Le Parti de Gauche a accueilli Alexis Tsipras à Paris

mercredi 5 février 2014.
 

Alexis Tsipras, chef de file du parti grec Syriza, a choisi, comme première étape du déplacement qui l’amène aujourd’hui en France, de rencontrer les co-présidents du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard.

B) Accueil d’Alexis Tsipras au siège du PG à Paris

Alexis Tsipras, chef de file de la coalition grecque Syriza, a commencé son déplacement en France par une rencontre avec une délégation du Parti de Gauche emmenée par les co-présidents Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard.

Alexis Tsipras s’est dit « très heureux » d’être présent au siège du parti de Jean-Luc Mélenchon dont la campagne présidentielle a marqué pour lui un temps fort de l’essor de l’autre gauche européenne depuis 2012.

Il existe un large accord entre Syriza et le Parti de Gauche sur le contenu de la campagne au prochaines européennes : une claire rupture avec libéralisme et la social-démoratie qui dirigent main dans la main l’Europe austéritaire. Alexis Tsipras a proposé pour cela à Jean-Luc Mélenchon la tenue d’un meeting commun à Athènes.

Cet échange nous renforce dans notre choix de la candidature d’Alexis Tsipras à la présidence de la commission européenne, comme signe qu’une véritable bifurcation est possible dans tout le continent. Nous avons insisté sur la dimension écosocialiste de celle-ci, conviction qui réunit également nos deux partis qui ont convenu d’intensifier leur travail commun.

A) J-L. Mélenchon et M. Billard vont accueillir Alexis Tsipras à Paris

Tsipras porte avec lui la colère de tout un peuple soumis aux terribles politiques austéritaires du gouvernement de la coalition conservatrice et social-libérale d’Antonis Samaras.

Syriza est crédité de près de 30 % dans les sondages et Alexis Tsipras est investi comme contre-candidat de l’autre gauche européenne à la commission de l’UE. Dans ce contexte, les délégations des deux partis qui se sont rencontrées ce 3 février ont échangé sur les conditions qui peuvent permettre une véritable rupture avec les politiques libérales dans l’UE, dictées par la finance et ses relais dociles que sont la BCE, la commission européenne et les gouvernements conservateurs ou sociaux-libéraux, comme celui de François Hollande.


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