Non ! Nous, citoyens français résidant hors de France, ne pouvons tolérer la politique de réaction fiscale menée par le gouvernement Ayrault : une hausse des impôts et une augmentation de la TVA qui frapperont à nouveau les mêmes, les précaires et la classe moyenne, pour offrir dans le même temps 20 milliards de cadeaux fiscaux au MEDEF, sans contrepartie ! Manifestement, ce sont uniquement les injonctions de Bruxelles qui semblent dicter cette logique austéritaire. La dette, présentée comme une légitimation des politiques d’austérité budgétaire, n’est pas une fatalité, mais la conséquence d’un modèle économique basé sur la spéculation financière plutôt que sur la satisfaction des besoins humains.
C’est d’abord l’évasion et la fraude fiscale qu’il faut combattre, alors que des centaines de milliards échappent au fisc tous les ans. Il faut poursuivre ceux qui comme l’ancien ministre du budget Cahuzac cachent leur argent à l’étranger. Il faut aussi imposer ceux de nos citoyens les plus fortunés qui sont partis s’installer hors de France pour ne pas avoir à contribuer à l’effort national. C’est comme cela que l’on pourra inverser la logique de désengagement de l’Etat que le gouvernement Ayrault accentue en France et à l’étranger (démantèlement du réseau consulaire, scolaire et culturel).
Face à la multiplication des taxes, nous prônons une vraie révolution fiscale, pour un impôt progressif qui ne favoriserait pas les grands groupes au détriment des classes populaires, qui mettrait fin aux privilèges fiscaux des possédants et qui assurerait une juste répartition des richesses, dans un pays qui n’en a jamais eu autant de toute son histoire.
Dans nos pays d’accueil respectifs, nous combattons aussi ces politiques et la mise en place de taxes injustes qui pèsent sur les plus modestes comme la Bedroom Tax britannique ou l‘envolée de la TVA et des frais de justice en Espagne…
Nous appelons donc à se mobiliser massivement, lors de la marche pour une Révolution Fiscale, dimanche 1er décembre 2013, qui convergera vers le Ministère des Finances à Bercy.
Nous, Français de l’Etranger, unis par le contrat social universel qui nous relie à la République, appelons nos concitoyens de l’étranger à se mettre en mouvement, pour que résonne la révolte citoyenne du peuple français.
Premiers signataires
Michèle Parravicini, candidate FDG aux législatives 8ème circo FE, Grèce
François Ralle Andreoli, Bureau National Parti de Gauche, Espagne
Vincent Buard, Gauche Unitaire, Kenya
Hélène Bougault, PCF, Rome
Jean-Louis Touton, enseignant, Gauche Anticapitaliste-Ensemble, Nigéria
Christian Darceaux, FASE-Ensemble, Burkina-Faso
Jean-Pierre Lohrer, retraité de l’aviation, Espagne
Tatiana Jarzabek, co-secrétaire dépt. FE Parti de Gauche, GB
Loïc Petitguillaume, Washington, Etats-Unis
Guillaume Delarue, informaticien, Grande-Bretagne
Claire Martin Hernandez, employée secteur humanitaire, Espagne
David Gomes, enseignant, Nairobi, Kenya
Anne Stambach, San Francisco, Etats-Unis
Hélène Koutsounouris, traductrice, Royaume Uni
Thomas Van Zvol, co-secrétaire dépt. FE Parti de Gauche, Belgique
Guillaume Mariel, libraire, Italie
Céline Meneses, Bureau National Parti de Gauche, Quito, Equateur
Jean-Baptiste Ribet, enseignant, Madrid, Espagne
Thomas Piton, enseignant, Madrid, Espagne
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