Sarkozy fauteur de chômage. Nouvelle hausse massive en octobre. Record historique absolu

vendredi 2 décembre 2011.
 

Le record historique du chômage : 5 millions, Sarkozy est allé le chercher avec ses dents

Surtout, surtout que Sarkozy ne vienne pas dire que ce n’est pas sa faute ou qu’il lutte contre ! Comment ose t il faire campagne et aller se faire prendre en photo en serrant les mains d’ouvriers pour se faire ré élire ? Rarement président sortant n’aura eu un bilan aussi catastrophique et haïssable. La honte devrait le pousser à démissionner et à passer la main. Mais non, il plastronne. Car il espère, d’ici 2012, avec ses cinq grands patrons de presse complices, Dassault, Pinault, Arnaud, Lagardère, et Bouygues réussir à tromper, à mentir, à tricher sur ses vraies responsabilités.

Huit millions de pauvres. Trois millions de précaires. Trois millions de temps partiels. Cinq millions de chômeurs. 50 % des 23 millions de salariés occupés gagnent moins de 1580 euros.

Et une inégalité voulue, orchestrée, avide, sans précédent : la France n’a jamais été aussi riche, au 3e rang mondial des millionnaires. La richesse par adulte en France a triplé mais, en dépit ou grâce à la « crise », ces gains ont été concentrés en 2009, entre les patrons du CAC 40 qui ont gagné en moyenne 190 fois le Smic, les grandes entreprises françaises qui ont surmonté la crise avec une explosion de leurs profits dés 2010, les 10 plus grosses fortunes amies de Sarkozy qui possèdent à elles seules 14,2 millions d’années de Smic, les 100 plus gros contribuables qui se partagent 3 milliards d’euros par an, les 5 % de la population qui possèdent 50 % du patrimoine. Et pas besoin de travailler pour les amis parasites de Sarkozy : les 100 Français les plus riches se sont partagés, sans rien faire, en 2010 un revenu fiscal de 2,8 milliards d’euros, constitué à 94 % de revenus de leur capital.

Sarkozy, c’est un concentré de la haine des riches exacerbée et rapace contre le peuple. Il est le serviteur le plus dévoué et le plus féroce des actionnaires. C’est pour leur plaire qu’il a oeuvré à dépasser le record de chômeurs. Non seulement il a donné 110 milliards de cadeaux fiscaux aux plus fortunés, aux rapaces du Fouquet’s, chaque jour à ses amis les banquiers et du CAC 40, mais il a organisé l’économie de telle façon qu’il a réussi à augmenter le nombre de chômeurs officiels à 4 459 000 (+ 500 000 de sans droits). Délibérément car il sait que c’est la meilleure façon de faire pression sur l’emploi et les salaires.

Sarkozy attise le cancer du chômage par toutes les mesures qu’il prend, puis ensuite, il s’attaque aux chômeurs eux-mêmes à leurs droits, à leur dû, à leur assurance. Et il en profite pour développer comme Le Pen la haine des « étrangers » comme si c’étaient eux qui prenaient le boulot des Français. Il cultive autant qu’il peut avec TF1 l’insécurité qui résulte de 45 % de chômage provoqué, attisé, dans les banlieues.

C’est Sarkozy, dans sa campagne électorale de 2007, qui voulait la déréglementation boursière, qui militait pour les subprimes, les prêts hypothécaires, et c’est ce monde, le sien, qui nous a entraîné dans la crise de la dette.

Ce sont les centaines de milliards donnés aux banques dés 2008 plutôt qu’aux salaires et à l’emploi qui ont abreuvé les spéculateurs jusqu’à l’effondrement d’aujourd’hui. La façon dont Sarkozy et Merkel, année après année, 2009, 2010, 2011 mois après mois, cèdent aux banksters, aboutit aujourd’hui à mettre en grave péril l’Europe et l’euro.

Toutes les réponses de Sarkozy aggravent la crise : il développe la rigueur tout azimut, détruit le droit du travail, casse la protection sociale, la retraite, la santé, les écoles, les équipements collectifs, brade l’électricité, le gaz, la fonction et la sécurité publique. Il va même y avoir des « trains privés » bientôt, le comble de la bêtise archaïque absurde. Les services privés sont plus couteux que les services publics car ils « siphonnent » le fric pour les actionnaires, comme en témoignent les « ententes » entre les différents groupes « piranhas » du téléphone, les cliniques et laboratoires privés, les maisons de retraite privées…

Avec Fillon, Bertrand chaque jour, ils enlèvent des droits, rognent les congés maladies, les indemnités, le remboursement des médicaments, ils désorganisent les durées du travail. Ce sont eux qui ont fait une loi TEPA pour pousser aux heures supplémentaires ceux qui avaient un boulot au détriment de ceux qui n’en ont pas. Ce sont eux qui ont de facto poussé à une durée du travail réelle moyenne de 42 h au lieu de la durée légale à 35 h. Ce sont qui poussent l’Europe à adopter la semaine de 65 h. Ce sont eux qui imposent ainsi un partage féroce du travail inégal, injustifié entre sans travail, sous travail à temps partiels et sur travail.

Ce sont eux qui bloquent les salaires bruts et nets, le SMIC, paralysant l’économie, taxant n’importe quoi, les boissons sucrées et les mutuelles de santé, les indemnités des accidentés du travail, et les jours de maladie. Les salariés ne peuvent plus consommer même des produits de base et l’économie se délite de ne pouvoir trouver de consommateurs pour ce qui se fabrique encore. Dans notre fabuleux pays riche, cinquième puissance du monde, le 10 du mois, des millions de gens n’ont plus que des pâtes à manger.

Voilà qu’ils veulent encore plus de flexibilité, alors qu’elle règne déjà de façon meurtrière dans le travail, alors qu’il y a un milliard d’heures supplémentaires impayés, l’équivalent de 600 000 emplois. Suicides au travail, burn out, accidents, maladies professionnelles augmentent.

Du travail, il y en a pour tout le monde, il faut des infirmières, des médecins, des professeurs, des ingénieurs, des informaticiens, des chercheurs, des ouvriers d’industrie, du bâtiment, du transport, des services de toutes sortes… Mais Sarkozy raréfie le travail exprès, supprime les indispensables fonctionnaires, asphyxie les associations, restreint tous les investissements et crédits en laissant les banques continuer sur notre dos à jouer à l’économie casino, à spéculer, à dilapider dans les îles Caïman.

Au lieu de s’en prendre à la gigantesque fraude fiscale il s’en prend à la dérisoire « fraude sociale ». Au lieu d’imposer les fortunes accumulées, les 5 % de riches qui possèdent 50 % du patrimoine, il envisage une « TVA sociale » à payer par les salariés. Au lieu d’augmenter les cotisations sociales, il envisage de les supprimer. Au lieu d’augmenter massivement les salaires, il persiste à « baisser le coût du travail » (qui a déjà perdu de façon insensé 10 points en faveur des profits).

Sarkozy refuse de contrôler les échanges, supprime les services de douanes, il refuse de lutter contre le dumping social en Europe. Il est opposé à tout SMIC européen. Il refuse tout contrôle sur les licenciements boursiers, spéculatifs, abusifs. Il a même inventé la sinistre « rupture conventionnelle » qui a fait perdre leur emploi, sans motif, à 600 000 salariés en trois ans.

Il refuse de séparer banques de dépôts et d’affaires, il refuse d’interdire les ventes d’actions à découvert. Il laisse se désertifier le pays, il a livré nos industries métallurgiques Arcelor à Mittal, il laisse fermer les entreprises les plus performantes, et même les PME pourvu que ça arrange banques et spéculateurs, il n’a fait que baisser l’impôt sur les sociétés, la taxe professionnelle, il laisse Total empocher 14 milliards de bénéfices, jamais les dividendes n’ont été aussi grassement versés.

Il n’y a pas de pardon pour pareil bilan, Sarkozy n’est pas l’homme qui lutte contre la crise, il fait semblant, il la crée, il la nourrit, il l’aggrave, il essaie sciemment de s’en servir au mieux pour décourager, faire peur, et se ré imposer, Sarkozy c’est à la fois le fléau du chômage incarné, de la pauvreté, de la misère, la sangsue des riches et des rentiers.

Gérard Filoche


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