Textes pour l’universalisme, l’internationalisme, la fraternité humaine (Goethe, Flaubert)

mardi 18 décembre 2007.
 

1) Citoyen du monde (chanson de Fred Alpi)

Je suis né près d’un lac au milieu des forêts

Dans un village où chaque chemin me connaît

En haut de la montagne je vais tous les matins

Répondre à l’appel de ses horizons lointains

Quand je regarde le lac et ses reflets curieux

Miroir de l’Univers où je plonge les yeux

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Je suis un homme libre

Sur le bord d’un ravin

En fragile équilibre

Maître de mon destin

Je suis... Citoyen du Monde

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Chaque fois que je vole tout autour de la Terre

Je suis surpris qu’existent encore des frontières

Elles étouffent pourtant les pourquoi les comment

Les idées qui ne vivent qu’avec le mouvement

Quand je regarde la mer où nagent les dauphins

Miroir de l’Univers où je trempe les mains

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Je suis un homme libre

Sur le bord d’un ravin

En fragile équilibre

Maître de mon destin

Je suis... Citoyen du Monde

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Des horizons lointains sont au bout de la rue

J’ai écarté les mains pour retrouver la vue

Déjà quelques héros abattent les barrières

Il semble qu’enfin mon esprit se libère

Quand je regarde le ciel où volent les corbeaux

Mémoire de l’Univers où je trouve mes mots

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Je suis un homme libre

Sur le bord d’un ravin

En fragile équilibre

Maître de mon destin

Je suis... Citoyen du Monde

2) La patrie, c’est la terre (Gustave Flaubert)

Laisse là ta patrie, ta religion, ta province...

La patrie, c’est la terre, c’est l’univers,ce sont les étoiles, c’est l’air, c’est la pensée, c’est à dire l’infini dans notre poitrine.

Les querelles de peuples m’intéressent peu...

Je ne suis pas plus moderne qu’ancien, pas plus Français que Chinois. Je suis le frère en Dieu de tout ce qui vit, le concitoyen de tout ce qui habite le grand hôtel garni de l’univers...

L’idéal n’est fécond que lorsqu’on y fait tout entrer... C’est un travail d’amour et non d’exclusion.

Gustave Flaubert (Correspondance 1846- 1858)

3) L’art et la science appartiennent au monde entier (Goethe)

Il n’y a point d’art national, point de science nationale : l’art et la science appartiennent comme toute chose excellente au monde entier, et ils ne peuvent faire des progrès que par l’action mutuelle, générale et libre de tous les contemporains, jointe à l’étude constante de ce qui nous reste et de ce que nous connaissons du passé.


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