Villeneuve-sur-Lot : Didier Cesses se lance en politique sous la bannière du Front de gauche

mardi 15 février 2011.
 

Il pourrait bien être l’un des animateurs de la campagne électorale sur le canton Nord de Villeneuve.

À 54 ans, Didier Cesses sort de l’ombre du militantisme pour entrer dans la lumière parfois brûlante de la vie publique. L’homme se présente donc pour la première fois à une élection, et ce sera, pour son dépucelage, sous la bannière du Front de gauche. « J’ai toujours été de gauche », clame ce Pujolais, professeur des écoles à l’IUFM d’Agen et qui durant de longues années, entre 1992 et 2000, fut secrétaire départemental du syndicat FSU.

Ancien du PC et du PS

Ancien du PC avant de passer au PS puis au Parti de Gauche, Didier Cesses est un mélenchonniste convaincu et assumé. « La solution Mélenchon me va bien. Aujourd’hui, je suis dans ma vraie famille.

Le Front de gauche réunit aussi bien des militants que des syndicats ou de simples gens engagés », explique l’homme à la barbe chenue, « nostalgique du programme commun de 1981 et de cette gauche à gauche ».

La jeunesse, la formation, l’insertion, les solidarités, la préservation des services publics, la fiscalité et le développement économique sont quelques-unes des axes politiques dont souhaite débattre le candidat du Front de Gauche. Mais avec sa suppléante Annie Saisset, membre du PC et conseillère municipale à Villeneuve, pas question durant la campagne de se tromper d’adversaire et de taper, si on a bien compris, sur le PS aussi fort que Jean-Luc Mélenchon peut le faire : « La droite et l’extrême droite sont nos adversaires, pas le PS avec qui on souhaite travailler. Honnêtement entre le Conseil général géré par la droite et celui d’aujourd’hui, il y a une différence. »

Mordre les fesses

« Néanmoins, je voudrais qu’il aille plus loin. Et plus le Front de gauche aura des voix, plus on pèsera.

D’ailleurs, il n’est pas question qu’on arrête notre militantisme le 27 mars au soir du deuxième tour.

L’idée est de reconstruire un mouvement républicain socialo-communiste. Il faut éviter les pièges de la social-démocratie et pousser les socialistes à tirer vers nous », et Didier Cesses d’insister : « Je n’ai pas envie d’une gauche qui gère le libéralisme. Il faut donc des gens derrière elle pour lui mordre les fesses afin de la ramener plus à gauche. »


Signatures: 0
Répondre à cet article

Forum

Date Nom Message