Le sionisme est aussi une aventure de colonisation et d’ethnicide : quelques citations

samedi 29 septembre 2018.
 

« Chassez la population pauvre au-delà de la frontière en lui refusant du travail.

Le processus d’expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection. »

Théodore Herzl,fondateur de l’Organisation Sioniste Mondiale, parlant des Arabes de Palestine,

"Complete Diaries", note du 12 juin 1895.


« Les anciens dirigeants de notre mouvement nous ont laissé un message clair : donner à Eretz Israël la terre qui va de la mer au Jourdain, et ce pour les générations futures, pour l’immigration "aliya" et pour les personnes juives, toutes celles qui seront rassemblées dans ce pays »

Déclaration de l’ancien Premier Ministre Yitzhak Shamir, lors d’un service mémorial des anciens partisans du Likoud à Tel Aviv, en novembre 90.

Jerusalem Domestic Radio Service.


« Nous devons chasser les Arabes et prendre leur place »

David Ben Gourion, futur Premier Ministre d’Israël,

1937, "Ben Gurion and the Palestine Arabs", Oxford University Press, 1985.


« Nous sommes sortis, accompagnés par Ben Gourion. Allon a répété sa question : "Que devons-nous faire avec la population palestinienne ? "Ben Gourion a levé sa main dans un geste qui voulait dire : Mettez-les dehors »

Yitzhak Rabin, version censurée des mémoires de Rabin, publiée dans le New York Times, 23 octobre 1979.


« Nous devons tuer tous les Palestiniens, à moins qu’ils ne soient résignés à vivre comme des esclaves. »

Président Heilbrun, du Comité pour la réélection du Général Shlomo Lahat, le maire de Tel-Aviv, octobre 1983.


« Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l’intimidation, la confiscation des terres et l’arrêt de tous les services sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe »

Israel Koenig,

"The Koenig Memorandum", soumis au premier ministre israélien en avril 1976.


« Nous devons réduire la population arabe à une communauté de coupeurs de bois et de serveurs »

Uri Lubrani, conseiller spécial de Ben-Gourion aux Affaires Arabes, 1960. Tiré de "The Arabs in Israel" de Sabri Jiryas.

Description de Rabin au sujet de la conquête de Lydda après l’achèvement du plan Dalet.


« La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone. C’est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d’une puissance indépendante de la population locale, tel un mur d’acier capable de résister à la pression de la population locale. Ceci est notre politique à l’égard des Arabes »

[...] « Une réconciliation volontaire avec les Arabes est hors de question, que ce soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous en fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou d’empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE.

Le Sionisme est une aventure de colonisation et c’est pour cela qu’elle est dépendante d’une force armée »

Vladimir Jabotinsky, fondateur du courant révisionniste le plus réactionnaire dit Révisionnisme sioniste (précurseur du Likoud), The Iron Wall, 1923


« Des villages juifs ont été construits à la place de villages arabes. Vous ne connaissez même pas le nom de ces villages arabes, et vous n’êtes pas à blâmer parce que les livres de géographie n’existent plus. Non seulement ils n’existent plus, mais les villages arabes non plus. Nahlal s’est érigée à la place de Mahlul, Kibbouz Gvat à la place de Jibta, Kibbouz Sarid à la place de Huneifis, et Kfar Yehushua à la place de Tal al-Shuman. Il n’y a pas un seul endroit dans ce pays qui n’ait pas eu auparavant une population arabe »

Moshe Dayan, s’adressant au Technion, Haifa, reporté dans Haaretz, 4 avril 1969.


« La préparation à la guerre est imminente, mais il est de la responsabilité de l’armée israélienne de continuer à se battre pour atteindre le point ultime, celui de la création d’un Empire Israélien »

Moshe Dayan (Ministre israélien de la défense et des affaires étrangère), 12 février 1952. Radio "Israël."


En 1899, Davis Triestsch écrit à Herzl :

« Je vous suggère de venir pour le programme de "Grande Palestine" avant qu’il ne soit trop tard. Le "Programme de Bâle" doit contenir le mot "Grande Palestine" ou "Palestine et ses pays voisins" autrement cela n’a pas de sens.

Vous ne pouvez pas amener 10 millions de Juifs dans un pays de 25’000 km2 »


« La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s’efforcer de mener à bien : du Nil à l’Euphrate »

David Ben Gourion, futur Premier Ministre d’Israël, 1937, "Ben Gurion and the Palestine Arabs", Oxford University Press, 1985.


« Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela les intéresse-t-il ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et avons volé leur pays. Pourquoi devraient- ils l’accepter ? »

David Ben Gourion , le premier "Premier ministre israélien", cité par Nahum Goldmann dans Le Paradoxe Juif, p. 121.


L’un des slogans les plus persistants et trompeurs du sionisme a été créé par Israël Zangwill il y a presque 100 ans : La Palestine était « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ».


« Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre »

« Il n’y a jamais rien eu de tel puisque les Palestiniens n’ont jamais existé » Golda Maier Premier Ministre Israélien, 15 juin 1969


« C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui sont oubliés avec le temps. Le premier de ces faits est qu’il n’y a pas de sionisme, colonisation ou Etat juif sans l’éviction des Arabes et l’expropriation de leurs terres »

Yoram Bar Porath, Yediot Aahronot, 14 juillet 1972.


« La seule solution est Eretz Israël [Grand Israël] ou au moins Eretz Israël Ouest (toutes les terres à l’ouest du Jourdain), sans les Arabes. Il n’y a pas d’espace pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, une seule tribu »

Joseph Weitz, Directeur du Fond National Juif, l’agence sioniste chargée d’acquérir les terres de Palestine, Circa 194. Machover Israca, 5 janvier 1973 p. 2.


« La préparation à la guerre est imminente, mais il est de la responsabilité de l’armée israélienne de continuer à se battre pour atteindre le point ultime, celui de la création d’un Empire Israélien »

Moshe Dayan (Ministre israélien de la défense et des affaires étrangère), 12 février 1952. Radio "Israël."


« Des villages juifs ont été construits à la place de villages arabes. Vous ne connaissez même pas le nom de ces villages arabes, et vous n’êtes pas à blâmer parce que les livres de géographie n’existent plus. Non seulement ils n’existent plus, mais les villages arabes non plus. Nahlal s’est érigée à la place de Mahlul, Kibbouz Gvat à la place de Jibta, Kibbouz Sarid à la place de Huneifis, et Kfar Yehushua à la place de Tal al- Shuman. Il n’y a pas un seul endroit dans ce pays qui n’ait pas eu auparavant une population arabe »

Moshe Dayan, s’adressant au Technion, Haifa, reporté dans Haaretz, 4 avril 1969.


« Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l’intimidation, la confiscation des terres et l’arrêt de tous les services sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe » Israel Koenig,

"The Koenig Memorandum", soumis au premier ministre israélien en avril 1976.


« Nous devons chasser les Arabes et prendre leur place »

David Ben Gourion, futur Premier Ministre d’Israël, 1937, "Ben Gurion and the Palestine Arabs", Oxford University Press, 1985.


« La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s’efforcer de mener à bien : du Nil àl’Euphrate »

David Ben Gourion, futur Premier Ministre d’Israël, 1937, "Ben Gurion and the Palestine Arabs", Oxford University Press, 1985.


« Nous devons tout faire pour assurer qu’ils [les Palestiniens] ne reviennent jamais »

« Les vieux mourront et les jeunes oublieront »

David Ben-Gourion, dans son journal, 18 juillet 1948, cité dans Michael Bar Zohar’s Ben-Gurion : the Armed Prophet, Prentice-Hall, 1967, p. 157.


« La seule solution est Eretz Israël [Grand Israël] ou au moins Eretz Israël Ouest (toutes les terres à l’ouest du Jourdain), sans les Arabes. Il n’y a pas d’espace pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, une seule tribu »

Joseph Weitz, Directeur du Fond National Juif, l’agence sioniste chargée d’acquérir les terres de Palestine, Circa 194. Machover Israca, 5 janvier 1973 p. 2.


« Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine, lorsque l’attention du monde s’est focalisée sur ce pays, pour mettre à exécution des expulsions massives parmi les Arabes des Territoires »

Benyamin Netanyahu, alors Député israélien au Ministère des Affaires étrangères, ancien Premier ministre d’Israël, s’exprimant devant des étudiants à l’Université de Bar Ilan, Tiré du journal Israélien "Hotam", 24 novembre 1989.


« Les Palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent »

Ehud Barak, alors Premier Ministre israélien, 28 août 2000.

Reporté dans le Jerusalem Post 30 août 2000


« La menace [palestinienne] est invisible comme un cancer (...). Il y a toutes sortes de solutions aux manifestations cancéreuses. Certains diront qu’il est nécessaire d’amputer les organes [atteints]. Pour le moment j’applique la chimiothérapie ».

Moché "Bougui" Yaalon, chef d’étatmajor israélien. Interview du 30 août 2002 au quotidien Haaretz repris par Le Monde 3 septembre 2002.


Prémonitoire ?

« Nous devons nous préparer à l’offensive. Notre but est d’écraser le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous à déstabiliser. Nous devons y établir un état chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie et la Syrie tombera. Ensuite nous bombarderons et partirons prendre Port Saïd, Alexandrie et le Sinaï »

David Ben-Gourion, mai 1948, à l’Etat major général. Tiré de « Ben-Gurion, A Biography", par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York, 1978


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