2ème tour des municipales 2014 Quelques bilans !

vendredi 4 avril 2014.
 

A) Le Parti Socialiste perd 155 villes de plus de 9000 habitants

Notons par exemple : Ajaccio, Angers, Anglet, Angoulême, Argenteuil, Bar-le-Duc, Belfort, Brive, Caen, Chambéry, Charleville Mézières, Clamart, Evreux, La Roche-sur-Yon, Laval, Limoges (à gauche depuis 1912), Loos, Millau, Moissac, Montbéliard, Narbonne, Nevers, Pau, Périgueux, Poissy, Privas, Quimper, Reims, Roanne, Roubaix, Saint Chamond, Saint-Étienne, Saint Priest, Schiltigheim (31000h, banlieue de Strasbourg), Toulouse, Tourcoing, Tours, Valence,

Comme prévu, cette débâcle entraîne un accroissement des tensions au sein du parti avec menaces de ne pas soutenir le nouveau gouvernement annoncé... Affaire à suivre.

B) Parti de gauche : des résultats encourageants

Marginalisé par la volonté sectaire et suicidaire du Parti Socialiste qui a souvent refusé toute discussion avec nous pour le second tour allant même jusqu’à nous insulter publiquement comme à Toulouse, le Parti de gauche risquait gros lors de ce second tour. Or, dans l’ensemble, vu ce contexte, des résultats sont encourageants.

- Grenoble : Liste EELV PG : 40,02% Elue ; PS,PCF : 27,45% ; Droite : 23,99%

- Lyon 1 : Liste Citoyenne et FG 44,52% Elue ; PS et alliés :31,34% : Droite :24,12%

- Paris 20 : Danielle Simonnet : 13,66% Elue au Conseil de Paris

- Grabels (Hérault) : Liste René Revol : 56,47% Elue

Je ne sous-estime pas l’importance d’un bilan par le PG de toute cette séquence des municipales. Le fait, par exemple, que nos deux mairies de la région parisienne (Viry Châtillon et Limeil Brévannes) ait été défaites

C) Le Parti Communiste

Il reste le troisième parti de France quant à la force de son réseau d’élus.

Au premier tour, il avait conservé 94 villes de plus de 3500 habitants et en avait perdu 24.

Au second tour :

- il subit la déroute des listes du Parti Socialiste dans de nombreuses villes, y compris dans certaines où la défaite n’était guère attendue comme Decazeville (même cas que Limoges).

- parmi ses succès notables le PCF fait valoir ceux des listes tirées par l’un de ses adhérents à Dieppe, Martigues, Port-de-Bouc, Arles, Vierzon, Firminy, Villerupt, Échirolles, Fontaine

- dans la banlieue rouge, il perd Bobigny, Le Blanc Mesnil, Saint Ouen, Bagnolet, Villejuif mais gagne Montreuil, Aubervilliers et conserve Villeneuve Saint Georges

- ailleurs en France, il perd Aubagne et Vaulx en Velin, gagne Vénissieux

D) Le Front National

Il est vrai que l’extrême droite a progressé dans son implantation locale au travers de ces élections municipales 2014. Ainsi, il prend la mairie d’une dizaine de villes :

- Steeve Briois à Hénin-Beaumont

- Stéphane Ravier 7e secteur de Marseille

- Julien Sanchez à Beaucaire (Gard)

- Robert Ménard à Béziers (Hérault),

- David Rachline à Fréjus (Var),

- Marc Étienne Lansade à Cogolin (Var),

- Philippe de la Grange au Luc (Var),

- Joris Hebrard au Pontet (Vaucluse),

- Franck Briffaut à Villers-Cotterêts (Aisne),

- Fabien Engelmann à Hayange (Moselle),

- Cyril Nauth à Mantes-la-Ville,

Le FN avait également soutenu les époux Bompard, victorieux à Orange et Bollène (Vaucluse).

Dans le contexte de déroute de la gauche provoquée par la politique du gouvernement socialiste EELV, nous pouvions craindre pire. En termes de pourcentages électoraux,sur les villes où il a présenté des listes (donc celles qui lui sont le plus favorables), le Front National a même reculé en voix et en pourcentage par rapport aux élections présidentielles de 2012.

Jacques Serieys, 30 mars 2014


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