pen, des actes terroristes.

L’antisémitisme historique est bel et bien toujours pregnant, toujours aussi vif, et avec constance, le Pen aligne ses theses négationnistes.

Mais il n’est pas le seul ! Son second, Gollnisch, disait, en 2004, sur TF1 : " Le débat sur les chambres à gaz appartient aux historiens. Cinquante ans après, il me semble que ce débat pourrait être libre. Il pourrait y avoir une confrontation, autrement que par tribunaux interposés ou procès d’intentions de part et d’autre " [...] "Il n’y a plus un historien sérieux qui adhère aux conclusions (du procès) de Nuremberg".

La haine et le révisionisme sont toujours, n’en déplaise aux Finkielkraut et consorts, dans le camp des admirateurs de Vichy, de ceux qui pensaient en 1987 que les chambres à gaz n’étaient qu’un "point de détail de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale", et pas dans le camp des antiracistes.


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