Parti Socialiste : Les oscars de l’année

vendredi 30 août 2013.
Source : Le Monde.fr
 

Ils visent à distinguer ceux qui, parmi les dirigeants du PS, se sont particulièrement démarqués au cours de l’année écoulée.

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1. "La Langue de bois d’or"

Tout d’abord Harlem Désir. réussit l’exploit de remporter pour la cinquième fois consécutive la "Langue de bois d’or". "Il faudrait désormais le sortir du concours pour laisser une chance aux autres", suggère un journaliste.

2. Le "Couac d’or"

revient, pour ce début de quinquennat, au ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg. "Il insulte tranquilou le premier ministre, marinière au vent", résume un votant. On se souvient de son : "Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport."

3. Le "Planqué de l’année"

est le ministre délégué à la consommation et à l’économie solidaire, Benoît Hamon. "L’ex-étoile montante a été engloutie pour un plat de lentilles", note un peu cruellement un journaliste. Il a failli se voir détrôner par Martine Aubry, "en retraite à Lille de la tentation", commente un autre.

4. Le "Melon d’or 2013"

est attribué à Manuel Valls, "pour son œuvre et celle à venir". C’est un ministre "bientôt président à la place du président". ...

5. La "Langue de vipère 2013"

Pour ce prix arrivent ex-aequo le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, qui estime nécessaire un "vrai patron" à Bercy, et le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, qui "concentre toutes ses critiques sur une seule cible : Harlem Désir"...

6. Le "Lèche cul d’or"

est le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux. Il est décrit comme le "président du fan club du FC Hollande".

7. Paradoxalement, le prix du "ministre courageux"

est attribué à une socialiste qui n’est plus ministre. Delphine Batho a fait parler d’elle par un coup d’éclat... en forme d’hara-kiri. Numéro 2 : la garde des sceaux, Christiane Taubira.

8. Le "Recalé de l’année",

titre récompensant l’élu qui, mécontent de ne pas avoir été nommé au gouvernement, grogne à l’extérieur, est le sénateur et maire de Dijon, François Rebsamen. "Lui qui aurait voulu être ministre de l’intérieur ne loupe jamais une occasion de canarder Manuel Valls", résume un de nos confrères.

9. Enfin, pour finir, a été attribué un prix de la "Blagounette hollandaise de l’année"

C’était le 21 juin, au Salon du Bourget. Le président donne le bras à Serge Dassault pour monter des marches, à l’entrée d’un stand, et lâche : "C’est l’Etat qui soutient Dassault... comme d’habitude."


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