Le peuple réclame la chute du régime (par Union des forces de gauche égyptienne)

vendredi 11 février 2011.
 

Après avoir souffert pendant plus de trente années, au cours desquelles, l’oppression, la répression, la tyrannie et l’appauvrissement furent pratiqués contre le peuple égyptien, une révolution contre le régime de Moubarak a éclaté. Une révolution populaire complète a été lancée par l’héroïque jeunesse égyptienne le 25 janvier 2011. Dans cette révolution, tous les Egyptiens ont bâti une héroïque et sans précédente épopée dans l’histoire moderne.

Avec la résistance continue cette grande révolution et sa persistance sur sa principale revendication qui est la chute du tyran et du régime corrompu de Moubarak, les forces de la gauche égyptienne déclare ici :

1. La gauche égyptienne se considère elle-même comme un élément des forces de la grande Révolution égyptienne et insiste sur la principale revendication de la Révolution qui est le départ de Moubarak de son poste de président, la chute du régime corrompu et tyrannique, dont la révolution a déjà réussi à faire tomber beaucoup de ses fondements, et à lui faire perdre sa légitimité qui reposait sur la fraude, l’oppression et la tyrannie.

2. La dissolution du parlement truqué qui ne représente pas la volonté égyptienne, afin d’ouvrir la voie à de véritable élections libres dans le cadre d’une nouvelle Constitution, de nouvelles lois démocratiques, sous responsabilité et contrôle domestiques et internationaux.

3. La formation d’un gouvernement civil et non-partisan gouvernement compose de personnalités patriotiques qui soient intègres, efficaces et soucieux du peuple égyptien et de ses revendications afin de conduire les affaires du pays au cours de la période de transition.

4. La formation d’une assemble Constituante composée de personnalités politiques et juridiques pour qu’elle élabore une nouvelle Constitution démocratique pour le pays.

5. Le jugement immédiat et public de quiconque ayant été impliqué dans l’assassinant et les pratiques terrorisant les Egyptiens avant, pendant et après le 25 janvier 2011. En haute de la liste se trouve Habib Al-Adly, l’ancien ministre de l’Intérieur et ses collaborateurs qui ont eu recours à la violence et la brutalité contre les égyptiens désarmés de même que contre tous les symboles du régime révolu et contre les hommes d’affaires qui ont et ont eu des intérêts avec ce défunt régime.

6. L’abrogation immédiate de la loi d’urgence et du pseudo “comité des affaires politiques”. Permettre de plus la liberté complète d’association pour tous les égyptiens y compris de partis politiques et de syndicats, de même que des sociétés civiles et des organisations de droits de l’homme, sur la base d’une simple notification aux services administratifs compétents.

7. Prendre des mesures immédiates pour alléger les souffrances du peuple. Cela comprend la mise en en place de salaires minimaux et maximaux ainsi que des indemnités chômage ; accorder des subventions aux pauvres et fournir aussi les produits de base à des prix appropriés. De plus, un plan de réel développement doit être élaboré : il sera basé sur l’amélioration des secteurs agricoles et industriels, une juste distribution du produit du développement et un système d’imposition progressif.

8. Il est nécessaire que l’armée égyptienne retourne à ses activités normales, qui est de protéger le pays des ennemis extérieurs, afin de rester éloigner de toute implication dans les processus politiques domestiques et le laisser totalement à la société civile politique égyptienne.

Vive la révolution du 25 janvier !

Vive la lute du peuple égyptien révolutionnaire !

Union des forces de gauche égyptienne

Déclaration n°1, Le Caire, 07 février 2011


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