Risque de conflit majeur en Méditerranée orientale ?

dimanche 15 septembre 2013.
 

1) Conflit en Syrie : le champ de bataille est prêt en Méditerranée

Source : Radio Télévision Belge Francophone

Alors que les tractations diplomatiques battent leur plein, des manœuvres militaires ont déjà lieu au large des eaux territoriales syriennes. La rive Est de la Mer Méditerranée est, depuis plusieurs semaines, la destination des navires de guerre des forces en présence. Un véritable terrain de mines.

Les Etats-Unis annonçaient les premiers le renforcement de leur présence militaire dans les eaux méditerranéennes. Trois navires de guerre, des destroyers, y croisent en temps normal.

Depuis deux semaines, ils sont au nombre de cinq. "Ces bâtiments de guerre sont pour la plupart des navires flexibles, lanceurs de missiles de croisière, les fameux Tomahawk", explique Federico Santopinto, chercheur au GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité). Parmi ces cinq navires, se trouve également un bâtiment destiné au débarquement de troupes. "Il ne faut en outre pas sous-estimer le nombre de sous-marins présents", ajoute Federico Santopinto ; des appareils capables de lancer des missiles de croisière.

L’option choisie par la défense américaine serait de miser sur les tirs de missiles. "L’objectif est d’investir le moins possible l’espace aérien syrien. S’il devait y avoir des morts, ce serait assez grave, dans une situation où le conflit n’est pas largement soutenu par la population".

L’arsenal américain peut tout de même compter sur une force aérienne importante. Comme sur un exemplaire des quatre Boeing 747 E4B, appelés aussi "avions de fin du monde". L’un de ces appareils, conçus comme de véritables bases de commandement, serait basé en Turquie. "Il pourrait servir à effectuer des tests ou des exercices" commente le chercheur.

L’armée américaine dispose également de plusieurs avions de guerre (U2 ; C130, destinés au transport ; V22, baptisés "hélico-avions"), sur les bases militaires américaines, essentiellement en Turquie. Sans compter les drones, dont l’utilisation serait déjà en cours pour des missions de reconnaissance à la frontière turco-syrienne.

Des hypothèses

A part la présence des cinq navires américains, toutes les options restent cependant au conditionnel. C’est aussi le cas de l’arrivée en Méditerranée orientale d’un navire français, la frégate "Chevalier Paul". D’après les informations de plusieurs quotidiens français, la frégate antiaérienne aurait quitté Toulon et se dirigerait vers le large de la Syrie. Mais les informations officielles ne confirment pas sa destination finale, ni son implication dans un conflit potentiel.

En ce qui concerne la flotte russe, aucune information vérifiée n’est disponible pour évaluer le nombre de navires au large de la Syrie. En temps normal, plusieurs navires russes torpilleurs, croiseurs et anti-missiles patrouillent dans la zone. Un navire d’interception de communications radars, fait partie de la flotte. L’agence Interfax confirmait, vendredi, l’arrivée d’un bateau de débarquement, le Nikolaï Filtchenkov.

Sur cette infographie figurent également les bases militaires susceptibles de jouer un rôle dans un éventuel conflit : Incirlik, en Turquie, Akroliri à Chypre et Tartous en Syrie. Le nombre et la position des navires russes ne sont pas connus de façon précise. Par ailleurs, des navires américains, en plus petit sur l’infographie, se trouvent au large de l’Egypte et d’Israël.

La Syrie serait-elle en mesure de répliquer, en cas d’attaques ? "La Syrie est toujours officiellement en guerre avec Israël, et est donc très bien équipée", rappelle Federico Santopinto. "Les missiles en possession des Syriens sont bien plus efficaces que ceux qui étaient présents en Irak, en 2003, ou en Libye". L’armée peut compter sur des missiles sol-air assez performants, notamment des Pantzyr S-1. "Ils n’en ont que quelques dizaines mais ils pourraient théoriquement toucher des Tomahawk".

Un arsenal auquel on pourrait ajouter les missiles SA17 Grizzli, mais également d’éléments de missiles russes extrêmement puissants, les S-300 : "Très efficaces, mais non utilisables pour le moment" ; la Russie avait en effet interrompu la livraison des éléments nécessaires à leur utilisation il y a quelques semaines. "Si les livraisons reprennent, dans le cadre de tension qui prévaut aujourd’hui, cela équivaudrait à une véritable provocation de la part de la Russie", commente Federico Santopinto, qui ne croit pas à cette éventualité.

Pour le chercheur, dans le meilleur des cas, la Syrie pourrait stratégiquement choisir de ne pas répliquer, à l’image de son attitude après les attaques israéliennes dont elle avait fait les frais, il y a quelques mois. "Cela pourrait permettre au régime de laisser passer l’orage, et de ne pas entrer dans une forme d’escalade, dans laquelle il aurait plus de risques de se retrouver perdant".

Un champ de mines

Les eaux territoriales syriennes ressembleraient cependant à un véritable champ de mines. La plupart des navires seraient, déjà, à une distance minimale des eaux territoriales syriennes, en position de réserve. Un nombre important, auquel il faut ajouter d’autres unités navales se dirigeant vers les eaux libanaises.

"Il y aurait déjà des bâtiments qui croiseraient au large du Liban, dont un navire italien, un destroyer, qui pourrait servir à évacuer ou à défendre", ajoute Federico Santopinto. Car une extension du conflit vers le voisin direct de la Syrie n’est pas une option impossible. "Il s’agirait de servir de bouclier pour les soldats présents dans le cadre du mandat de la FINUL", la force mandatée par les Nations unies au Liban. Composée essentiellement de troupes françaises et italiennes, la FINUL pourrait représenter une cible potentielle, en cas de représailles aux frappes militaires.

"Cela montre une grande nervosité dans la zone, mais aussi au Liban, et aux frontières avec Israël aujourd’hui", ajoute-t-il. Pour ce spécialiste en géopolitique, l’hypothèse d’un embrasement régional est tout à fait plausible. "C’est une poudrière. Beaucoup d’acteurs jouent un double jeu. Et on peut perdre le contrôle à tout moment". La présence d’acteurs non-étatiques, comme le Hezbollah ou nombre de groupes armés pouvant agir de façon "souterraine", est également un facteur de risques important.

"On n’a pas la maîtrise de la situation", résume Federoico Santopinto.

W. Fayoumi

Source : http://www.rtbf.be/info/monde/detai...

2) Moscou envoie des navires de guerre en Syrie (article et video)

Vidéo : http://www.francetvinfo.fr/monde/re...

Quatre bâtiments, dont trois bateaux de débarquement, ont quitté la mer Noire pour les côtes syriennes. Un "gage de sécurité", selon la Russie, principal allié de Damas.

La Russie a dépêché quatre navires militaires vers la Syrie, jeudi 5 et vendredi 6 septembre. Jeudi, trois navires de guerre russes ont franchi le détroit du Bosphore pour se rendre, selon une source militaire russe, en Méditerranée orientale, près de la Syrie, sur fond de préparation d’une intervention militaire occidentale contre le régime de Damas. Venant de la mer Noire, le navire de guerre électronique SSV-201 Priazovié a emprunté le détroit, qui traverse la métropole turque d’Istanbul, en compagnie des grands navires de débarquement Minsk et Novotcherkassk.

Le lendemain, c’est un autre bateau de débarquement, le Nikolaï Filtchenkov, qui a pris la direction des côtes syriennes, rapporte l’agence de presse Interfax, citant une source au sein de la marine russe. "Le navire va faire escale à Novorossisk [port russe de la mer Noire] où il embarquera une cargaison spéciale et se dirigera vers sa zone d’assignation militaire, en Méditerranée orientale", ajoute Interfax sans fournir de précision sur la nature de la cargaison.

La Russie, alliée indéfectible du régime syrien depuis le début du conflit, affirme que la présence de ses navires en Méditerranée est un gage de sécurité. Les Etats-Unis ont déjà envoyé sur place plusieurs bâtiments de guerre. Le week-end précédent, un exercice militaire israélo-américain avait créé la confusion au large des côtes syriennes.

3) La Chine envoie des navires de guerre en Syrie !!

samedi 7 septembre 2013 - 16h45

Une véritable bataille maritime peut s’engager si les Etats Unis commettaient la folie d’attaquer la Syrie !!

Selon le site Telegrafist.org , l’armée populaire chinoise vient d’envoyer un navire de guerre aux large de la Syrie et ce navire ne sera pas le dernier. " le navire de guerre chinois est en phase de traverser le canal de Suez via la mer Rouge et il va très bientôt se déployer vers la Méditerranée pour appareiller longeant les côtes israéliennes et libanaises vers la Syrie ".

Les sources chinoises affirment que l’envoi de ce bâtiment ne suit aucun objectif de guerre et qu’il s’agit uniquement d’une mission de supervision des mouvements maritimes des Etats Unis et de la Russie dans cette zone extrêmement explosive.

La Chine dit aussi vouloir expédier d’autres navires de guerre dans la Méditerranée mais elle n’en a pas révélé les détails.

Jeudi, trois bâtimenst de guerre russes dotés de missiles de croisière sont partis pour l’est de la Méditerranée.

5 navires de guerre US et un porte avion américains sont déjà déployés dans les eaux de la Méditerranée. Les Etats Unis menacent d’une minute à l’autre d’attaquer militairement la Syrie pour la punir !! sur foi de documents " toujours absents" , les Etats Unis accusent Assad d’avoir gazé son peuple et c’est pour sauver ce peuple qu’ils entendent rayer de la carte la Syrie en y bombardant quelques 140 cibles ..

Source : http://french.irib.ir/info/moyen-or...


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message