Une nouvelle arme de la finance contre la France

lundi 16 avril 2012.
 

2) Le danger d’une nouvelle attaque de la finance

J’ai lancé l’alerte hier contre la création d’un nouvel instrument financier de chantage contre la dette de l’Etat français.

Je me réjouis de voir qu’une prise de conscience commence et se traduit par plusieurs de position dans mon sens. Je note que M. Jouyet président de l’AMF me donne raison pour dénoncer le danger.

Je m’étonne du silence de Nicolas Sarkozy qui a pourtant voix au chapitre comme président de la République française.

J’adjure François Hollande de comprendre le danger et d’entendre ma stratégie d’affrontement avec la finance qui nous menace.

1) Nouvel instrument pour faire de l’argent sur le dos de notre peuple

Pendant que Sarkozy et Hollande se font des querelles de mots sur la finance, celle-ci vient de s’offrir un nouveau pouvoir considérable en France. Je condamne la création annoncée pour lundi 16 avril prochain d’un nouvel instrument spéculatif contre la dette française. Lancé par la bourse de Francfort sur le Marché européen des produits dérivés, ce "contrat à terme sur les obligations d’Etat françaises" va offrir des moyens considérables aux spéculateurs pour attaquer notre pays.

Ce nouvel instrument pour faire de l’argent sur le dos de notre peuple a aussitôt été saisi par les banksters qui ont déjà déclenché la crise de 2008 aux USA puis celle de la dette en Europe, comme les banques anglo-saxonnes Morgan Stanley et Barclays Capital.

Face à ce nouveau coup de force de la finance contre notre pays, je m’étonne du silence de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement pourtant si prompts à agiter la menace des marchés financiers contre la gauche.

J’invite François Hollande à prendre conscience du danger qui menace et à rejoindre ma stratégie de combat. Je préviens que si je suis élu, ces contrats seront interdits comme toutes les ventes à découvert et les CDS non adossés. Je préviens que des poursuites seront engagées contre ceux qui ont préparé ou facilité la mise en place de ces mesures contre les intérêts économiques fondamentaux de la nation (article 410-1 du code pénal).

Jean-Luc Mélenchon


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