Saint-Nazaire, une ville ouvrière qui se bat et où il fait bon vivre

dimanche 26 février 2012.
 

Le Parti de Gauche condamne fermement les propos de l’article sur Saint-Nazaire paru dans le Figaro du 15 février dernier.

L’auteur réussit à commettre un article mêlant inexactitudes et amalgames scandaleux. Selon lui, la ville de Saint Nazaire serait devenu une sorte de Chicago, plaque tournante d’une nouvelle « french connection », peuplée de dealers, d’alcooliques, de chômeurs oisifs, de syndicalistes loubards et de policiers, façon cow boys « calibre à la ceinture », « lunettes à la Polnaref » et brigadier chef ancien top modèle.

Nous vivons dans une toute autre ville que celle décrite dans cet article, une ville marquée par le chômage, la pauvreté, la précarité, les fermetures d’entreprises, une concurrence acharnée entre sous-traitants. Mais Saint Nazaire est, avant tout, une ville ouvrière qui se bat pour l’emploi, la protection sociale, des salaires décents pour tous et pour « un même site, un même statut, à travail égal, salaire égal ».

Notre ville est, depuis 2009, le laboratoire de la criminalisation du mouvement social où les manifestants sont raflés par dizaines et condamnés lourdement comme nulle part ailleurs en France.

Contrairement à ce qu’écrit ce journaliste, notre ville est globalement calme, on se déplace dans ses quartiers même ses quartiers ouest sans crainte et il y fait bon vivre, en tout cas pas plus mal qu’ailleurs, même si ceux qui sont au chômage ou précaires sont dans les mêmes galères qu’ailleurs.


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