Le coordinateur fédéral de IU a déclaré à Séville que Zapatero « est passé de l’austérité au délogement, avec son lot de bénéfice pour les puissants et de matraques pour ceux d’en bas, pour les travailleurs et les travailleuses, pour les jeunes qui campaient à la Puerta del Sol » (Madrid). Il a accusé le Gouvernement du PSOE de « continuer à être fort avec les faibles et faible avec les forts ».

A propos des manifestations du 15 mai dernier à l’appel de la plateforme « Une démocratie Réel Maintenant », il a déclaré qu’il s’est rendue à celle de Madrid « comme un citoyen de plus », sans chercher à en être le protagoniste, car IU ne prétend pas « être le leader des jeunes de la Puerta del Sol », IU fait partie de ce mouvement parce que « les nôtres en font partie ». Il a ajouté que ces mobilisations sont « très importantes » et démontrent que « quelque chose bouge ». Il a également accusé la droite politique et médiatique d’essayer de « criminaliser » ce mouvement.

Lors du meeting de Séville, Cayo Lara a fait référence à la situation des jeunes hommes et femmes qui sont ceux qui » souffrent le plus de la crise », avec le chômage des jeunes le plus élevé d’Europe, la précarité et les terribles difficultés qu’ils ont à trouver un logement et être dans la possibilité de s’émanciper. La jeunesse actuelle est une des générations les mieux préparées de l’Histoire mais qui vit plus mal que leur parents.

Cayo lara a aussi évoqué la dispute pour la succession au sein du PSOE entre « la Ministre de la guerre et le Ministre de la matraque », Carmen Chacón et Alfredo Pérez Rubalcaba.

Pour sa part, Antonio Rodrigo Torrijos, candidat de IULV-CA (Izquierda Unida les verts-Convocation pour l’Andalousie NdT)à Séville a appelé au vote pour « stopper les spéculateurs de la brique sévillane et dire qu’ils ne passeront pas ». Selon Torrijos, à la différence du PSOE, IU « ne peut pas frauder parce que nous avons une éthique et des engagements contre les puissants et ceux qui ont séquestré la souveraineté populaire ». A cela, il a opposé les budgets participatifs à Séville auxquels particpent chaque année des dizaines de milliers de citoyens et de citoyennes comme « une autre façon de faire de la politique ».

Diego Valderas, coordinateur de IULV-CA, a présenté à Izquierda Unida comme « le vote d’espoirs de milliers de travailleurs et de familles », un vote pour « résoudre les problèmes de la majorité sociale ». Pour Valderas « il faut régénérer et rénover la démocratie pour que gagne le vote rouge, vert et violet ».

Traduit par le réseau de traducteurs du Parti de Gauche