Et les consignes du second tour ?

dimanche 30 mars 2014.
 

Dimanche, je ne propose pas de consigne générale. Je ne dis qu’une chose : ne laissez pas s’ouvrir de faille à gauche par où passerait le Front National. Au-delà de cette formule générale, les situations locales sont toutes différentes. La multitude des bazars locaux s’est aggravée : plus d’un millier de triangulaires dans le pays, deux cent quadrangulaire et une trentaine de villes à cinq listes ! La décomposition du champ politique s’est bien approfondie. Les comptabilités et classements du ministère de l’Intérieur ont fini de tout rendre opaque ! De plus, la quasi-totalité des partis nationaux auxquels nous avons à faire sont en phase de décomposition. En effet le niveau local décide de tout selon ses intérêts et vendettas non moins locaux.

Dans ce contexte, à quelle fin donnerais-je des consignes ? Que chacun fasse comme il le sent et ce sera bien. Je crois que mes lecteurs sont assez fins connaisseurs pour s’orienter dans le fouillis local. Et trop rebelles pour supporter de faire autre chose que ce dont ils sont intimement convaincus. Cependant, je demande que là où nous avons été traités par le mépris, l’arrogance et l’insulte, nous ne tendions pas l’autre joue. Donc que l’on n’aide pas ceux qui nous frappent à se donner raison.

Evidemment, à l’inverse, il y a un intérêt essentiel à mobiliser avec énergie pour nos listes là où elles sont maintenues. Cela fera la décision, par exemple, à Grenoble, à Poitiers ou dans le vingtième arrondissement à Paris ou à Evry, pour choisir des exemples croustillants. De même, pour faire la différence avec les lieux où l’on nous a maltraités, on se mobilisera sérieusement et avec discipline là où la fusion technique et indépendante s’est faite. Cela va de soi. Comme, par exemple à Guéret ou Limoges. Aidez de toutes vos forces l’élection des nôtres ! Notre résultat est un enjeu global ! Plus forts nous sommes, plus entraînant nous serons.

Pour le reste, que les sortants sectaires et leurs commensaux se débrouillent tous seuls à Paris, Toulouse, Besançon et Lille, puisque le notable solférinien local déclare lui-même n’avoir besoin de personne. De toute façon, ils seront réélus. Ne vous minez pas le moral, méprisez leur mépris. Vous marchez la tête haute ! Faites de même là où nous ne pouvions nous maintenir mais où les solfériniens, même réduits au minimum comme à Nice, trouvent encore le moyen d’essayer de nous ostraciser. Et partout où nous votons, s’il n’y a plus de camarades en lice, en prenant notre décision politique de vote, gardons à l’esprit que les listes du PS se maintiennent contre les nôtres à Grenoble, à Aubervilliers et ainsi de suite. Les solfériniens comptent cyniquement que, « de toute façon », les nôtres seront à leur service faute d’autre chose au deuxième tour… Je crois qu’ils se trompent.


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