17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie

vendredi 19 mai 2023.
 

La Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et transphobie (IDAHOT : « International Day Against HOmophobia and Transphobia ») est célébrée tous les 17 mai. Cette journée a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.

Comme chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, SOS homophobie organise ou participe ce 17 mai 2020 aux évènements suivants ’accès en cliquant sur l’adresse URL portée en source (haut de page, couleur rouge).

3) Journée mondiale de lutte contre l’homophobie 2023

Journée mondiale de lutte contre l’homophobie est célébrée le 17 Mai 2023. Cette initiative a été lancée par le Français Louis-Georges Tin, président du Comité IDAHO et la journée a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie la biphobie et la transphobie. L’homophobie est l’hostilité, explicite ou implicite, envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe.

La première journée a eu lieu le 17 mai 2005, soit 15 ans jour pour jour après la suppression de l’homosexualité de la liste des maladies mentales de la classification internationale des maladies publiée par l’Organisation mondiale de la santé, à savoir le 17 mai 1990. Depuis 2005, la journée IDAHO mobilise l’opinion publique sur les problèmes liés à l’homophobie et à la transphobie par le biais de colloques, de manifestations de rue ou d’événements artistiques.

La date du 17 mai a été choisie pour commémorer la décision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 1990, de retirer l’homosexualité de la liste des troubles du comportement. Lancée en 2005 et coordonnée au niveau international par le comité IDAHO, cette journée est aujourd’hui célébrée dans plus de 60 pays à travers le monde.

L’homophobie englobe donc les préjugés sur l’homosexualité et les discriminations envers ceux qui la pratiquent. Au sens large, l’homophobie peut être généralisée comme la peur, la haine, l’aversion, le harcèlement, la violence ou encore de la désapprobation intellectuelle intolérante envers l’ensemble de la communauté LGBT. L’homophobie peut aller jusqu’au meurtre ou, plus souvent, à la condamnation à mort institutionnalisée. (Avec matériel de la Wikipedia) Le texte "Journée mondiale de lutte contre l’homophobie" est tiré de www.chouette-calendrier.com

2) Rapport Annuel sur l’homophobie : les homophobes à la noce

A l’occasion de la Journée Internationale contre l’homophobie et la transphobie et pour la 17e année consécutive, SOS homophobie publie son Rapport sur l’homophobie. Basé sur les centaines de témoignages que l’association reçoit chaque année sur sa ligne d’écoute, son site internet ou lors d’événements, il constitue aujourd’hui la seule publication permettant de suivre, année après année, l’évolution de l’homophobie et de la transphobie en France.

Ainsi, l’édition 2013 atteste d’une augmentation sans précédent : près de 2000 témoignages reçus en 2012, soit 27% de plus qu’en 2011.

Si le débat autour du projet de loi « mariage pour tou-te-s » a libéré la parole homophobe, il a tout autant libéré la parole des victimes. En effet, 38% des témoignages reçus ont été enregistrés d’octobre à décembre 2012. Internet est le premier secteur concerné, avec une hausse de 159 % des témoignages reçus. Néanmoins la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie virtuelles ont des conséquences bien réelles. 40% de victimes supplémentaires nous ont fait part d’un mal-être profond dû au climat d’intolérance qui s’est répandu dans les rues de France mais aussi à l’homophobie latente dans les conversations les plus anodines.

Le débat de fin d’année ne doit toutefois pas occulter que l’homophobie, la biphobie et la transphobie sont des violences vécues au quotidien, toute l’année. Ainsi, 20% des victimes souffrent d’une homophobie commise dans leur entourage familial ou dans leur milieu professionnel. Alors que la famille doit être le premier lieu de sécurisation et de soutien et que le milieu professionnel est pourtant encadré, les formes de rejet de proches ne diminuent pas. Enfin, il faut déplorer le maintien du nombre d’agressions physiques rapportées à SOS homophobie : 1 agression tous les 3 jours.

La masse de témoignages reçus cette année ne saurait plus masquer qu’aucune catégorie des personnes lesbiennes, gays, bi-e-s, trans, n’est épargnée. SOS homophobie tient à prendre en compte les spécificités des violences commises à l’encontre de chaque population. C’est pourquoi, en plus de ses chapitres dédiés à la lesbophobie et à la transphobie, le Rapport Annuel s’enrichit d’un chapitre sur la gayphobie et d’un autre sur la biphobie. Le premier poursuit l’analyse de l’homophobie sous le prisme du genre, les stéréotypes sexistes étant souvent à la base du rejet des homosexuel-le-s. Le deuxième se penche sur une orientation sexuelle encore invisibilisée et victime de nombreux clichés. Il est concomitant avec la sortie des premiers résultats d’une enquête nationale sur la bisexualité que SOS homophobie a réalisé en partenariat avec les associations Bi’Cause, le MAG Jeunes LGBT et Act-Up Paris.

1) Le Parti de Gauche s’engage en faveur de l’égalité des droits pour les personnes LGBT : lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et transgenres.

Le programme du Front de Gauche « L’humain d’abord » propose un projet de République sociale, universaliste et émancipatrice, fondée sur l’intérêt général, la laïcité et l’égalité des droits pour tous les groupes discriminés par l’Etat ou par la société, dont les personnes LGBT. La crise économique aggravée par l’Europe austéritaire est le terreau des idéologies du rejet de l’autre, au mépris des solidarités collectives. Dans ce contexte, le Front de Gauche est un rempart contre les positions réactionnaires, inégalitaires, patriarcales et homophobes que partagent sans complexe l’UMP et le FN. La défaite de Sarkozy, le 6 mai, a certes ouvert l’espoir d’une société d’égalité des droits mais avec quel contenu et quel calendrier ?

Les candidats du Parti de Gauche s’engagent, s’ils sont élus députés, à faire voter une loi d’égalité des droits et de lutte contre toutes les discriminations, d’ici le 4 août 2012, date anniversaire de l’abolition des privilèges. Cette loi permettra notamment de garantir l’égalité réelle : liberté de déterminer son identité de genre à l’état civil, mariage pour tou-te-s, droits sociaux du Pacs, droits des couples étrangers et binationaux, asile, homoparentalités (ouverure de l’adoption par les couples homosexuels et de la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes ayant un projet parental), non discrimination systématique pour le don du sang, et en faveur de politiques actives contre les discriminations à l’école, au travail, dans l’accès au logement, dans l’espace public et sur Internet...

Le Parti de Gauche s’engage à s’opposer aux politiques d’austérité, qu’elles soient « de droite » ou « de gauche » parce qu’elles rendent illusoire toute égalité réelle pour les LGBT. Il n’y aura pas d’avancées effectives sans engagement de l’Etat et des services publics. Autrement, comment lutter contre l’homophobie ou la transphobie à l’école ou au travail, sans en donner les moyens à l’Education et aux Inspections du travail, et sans défendre l’unité du Code du travail (la loi supérieure aux contrats) ? Quelles actions de santé sexuelle possibles, préventions et soins, sans allouer des moyens à la santé publique et sans abroger immédiatement les franchises médicales ? Comment faire valoir ses droits sans moyens pour la Justice ?

Au Front de Gauche, nous faisons le choix d’une autre politique, celle des « Jours heureux » pour toutes et tous !


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