Mort de Yasser Arafat : Vérité vite !!!

dimanche 16 novembre 2014.
 

Pour un citoyen du monde qui s’informe des évènements internationaux, la France cache (mal) la vérité sur les causes du décès de Yasser Arafat dans un hôpital militaire des Hauts de Seine.

Le communiqué de l’Hôpital d’Instruction des Armées Percy de Clamart, rendu public aussitôt après la mort, donne pour raison médicale : une "hémorragie cérébrale". Ce diagnostic ne tenant pas, une nouvelle cause est servie.

Le rapport des experts français (après autopsie 8 ans plus tard) affirme que la mort est simplement naturelle, mort d’un homme âgé de 75 ans, usé et et cabossé par les épreuves de la vie...

Pour prendre en compte la plainte pour empoisonnement déposée par l’épouse d’Arafat, les juges de Nanterre demandent un complément d’information à d’autres experts.

Ces derniers établissent, eux, qu’Arafat serait mort d’une gastro-entérite infectieuse qui a mal tourné, avec troubles de la coagulation.

Trois explications contraires avancées pour le décès d’un chef d’état, voilà qui est ridicule pour la renommée de la médecine française.

Plus ridiculisant encore... Plusieurs médecins renommés de par le monde sont surpris par ce nouveau diagnostic de gastro-entérite infectieuse. Ainsi, le professeur Mangin, médecin chef du centre universitaire romand de médecine légale explique "Je suis étonné que les médecins entourant le leader palestinien à l’hôpital Percy ne soient pas parvenus à identifier et soigner cette pathologie. Et puis, Yasser Arafat vivait à la Mouqata’a dans une certaine promiscuité avec son clan. Pourtant, personne d’autre n’est tombé malade."

De plus, l’équipe suisse de médecine légale et l’Institut de radiophysique appliquée de Lausanne avancent une autre explication après autopsie : le corps d’Arafat contient jusqu’à 30 fois plus de polonium 210 que la moyenne avec des traces importantes de plomb 210. Il aurait donc été empoisonné au polonium.

Les responsables français balaient cette thèse du revers de la main en avançant sans preuve que ce polonium vient du radon déposé naturellement dans la tombe. Les Suisses, plus sérieux, avaient déjà mesuré ce radon et constaté que le taux d’exposition dans la tombe était très inférieur à la moyenne. Ces Suisses prouvent également que le polonium artificiel utilisé pour empoisonnement contient du plomb 210.

Dans ces conditions, la thèse de la Fondation Yasser Arafat selon laquelle le leader palestinien a été empoisonné au polonium par Israël paraît de plus en plus plausible, d’autant plus qu’Ariel Sharon s’en était vanté six mois plus tôt en déclarant que celui-ci "n’a plus de police d’assurance" sur la vie.

Jacques Serieys

C) Yasser Arafat : la France a-t-elle quelque chose à cacher ?

Le 11 novembre 2004, à 3h30 du matin, Yasser Arafat décède à l’Hôpital d’Instruction des Armées Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), d’une « hémorragie cérébrale ». Mais les médecins qui se sont succédé pendant 15 jours au chevet du leader palestinien sont incapables d’avancer la moindre explication sur sa mort. Dans le rapport d’hospitalisation signé le 18 novembre 2004, ils reconnaissent que « la consultation d’un grand nombre d’experts, de spécialistes multiples, et les résultats des examens réalisés n’ont pas permis de retenir un cadre nosologique expliquant l’association des symptômes. » Souha Arafat a beau lancer publiquement -déjà !- l’accusation d’un empoisonnement de son mari, personne ne l’entend. Le dossier est aussitôt refermé. Il n’y aura pas d’autopsie. Et aucune ouverture d’enquête judiciaire.

Pendant 7 ans, l’Affaire Arafat n’existe pas. Silence radio de l’Autorité palestinienne, du gouvernement français et de la famille Arafat. Jusqu’au jour où le journaliste américain Clayton Swisher, travaillant pour la chaîne Al-Jazeera va trouver Souha et la persuade de demander des expertises. Et de déposer plainte contre X pour obtenir l’exhumation du corps de son mari. Après de longues tergiversations, les prélèvements auront finalement lieu dans la nuit du 26 au 27 novembre 2012, à Ramallah, où les scientifiques travaillent dans la tombe du Raïs, à 4 mètres de profondeur.

Mais les analyses des échantillons prélevés par les experts suisses, français et russes vont diverger. Les premiers détectent la présence de fortes quantités de ’Polonium 210’ sur certains os et affirment qu’on peut « raisonnablement » conclure à un empoisonnement du leader palestinien. Les seconds et les troisièmes, tout en confirmant la détection d’un produit hautement radioactif sur les os et les tissus du Raïs, écartent d’un revers de blouse, toute hypothèse autre que celle de la mort naturelle d’un homme âgé de 75 ans, usé et et cabossé par les épreuves de la vie...

Il y a quelques mois, les juges de Nanterre chargés d’instruire la plainte déposée par la veuve Arafat ont demandé aux experts français un « complément d’information » concernant leurs méthodes de travail et les caractéristiques radioactives du Polonium 210 découvert à doses plus ou moins importantes dans les prélèvements effectués en novembre 2012. On a pu croire un moment que les conclusions des magistrats français allaient évoluer et se rapprocher des hypothèses émises par les scientifiques suisses de l’Institut de Radiophysique de Lausanne. Mais grâce au témoignage exclusif du juge Jacques Gazeaux publié dans « L’Affaire Arafat », on comprend que l’enquête française s’apprête à confirmer la thèse d’une mort naturelle du leader palestinien : « avec toutes les bombes qu’il a pris sur la figure durant sa longue vie de combattant, confie le magistrat, on devine sans peine que l’homme était épuisé et que son organisme était en bout de course » (entretien avec l’auteur, le 16 septembre 2014).

Le problème est que cette intuition du vice-président du Tribunal de Nanterre va à l’encontre des observations collectées dans le dossier médical de Yasser Arafat et du rapport d’hospitalisation de son séjour à Percy-Clamart, publié intégralement en « document » dans l’ouvrage. On y lit que le malade a été victime, dans ses derniers jours, d’une « défaillance polyviscérale avec atteinte hépatique et rénale ». Traduction de ce syndrome par certains dictionnaires spécialisés comme le Larousse Médical : il s’agit d’une « violente agression initiale, infectieuse, traumatique ou chirurgicale » dont l’évolution « conduit à la mort en deux mois maximum ». Nous sommes très loin d’un décès dû à une simple « grande fatigue ». D’ailleurs, les 4 médecins de renom -deux généralistes, un rhumatologie et un infectiologue- qui s’expriment dans le dernier chapitre du livre confirment que le « tableau clinique » des derniers jours du leader palestinien ne ressemble pas à celui d’un homme emporté par la vieillesse (75 ans).

Si les conclusions des magistrats de Nanterre vont dans le sens que laisse entrevoir le juge Gazeaux, et si elles s’obstinent à écarter de manière catégorique toute hypothèse d’empoisonnement, comme l’avaient fait les médecins militaires de Percy en novembre 2004, non seulement les autorités françaises vont tourner le dos à toute démarche scientifique empirique et impartiale, mais elles risquent aussi de perpétuer un mensonge d’Etat au regard de l’Histoire et de la vérité tant attendue, 10 ans après l’étrange disparition du Président Yasser Arafat.

B) Yasser Arafat a bien été assassiné au polonium. Par qui ?

Les analyses des échantillons prélevés sur la dépouille du dirigeant historique palestinien par un laboratoire suisse vont dans le sens de l’empoisonnement au polonium. Les résultats montrent "forcément l’intervention d’un tiers".

Pour la veuve de Yasser Arafat, pas de doute, son mari a été empoisonné.

Les experts suisses ont trouvé dans le fémur et les côtes de Yasser Arafat un niveau de polonium de 18 à 36 fois supérieur à la normale. "Les résultats soutiennent modérément l’hypothèse que la mort a été la conséquence d’un empoisonnement au polonium-210". Les medecins légistes ont remis un rapport d’expertise aux représentants de Mme Souha Arafat et de l ’Autorité nationale palestinienne. Ils sont ce jeudi expliqué à la presse leurs conclusions. Pour eux, retrouver une telle quantité de polonium dans les os "cela suppose forcément l’intervention d’un tiers", a déclaré le professeur François Bochud, directeur de l’Institut de radiophysique appliquée. "Nos résultats soutiennent raisonnablement la thèse de l’empoisonnement". S’ils ne sont pas plus catégorique, c’est qu’ils ne peuvent pas affirmer avec certitude "que le polonium a été la source de la mort".

De son côté, le professeur britannique David Barclay, auquel la chaine qatarie Al Jazeera a demandé d’interpréter les résultats, est plus catégorique. "A mon opinion, il est absolument certain que la cause de la maladie (de Yasser Arafat) était un empoisonnement au polonium". Les juges français chargés d’une enquête pour assassinat n’ont pas encore reçu le résultat des expertises effectuées par des légistes français. Le corps de Yasser Arafat avait été exhumé en novembre 2012 à Ramallah, huit ans après son décès près de Paris, pour les besoins d’une enquête qui doit déterminer s’il est mort empoisonné, comme le pensent de nombreux Palestiniens. Une vingtaine de prélèvements ont été effectués après l’exhumation et des échantillons distincts ont été confiés à des équipes de médecins légistes français et suisses, ainsi qu’à une équipe d’experts russes, invités par les Palestiniens. Aucune autopsie n’avait été pratiquée à l’époque et les médecins français qui l’ont soigné se sont déclarés incapables de déterminer la cause du décès.

"Un assassinat politique"

"Il s’agit d’un vrai crime, d’un assassinat politique", a quant à elle dit Souha Arafat à Reuters après avoir reçu un rapport de l’Institut de radiophysique de Lausanne. Ce rapport vient ainsi conforter la thèse qu’elle défend depuis des années. "Il est scientifiquement prouvé qu’il n’est pas mort de mort naturelle et nous avons la preuve scientifique que cet homme a été tué." Souha Arafat n’accuse en revanche aucun pays ou individu en particulier, mais souligne que le leader historique de l’Organisation pour la libération de la Palestine (OLP) avait beaucoup d’ennemis. C’est lui qui avait signé en 1993 un accord de paix intérimaire à Oslo avec Israël, et qui a mené par la suite la révolte en 2001 lorsque d’autres pourparlers échouèrent.

Wasel Abou Yousef, membre du comité exécutif de l’OLP, accuse clairement Israël dans un communiqué. Il estime que ces résultats sont la preuve qu’Arafat a été "victime d’un assassinat terroriste planifié commis par un Etat, Israël, qui cherchait à se débarrasser de lui".

A) Yasser Arafat a sans doute été empoisonné


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