Chute de Kadhafi (réactions PG, PCF, NPA, LO, PS)

jeudi 8 septembre 2011.
 

1) Chute du régime tyrannique de Mouammar Kadhafi (communiqué PG national)

Le Parti de gauche se réjouit de la chute du régime tyrannique de Mouammar Kadhafi.

Une transition démocratique doit maintenant avoir lieu qui préserve l’intégrité et la souveraineté du peuple libyen.

Le Parti de Gauche reste vigilant quant à la suite des événements.

L’Otan n’a rien à faire dans la construction de la Libye de demain. L’Otan doit respecter l’auto-détermination du peuple libyen et ne pas servir d’outil de l’accaparement des richesses du pays.

Kadhafi. La fin d’un despote, as des demi-tours contradictoires, après 42 ans de règne (3 articles)

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2) Libye : « personne ne regrettera Kadhafi » (PCF)

Avec la fin du régime de Kadhafi, que personne ne regrettera, après 6 mois de confrontation armée et de destructions considérables, vient le temps des questions.

Les espoirs légitimes de démocratie qui s’étaient exprimés à Benghazi tout au début, vont-ils pouvoir se concrétiser ? La guerre civile qui a profondément divisé le pays rendra-t’ elle possible l’installation d’une Libye unie dans un Etat de droit et un véritable progrès des libertés ?

Les risques de partition sont-ils vraiment surmontés ? Les inquiétudes demeurent.

La participation directe de l’OTAN, en particulier de la France et de la Grande-Bretagne, au côté du Conseil national de Transition (CNT), dans cette confrontation inter-libyenne permettra-t-elle à la Libye de gagner une vraie souveraineté notamment au sein du monde arabe et méditerranéen et vis à vis des pressions atlantistes ? Rien n’est moins sûr.

Des tractations diplomatiques discrètes étaient en cours en Tunisie, et réunissaient notamment des représentants du régime de Kadhafi et du CNT.

Les autorités françaises doivent maintenant en révéler le sens et les objectifs. Quels compromis politiques étaient négociés ?

Le Gouvernement français doit aussi préciser, pour la France, le coût total de cette guerre évaluée jusqu’ici à 1,2 millions d’euros par jour.

Enfin, la lumière doit être faite sur le nombre des victimes militaires et civiles.

Communiqué du Parti communiste français

Paris, le 21 août 2011.

3) KADHAFI TOMBÉ, AUX POPULATIONS DE DÉCIDER ! COMMUNIQUÉ DU NPA

Les 15 et 16 février dernier, après la chute de Ben Ali et de Moubarak, c’était au tour de la Libye de voir se développer un mouvement populaire contre une dictature vieille de 42 ans.

C’est l’arrestation d’un militant des droits de l’homme, à Benghazi, qui déclencha des émeutes pour exiger sa libération, avec comme réponse de Kadhafi une violente répression.

Ce fut l’effet inverse qui se produisit : la résistance, la libération de Benghazi du joug des représentants de Kadhafi et l’extension de la révolte aux villes et régions avoisinantes.

Les processus révolutionnaires en cours en Tunisie et en Egypte étaient passés par là et avaient donné le courage de résister à la répression.

Durant ces 6 derniers mois, la révolte s’est développée et en même temps, sous couvert d’une résolution de l’ONU, un mois plus tard, les pays membres de l’OTAN ont voulu s’accaparer le processus en cours par une intervention militaire aérienne. Le NPA a condamné cette intervention. Leurs objectifs étaient clairs : faire oublier leur soutien jusqu’au bout, passé et présent, aux dictatures en place, mettre la main sur un pays riche en ressources pétrolières et gazières.

La chute du dictateur Kadhafi est une bonne nouvelle pour les peuples. Le NPA est entièrement solidaire du processus révolutionnaire qui continue dans la région arabe. Pour achever ce processus les peuples auront besoin de vaincre les deux visages de la contre révolution : celui des dictatures, à commencer par celle de Bachar al Assad en Syrie, et celui de la confiscation de leur destin par les puissances impérialistes.

C’est une nouvelle vie qui s’ouvre pour le peuple libyen. La liberté, les droits démocratiques, l’utilisation des richesses dues aux ressources naturelles pour la satisfaction des besoins fondamentaux du peuple sont maintenant à l’ordre du jour.

Le 21 août 2011

4) Libye, un dictateur sanguinaire chancelle, par qui sera-t-il remplacé ? (Lutte Ouvrière)

En entrant dans la capitale, Tripoli, les rebelles libyens semblent avoir obtenu une victoire militaire décisive contre le pouvoir du dictateur Kadhafi, grâce à l’aide des grandes puissances. Rappelons que Kadhafi, il y a quelques mois encore, était un allié des Obama et Sarkozy qui osent se présenter aujourd’hui cyniquement comme des « champions de la liberté des peuples ».

Alors il est certain que le pouvoir que ces grandes puissances contribueront à mettre en place ne représentera en rien les intérêts des masses pauvres de Lybie. Et il est à souhaiter que celles-ci ne se laisseront pas duper et sauront faire entendre leur voix.

5) Libye : fin du régime dictatorial de Mouammar Kadhafi

Le Parti socialiste se réjouit de la fin du régime dictatorial de Mouammar Kadhafi. Cette victoire de la liberté sur l’oppression est d’abord celle des Libyens dont il salue le courage dans cette lutte. Il s’incline devant la mémoire de tous ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie.

Le Parti socialiste exprime également sa gratitude à l’égard de ceux qui se sont mobilisés pour aider le peuple libyen, notamment les militaires engagés dans les opérations de la coalition internationale.

Qu’il s’agisse de la condamnation de la visite de Mouammar Kadhafi à Paris en 2007 ou du soutien nécessaire à apporter pour protéger les Libyens d’une répression sanglante de la part d’un régime coupable d’exactions criminelles, le Parti socialiste a eu une attitude claire et responsable. Il a condamné sans relâche la tyrannie et exprimé dès le début sa solidarité avec les insurgés. Il a soutenu l’intervention de la coalition internationale, notamment celle de la France, autorisée par la résolution 1973 du Conseil de sécurité, afin de protéger la population civile de Libye.

Avec la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye entre dans une nouvelle période de son histoire. Beaucoup est à faire pour reconstruire le pays et, sur le plan politique, tout est à inventer.

Le Parti socialiste espère un retour rapide à la paix civile et au calme. Dès que possible, le Conseil national de transition devra adopter les mesures nécessaires pour engager la Libye sur la voie de la transition démocratique dans le respect de la souveraineté, de l’unité du pays, des libertés et des droits de l’homme ainsi que des intérêts de toutes les composantes de la société libyenne.

L’ensemble des acteurs internationaux, l’ONU, l’Union européenne, la Ligue arabe et l’Union africaine doivent se mobiliser pour aider les Libyens pour que la transition vers la démocratie devienne une réalité, notamment à travers des élections libres.

Après les fautes commises lors des révolutions tunisiennes et égyptiennes, la France doit être en première ligne pour que l’Europe soit au rendez-vous de la coopération pour accompagner le peuple libyen sur la voie de la démocratie et de la reconstruction du pays.

Communiqué

Bureau national du Parti socialiste


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