Entretien avec les candidats du Front de gauche pour les cantonales de Saint-Vincent-de-Tyrosse, Denis Darricau et Céline Ferreira

dimanche 20 mars 2011.
 

« Sud Ouest ». Qui représentez-vous pour ces élections ?

Denis Darricau. Nous rassemblons les gens de sensibilité de gauche, les anticapitalistes et antilibéralistes. C’est-à-dire le Parti communiste français, le Parti de gauche, la Gauche unitaire et aussi toutes les personnes non encartées qui partagent nos idées. Nous sommes un groupe important, bien implanté dans les Landes. En tant que candidat, je suis élu adjoint au maire à Sainte-Marie-de-Gosse pour un troisième mandat. Je pars pour cette campagne, sollicité pour ma disponibilité, peut-être aussi ma notoriété. Je suis enseignant en technologie à Peyrehorade.

Quelles sont vos idées, vos projets pour le département ?

Une première chose, nous remettons en cause le libéralisme et estimons qu’un changement de société est nécessaire, surtout en matière de justice sociale. Le Département a la compétence du social, il le fait bien mais le désengagement de l’État est tel que les budgets baissent et qu’il faut suivre. Il faut faire revenir en arrière le gouvernement pour l’aide aux plus vulnérables, qui sont souvent en situation précaire. On voit que le patrimoine est bradé, cela doit cesser. Le service public, comme La Poste par exemple, doit rester entier, il ne coûte pas si cher en regard des services rendus. Nous ne voulons pas d’une paupérisation de la population. L’écart se creuse !

Y a-t-il d’autres points sur lesquels vous souhaiteriez faire bouger le Conseil général ?

Certainement, dans le département des choses ne vont pas. Il faudrait se recentrer sur les compétences obligatoires comme l’éducation. La ligne LGV coûte autant que six collèges ! Dans l’arrière-pays, la population augmente et il n’y a pas d’infrastructures, elles restent sur la côte. Il faut loger les gens, et pas dans des cités-dortoirs mais intégrer les nouveaux venus grâce aux services publics et aux associations par exemple. Cela évitera la ghettoïsation. On pourrait aussi parler du scandale de la RN 10, des difficultés pour faire venir la culture, le sport, maintenir les agriculteurs... Il faut que les gens votent pour la démocratie et que ce qu’on leur offre soit varié, pertinent et adapté à leurs besoins.


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