Les contrats aidés ne règlent pas le problème de l’emploi.

samedi 15 septembre 2012.
 

Communiqué de la Gauche Anticapitaliste

Contrats d’avenir pour les jeunes sans qualification et contrats de génération pour inciter les entreprises à coupler embauche d’un jeune en binôme avec le maintien à son poste d’un salarié âgé sont sur le tapis.

Le gouvernement Ayrault pense qu’avec la mise en orbite de ces deux promesses de campagne de F. Hollande, il tient une réponse à la montée du chômage et au mécontentement qui monte. Sauf qu’encore une fois, ce que le PS et EELV mettent en avant ce sont des emplois aidés c’est-à-dire financés pour partie par le budget de l’état, ce qui s’ajoute aux milliards d’exonération de cotisations sociales déjà accordées aux entreprises pour précisément les aider à créer des emplois.

Or, au lieu d’embaucher celles-ci licencient.

S’agissant des contrats d’avenir ils rappellent furieusement les emplois-jeunes avec une durée totale diminuée de 2 ans, une même promesse de formation, qui était la portion congrue des emplois-jeunes, et un financement par l’état à hauteur de 75%. Et au bout de 3 ans, quel avenir pour tous ces jeunes ? C’est le mystère.

Quant aux contrats de génération, le gouvernement promet 4000 euros d’aides par an pour les entreprises de moins de 300 salariéEs.

Ces deux contrats pourront peut-être permettre de dégonfler un peu les chiffres du chômage, à terme. Mais, le problème de fond demeure.

Les patrons, les actionnaires veulent, selon les cas, restaurer leur profit ou l’accroitre. En lien avec la politique d’austérité qui fait des ravages notamment dans l’Europe du sud, les patrons licencient, ferment les entreprise ou les délocalisent, comme ce patron en Haute-Savoie qui vient de décider de construire une entreprise au Maroc.

Air France, PSA, Doux, Sanofi, la liste est longue des plans de licenciement qui concernent aujourd’hui environ 90 000 salariéEs.

L’urgence c’est le vote d’un loi interdisant les licenciements en commençant par les entreprises qui font des profits.

L’urgence c’est la mobilisation des salariéEs dans les entreprises menacées et la convergence des luttes.

L’urgence c’est de manifester tous ensemble contre le pacte budgétaire européen, la règle d’or, synonyme de politiques d’austérité en Europe.

Le 6 septembre 2012.

1914... 2012 La jeunesse toujours sacrifiée


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