Cantonales (Territoire de Belfort) PCF, PG et NPA à la même tribune Pour la transformation sociale

dimanche 20 mars 2011.
 

À l’invitation des candidats du Front de gauche et du Nouveau parti anticapitaliste qui font campagne commune, dans le Territoire de Belfort, trois intervenants extérieurs se sont exprimés, vendredi soir, à la Maison du Peuple.

Georges Ubbiali, membre de la coordination régionale du NPA, a pointé « le bilan catastrophique de Sarkozy dont le seul objectif est de nous faire payer la crise alors que banques et grandes entreprises annoncent de confortables bénéfices ».

Il a décrit une situation sociale « proche de celle de Zola ou de Dickens » pour les populations les plus fragiles, estimant que le scrutin cantonal devait être l’occasion de « dénoncer la liberticide réforme territoriale prévue en 2014, le délire sécuritaire, le recul de l’éducation, de la santé et du Grenelle de l’environnement ». Georges Ubbiali, maître de conférence à l’université de Dijon, décrète « l’état d’urgence nationale en France et la nécessité d’un programme de rupture pour contrer le Front national ». Il veut également « opposer une gauche de transformation sociale au social libéralisme incarné par le PS et ses alliés ».

Isabelle de Almeida, conseillère municipale de Dijon et membre du conseil national du parti communiste, a pour sa part, critiqué « l’appauvrissement des départements voulu par le gouvernement alors que les entreprises du CAC 40 ont fait 92 milliards de profits et que l’État se prive de 7,5 milliards en cadeaux fiscaux ». L’élue communiste défend l’idée d’une taxe professionnelle et d’un pôle public financier permettant les investissements des départements, entités menacées à ses yeux par la future réforme qu’elle juge antidémocratique. Pour Isabelle de Almeida, la solidarité nationale doit jouer à plein en matière de prestations sociales.

De son côté, Alexis Corbière, conseiller municipal en région parisienne et membre du secrétariat national du parti de gauche, appelle de ses voeux la poursuite dans les urnes du mouvement des retraites. Il fustige les sondages qui « ne servent qu’à créer une bipolarité de la vie politique » et établit des priorités : une répartition volontariste des richesses et un renforcement de tous les services publics. Suite aux interventions des candidats et des militants présents, empreintes d’inquiétudes et d’interrogations, Alexis Corbière s’est fait le chantre « d’une dynamique capable de rivaliser avec le Front national, contre la démoralisation mais créatrice d’un espoir face à la colère et au dégoût ».

François ZIMMER


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