Dans chacune de nos réunions publiques de quartier, organisée dans des préaux d’écoles, nous rassemblons beaucoup de gens qui s’associent généralement en grand nombre à notre campagne. Le débat public que j’ai organisé le 30 mai dernier avec le candidat UMP (que l’on peut revoir sur ce blog dans un billet précédent) fut le principal évènement de cette campagne et il me vaut régulièrement des félicitations d’habitants qui y ont participé. Bref, vous l’avez compris, je suis satisfait et plutôt fier de ce que nous réalisons collectivement. Je m’emerveille de voir tous ces militants en action.. Le résultat lui, nous le découvrirons dimanche, mais l’expérience m’a appris qu’il faut toujours mener campagne avec la plus grande ambition, pour l’emporter car c’est cela qu’attendent nos concitoyens et ceux qui se mobilisent pour le Front de Gauche. Nous sommes une force majeure en capacité, si les électeurs le décident, de diriger le pays.

Nos réunions sur l’Ecologie et le logement, avec Mathieu Agostini et Ian Brossat, en début de semaine furent de grands succès dans deux autres quartiers (Bercy et dans le 20e). Hier soir encore, à l’école Lamoricière, dans le quartier de la Porte de Vincennes, la soirée que nous avons organisée, avec Catherine Chabot ma suppléante, une courageuse syndicaliste des Bluets et militante du PCF, en présence d’ Henri Pena-Ruiz sur « République et laïcité » fut aussi passionnante. Une cinquantaine de personnes du quartier étaient là, studieuses. Le débat de cette réunion de quartier qui a dur plus de deux heures, fut l’occasion de montrer en quoi, sur la question laïque, un député Front de Gauche est différent de tous les autres. Nous sommes les seuls à nous opposer aux subventions publiques de la Ville de Paris attribuées à des crèches confessionnelles alors qu’il manque tant de crèches publiques. Nous sommes les seuls dans le 12e à voter contre le fait que la Ville de Paris vende un terrain à un établissement scolaire confessionnel pour qu’il s’agrandisse, etc… Cette bataille est très concrète. Nous sommes les seuls à vouloir abroger le scandaleux Concordat d’Alsace-Moselle qui coûte chaque année 75 millions d’euros aux contribuables pour financer les salaires de curés, rabbins et pasteurs dans trois départements. J’arrête là. Il y aurait encore beaucoup à dire notamment dans la concurrence déloyale menée par les écoles privées contre l’école publique, depuis la loi Debré de 1959, qui devrait entraîner selon moi que l’on revienne au principe« A école publique, fonds publics, à école privée, fonds privés ».

Ce soir, après le délicieux Henri Pena-Ruiz j’accueillerai mon camarade et ami, l’économiste Jacques Généreux pour parler des solutions que nous proposons pour sortir de la crise financière. C’est à 19h30 au 53, rue de Wattignies. Venez nombreux. Ce sera notre dernière réunion publique pour le premier tour, puis vendredi, nous nous retrouverons place de la Nation en fin de journée. Au passage, je vous informe qu’à 18h30 je serai l’invité de Michel Field sur LCI dans son émission le « Oui – Non de Michel Field » durant laquelle je reviendrai sur la campagne nationale du Front de Gauche. Sitôt terminé, je partirai vers le 12e pour accueillir Jacques en espérant ne pas être trop en retard. Une campagne électorale est toujours une course contre la montre.

Je change à présent totalement de sujet (encore que...) pour dire quelques mots de la rage qui s’est emparée deMarine Le Pen contre Jean-Luc Mélenchon et son suppléant Hervé Poly.

Pour lire la suite, cliquer sur l’adresse URL portée en source de cet article (haut de page, couleur rouge).