Grandange : encore une promesse de N. Sarkozy non tenue (article national PG)

mercredi 21 septembre 2011.
 

L’annonce de la fermeture du dernier haut fourneau de l’usine de Florange, en Lorraine, a fait l’effet d’un véritable traumatisme !

Et pourtant, qui ne se souvient de la promesse du chef de l’état le 4 février 2008 à Gandrange, « Avec ou sans Mittal, l’État investira dans Gandrange ! ». Puis, lors d’une seconde visite, N. Sarkozy avait eu le toupet de dire au salariés « A ma place, peu de monde se serait engagé comme moi je l’ai fait sur ce dossier. Je reviendrai ! ». On voit le résultat ! Le premier four est toujours à l’arrêt, et le second sera fermé le 3 octobre prochain, pour une durée indéterminée. L’histoire nous rappelle ce que cette seconde fermeture annonce !

Après la mise au chômage partiel, le reclassement ou la mutation des 575 salariés en 2008 (sans compter les salariés des entreprises sous-traitantes) lors de la fermeture du premier four, ce sont aujourd’hui près de 1 millier de femmes et d’hommes qui vont connaître, le licenciement (immédiat pour les intérimaires) le chômage partiel, la mutation, ... ! Pourtant Arcelormittal a engrangé plus d’un milliard de bénéfices l’an dernier.

Le Parti de Gauche refuse la désindustrialisation de notre pays sur l’autel des profits. Il est inimaginable que nous ne disposions plus d’aucune capacité de produire de l’acier. Le Parti de Gauche exige l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits. Le Parti de Gauche rappelle également que tant que les salariés n’auront pas de droits nouveaux dans les entreprises, la rapacité des actionnaires n’aura aucune limite.

ArcelorMittal à Florange (Moselle) : Les syndicats mobilisent, la direction minimise


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