L’union des respectables se fera sans nous !

vendredi 16 décembre 2011.
 

L’émission « Des paroles et des actes » (France 2) a révélé, ce jeudi soir 8 décembre, le visage d’un réactionnaire parfumé.

Bayrou a déroulé son programme : attaques systématiques contre les mesures de gauche comme les 35 heures, austérité plus violente encore qu’avec Sarkozy, eurobéatitude libérale permanente.

Face à lui, A.Montebourg n’aura servi qu’à une seule chose : démontrer que le programme de F.Hollande est "Bayrou compatible" . La seule opposition qu’il a portée fut l’idée de protectionnisme, qui justement n’est pas dans le programme du candidat socialiste mais dans celui du Front de gauche.

Le terrain est donc prêt pour qu’entre gens « raisonnables et respectables » (dixit F.Bayrou), l’union sacrée autour de l’austérité puisse se faire. En effet, ce sera sans le Front de gauche !

Jean-Luc Mélenchon

2 Jean-Luc Mélenchon dénonce le "trait d’union" PS-Centre

Le candidat du Front de gauche à la présidentielle a reproché mardi à François Hollande de vouloir relier centristes et gauche, ce qui ne peut aboutir qu’à "un divorce à gauche", répétant que lui-même ne participerait pas à un gouvernement comprenant des centristes.

"Quand François Hollande tend la main à François Bayrou", il "tranche d’une manière incroyable un débat constant des socialistes au cours des 15 dernières années", a déclaré sur France Inter Jean-Luc Mélenchon. Ce débat "consiste à dire : pas d’alliance avec le centre, alliance à gauche". "J’ai dit depuis le début, au nom du Front de gauche : nous n’irons pas dans un quelque gouvernement que ce soit où il y aura des centristes", a averti l’eurodéputé. "François Hollande propose de faire un trait d’union entre le centre et le Parti socialiste dont il sait qu’il aboutit à un divorce avec la gauche", a insisté le candidat du Front de gauche à l’Élysée. "Cette orientation politique conduit tout droit à des Papandréou et des Zapatero, une politique d’austérité de gauche qui finit au même résultat que l’austérité de droite", selon lui. "La gauche ne peut se rassembler que sur des éléments de programme, non pas sur des apparences", a-t-il plaidé.

Pour discuter de ce programme, il y a "deux méthodes. Une, mauvaise, qui a consisté à faire un accord sur un coin de table", ce qui "donne lieu à un chaos programmatique et idéologique total", a-t-il observé à propos de l’accord PS-EELV, en se réjouissant que le candidat PS s’en dégage en partie : "Heureusement, parce que sur certains points, c’est de la folie, je pense en particulier à la question du droit de veto" à l’ONU. Et l’autre méthode "c’est le débat public. Je renouvelle l’offre de débat public", a dit Jean-Luc Mélenchon.


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