Comme son père, Marine Le Pen banalise l’occupation

mardi 9 juillet 2013.
 

Le Parlement européen a décidé ce mardi 2 juillet 2013 de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Le parquet de Lyon avait ouvert une enquête à l’encontre de la présidente du FN pour "incitation à la haine raciale", depuis qu’elle a comparé les prières de rue des musulmans à l’occupation nazie en France.

Comme son père, Marine Le Pen banalise l’occupation

Après la levée de l’immunité de parlementaire européen de Marine Le Pen, il importe surtout que la justice puisse faire son travail.

Elle devra sanctionner la présidente du FN pour ses propos scandaleux assimilant les prières de rue à une armée d’occupation, comparable avec la situation de la France, occupée par les nazis, durant la seconde guerre mondiale.

Au passage, chacun aura noté la fausse laïcité du FN, toujours à géométrie variable, insultante envers les musulmans, complaisante envers les autres intégrismes religieux lorsqu’ils occupent l’espace public.

Pitoyablement, Marine Le Pen revendique une « liberté de parole » pour se défendre, mais, en même temps, attaque en justice ceux qui la critiquent tel qu’elle l’a fait contre Jean-Luc Mélenchon ou son avocat Raquel Garrido. On voit donc sa conception du débat : la liberté de parole pour elle, mais pas pour ses victimes ou leurs avocats.

Fondamentalement, rien n’a changé. Le FN demeure un parti d’extrême droite, dont le président d’honneur vient d’être définitivement condamné pour « contestation de crime contre l’humanité » et dont la présidente actuelle va devoir s’expliquer devant la justice pour « incitation à la haine raciale ».

On comprend la complaisance de Marine Le Pen envers son père après sa condamnation. Comme lui, elle banalise l’occupation de la France par les nazis.


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