Agnès Bihl, chanteuse, participe au comité 
de campagne du Front de gauche

jeudi 19 avril 2012.
 

Celle dont Charles Aznavour disait qu’elle chantait des textes « portant un mélange de pessimisme joyeux et d’optimisme désespéré », 
a choisi de s’engager, au côté d’autres, dans le 
comité 
de campagne du Front de gauche.

Quel sens donnez-vous à votre engagement 
dans cette campagne électorale ?

Agnès Bihl. En fait, je n’ai pas le sentiment de quitter la scène artistique pour retrouver la scène politique  ; pour moi, qui ai toujours fait des chansons engagées, impliquées, je me sens concernée en tant que femme, citoyenne, chanteuse, par tout ce qui se passe autour de moi. Le rôle accordé ces derniers temps à la culture se réduit comme peau de chagrin, le rôle accordé à l’éducation également, et ça m’inquiète, moi, qui suis aussi une maman.

Pourquoi le Front de gauche en particulier  ?

Agnès Bihl. Parce que c’est une organisation qui ose
 la réflexion de gauche, qui n’a pas peur de la vraie gauche. Il me semble que c’est un lieu où l’on n’est pas obligé d’adhérer, d’être encarté pour participer. 
On peut venir en tant que citoyen, tout simplement. 
Et cela rejoint des collectifs que je soutiens de longue 
date, comme le DAL, la Ligue des droits de l’homme 
ou RESF. On n’a pas forcément besoin d’une carte 
pour se battre !

Comment entendez-vous vous engager au sein 
du conseil national de campagne ?

Agnès Bihl. Je compte m’intéresser en priorité aux questions sociales et de culture  ; mais je ne suis pas venue seulement pour proposer des choses, j’y viens pour écouter, apprendre des réflexions d’autres corps 
de métier, d’horizons qui n’ont pas la même vie que moi. Parce que c’est comme cela que l’on avance dans la vie, en s’ouvrant aux autres.

Agnès Bihl sera les 8 et 15 novembre au Zèbre de Belleville, 
63, boulevard de Belleville, Paris, 20e

Entretien réalisé par Mina Kaci, L’Humanité


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