COGNAC-NORD Sylvie Mamet (PG FG) se bat pour « une gauche bien plus à gauche »

jeudi 17 mars 2011.
 

Elle cite Naomi Klein et son ouvrage de référence, « La Stratégie du choc ». Et tempête sans détour contre le « capitalisme aveugle qui écrase tout »... La candidate Front de gauche engagée sur le canton de Cognac-Nord, Sylvie Mamet, n’a pourtant pas le portrait type de la militante d’extrême gauche. La Lozérienne aux idées bien tranchées précise d’ailleurs d’entrée qu’elle n’est « pas une révolutionnaire »...

Titulaire d’un diplôme en psychopathologie clinique acquis à la faculté de Montpellier, cette mère de trois enfants, âgée de 51 ans, s’est installée dans le quartier du Champ-de-Foire, à Cognac, pour des raisons professionnelles. Après avoir successivement exercé les jobs de prof de philo et d’institutrice dans le Cantal et la région parisienne, la native de Mende (48) a trouvé son bonheur ici au sein de l’antenne de jour pour enfants et adolescents dépendant de l’hôpital psychiatrique public.

Être une élue de combat

Engagée dans des combats collectifs depuis toujours, d’abord dans la mouvance régionaliste occitane, ensuite au sein de la fédération de parents d’élève FCPE, Sylvie Mamet s’est davantage affichée politiquement depuis que sa route a croisé des défenseurs des services publics motivés et investis : Françoise Mandeau, Simon Clavurier ou Serge Lebreton. C’est à ce trio qu’elle doit sa participation «  exaltante » à la campagne des municipales 2008 et son actuelle place de conseillère municipale. «  Ils connaissaient mon fort attachement à l’hôpital public... Et ils avaient besoin d’une femme, tout simplement... »

Intégrée dans le bureau du Comité de défense des services publics où elle retrouve « une dimension de groupe » qu’elle affectionne particulièrement, Sylvie Mamet choisit d’abord de prendre sa carte au Parti socialiste. Elle comprend vite qu’« il est illusoire de faire changer les choses avec le PS ». En dépit d’un Benoît Hamon qu’elle trouve « pas si mal », elle opte rapidement pour le « parti clairement anti-libéral » de Jean-Luc Mélenchon.

À l’aube du premier tour, son objectif est d’ailleurs très clair. Il vise non pas à tirer la couverture à elle, mais bien de porter haut ses convictions de gauche. « À l’image de Philippe Dauriac (candidat à sur le canton de Saint-Claud, NDLR), je veux me battre pour que les représentants du peuple ne soient pas des carriéristes, mais bien des élus de combat. Je veux aussi faire un bon score pour que les socialistes ramènent la barre à gauche », témoigne celle qui répète « ne pas comprendre comment aujourd’hui on peut encore avoir des idées libérales... »

Pour Sylvie Mamet, les élus ont avant tout « un devoir de clarté, d’explication et d’information ». « 

Et j’avoue que ce qui m’alerte le plus en ce moment ce sont les problèmes nationaux ou internationaux », conclut-elle en rappelant aux électeurs toute « l’importance d’aller voter ». Et, vous l’aurez compris, pas que pour ces cantonales...


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