Front de Gauche aux municipales : de la censure au reportage bidonné

jeudi 27 mars 2014.
 

Dans la dictamolle française, le pluralisme politique est un argument de propagande à usage des Chinois, des Cubain et autre prétexte à bonne conscience occidentale et médiatique. Sur les principales radios commerciales, le Front de Gauche n’existe pas ou à peine. En cinq semaines de campagne municipale, RMC, RTL et « Europe 1 » n’ont donné la parole aux composantes du Front de Gauche qu’à hauteur de 8,58% du temps d’antenne sur le sujet à RMC, 4,38% sur « Europe 1 ». Record : zéro seconde sur RTL. Et encore, il s’agit uniquement d’un temps d’antenne attribué au PCF, sans que l’on sache s’il a servi à défendre les listes autonomes du Front de Gauche ou son alliance avec le PS. Pour sa part, le PG n’a tout simplement jamais, oui jamais, eu la parole sur ces trois radios entre 10 février et le 14 mars pour parler de la campagne nationale des élections municipales. Pendant ce temps, le PS, l’UMP et le FN se partageaient près de 90% du temps d’antenne consacré aux municipales sur Europe1 et RMC. C’était mieux sur RTL avec « seulement » 62% pour ces trois-là. Mais le seul autre parti à profiter des restes était « Europe Ecologie ».

Certes, les stations audiovisuelles privées ne sont pas là pour faire parler les adversaires de l’ordre établi dont elles vivent. Il faut donc composer avec elles. Mais quand même ! BFM-TV atteint ainsi les sommets du lepénisme médiatique avec 43% de temps d’antenne pour le FN entre le 10 février et le 14 mars. Qu’a fait le CSA ? Rien. Ou presque. Le CSA a seulement publié un « rappel à l’ordre » ce mercredi 19 mars. Quel ordre ? A deux jours de la fin de campagne. La vraie raison invoquée par la bureaucratie du CSA, si l’on lit attentivement son communiqué, n’est pas tant la part énorme accordée au FN. Ni la maltraitance du Front de Gauche. Non, c’est « le faible accès à l’antenne des représentants de l’UMP et du Parti Socialiste » ! Le CSA inutile et son président de parti-pris surveillent le temps de parole des partis dominants ! Ça pourrait s’appeler « le système parle au système » ! Ce reproche est mis sur le même plan que « la persistance de la surreprésentation du Front national ». Mais si le CSA parle de « persistance » dans cette surreprésentation du FN, c’est donc qu’il l’avait constaté auparavant. Dans ce cas, pourquoi n’a-t-il rien fait ? Pourquoi attendre la toute fin de campagne pour rappeler BFM à ses obligations ? Et pourquoi le CSA ne dit-il rien à I-télé qui n’a donné que 3,85% de temps d’antenne aux partis du Front de Gauche ? Pourquoi Laurence Ferrari a-t-elle la possibilité d’inviter tous les candidats parisiens sauf Danielle Simonnet ? Que fait le CSA ? Rien, bien sûr. N’y a-t-il pas là une « persistance dans la sous-représentation du Front de Gauche » ? Et quelles seront les sanctions prises contre ceux qui ne se plieraient pas ? Bien sûr, il n’y en aura aucune. La dictamolle fonctionne de cette façon : les apparences sont sauves pour que les réalités ne changent pas.

Sur les chaînes généralistes, ce n’est pas mieux. Le tableau du CSA pour les « journaux et magazines d’information » des « télévisions généralistes » ne compte même pas de ligne « Parti de Gauche » : zéro minute, zéro seconde pour le PG à la télé pendant 5 semaines ! Maigre consolation : pour éviter les décomptes, TF1 a choisi de… ne donner de temps d’antenne sur les municipales à aucun parti ! Que fait le CSA ? Rien, bien sûr.

Dans la dictamolle française, le pluralisme politique est un argument de propagande à usage des Chinois, des Cubain et autre prétexte à bonne conscience occidentale et médiatique. Sur les principales radios commerciales, le Front de Gauche n’existe pas ou à peine. En cinq semaines de campagne municipale, RMC, RTL et « Europe 1 » n’ont donné la parole aux composantes du Front de Gauche qu’à hauteur de 8,58% du temps d’antenne sur le sujet à RMC, 4,38% sur « Europe 1 ». Record : zéro seconde sur RTL. Et encore, il s’agit uniquement d’un temps d’antenne attribué au PCF, sans que l’on sache s’il a servi à défendre les listes autonomes du Front de Gauche ou son alliance avec le PS. Pour sa part, le PG n’a tout simplement jamais, oui jamais, eu la parole sur ces trois radios entre 10 février et le 14 mars pour parler de la campagne nationale des élections municipales. Pendant ce temps, le PS, l’UMP et le FN se partageaient près de 90% du temps d’antenne consacré aux municipales sur Europe1 et RMC. C’était mieux sur RTL avec « seulement » 62% pour ces trois-là. Mais le seul autre parti à profiter des restes était « Europe Ecologie ».

Certes, les stations audiovisuelles privées ne sont pas là pour faire parler les adversaires de l’ordre établi dont elles vivent. Il faut donc composer avec elles. Mais quand même ! BFM-TV atteint ainsi les sommets du lepénisme médiatique avec 43% de temps d’antenne pour le FN entre le 10 février et le 14 mars. Qu’a fait le CSA ? Rien. Ou presque. Le CSA a seulement publié un « rappel à l’ordre » ce mercredi 19 mars. Quel ordre ? A deux jours de la fin de campagne. La vraie raison invoquée par la bureaucratie du CSA, si l’on lit attentivement son communiqué, n’est pas tant la part énorme accordée au FN. Ni la maltraitance du Front de Gauche. Non, c’est « le faible accès à l’antenne des représentants de l’UMP et du Parti Socialiste » ! Le CSA inutile et son président de parti-pris surveillent le temps de parole des partis dominants ! Ça pourrait s’appeler « le système parle au système » ! Ce reproche est mis sur le même plan que « la persistance de la surreprésentation du Front national ». Mais si le CSA parle de « persistance » dans cette surreprésentation du FN, c’est donc qu’il l’avait constaté auparavant. Dans ce cas, pourquoi n’a-t-il rien fait ? Pourquoi attendre la toute fin de campagne pour rappeler BFM à ses obligations ? Et pourquoi le CSA ne dit-il rien à I-télé qui n’a donné que 3,85% de temps d’antenne aux partis du Front de Gauche ? Pourquoi Laurence Ferrari a-t-elle la possibilité d’inviter tous les candidats parisiens sauf Danielle Simonnet ? Que fait le CSA ? Rien, bien sûr. N’y a-t-il pas là une « persistance dans la sous-représentation du Front de Gauche » ? Et quelles seront les sanctions prises contre ceux qui ne se plieraient pas ? Bien sûr, il n’y en aura aucune. La dictamolle fonctionne de cette façon : les apparences sont sauves pour que les réalités ne changent pas.

Sur les chaînes généralistes, ce n’est pas mieux. Le tableau du CSA pour les « journaux et magazines d’information » des « télévisions généralistes » ne compte même pas de ligne « Parti de Gauche » : zéro minute, zéro seconde pour le PG à la télé pendant 5 semaines ! Maigre consolation : pour éviter les décomptes, TF1 a choisi de… ne donner de temps d’antenne sur les municipales à aucun parti ! Que fait le CSA ? Rien, bien sûr.


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