Un permis a été accordé par le ministère de l’environnement pour faire des recherches de gaz de schistes sur une zone qui s’étend de St Affrique, Millau, les Cévennes, Montpellier, la Lozère, le Gard...

L’exploitation de ces gaz aura des conséquences gravissimes :

-le paysage sera quadrillé par des pistes de 15m de large pour le transport des produits ( dans une région touristique comme la nôtre je te laisse imaginer l’effet), le paysage en sera complètement bouleversé,

-les puits de forage doivent être nombreux pour permettre l’exploitation des gaz ( pour la création d’un seul puits, en plus des pistes d’accès, il y a décapage du sol et de la végétation au bulldozer sur une surface très importante permettant :

. l’installation des puits

. la création d’une importante retenue d’eau

. le stockage des citernes de produits chimiques

. l’installation de tuyauteries pour acheminer le gaz vers les usines de traitement...

- sous terre, cette méthode d’exploitation demande des quantités importantes d’eau ( 10 à 15 millions de litres d’eau par puits, quand on connaît la rareté de la réserve sur la région il y a de quoi être inquiet...)

- elle demande l’utilisation de plus de 500 (oui, il y a bien deux zéros) produits chimiques. Et même si le puits est bétonné des deux côtés pour éviter les pollutions, les expériences précédentes ( aux USA) montrent qu’il y a eu contamination des eaux de source, de la nappe phréatique et des sols. Où vont ensuite être traitées les eaux usées rien ne nous l’indique ?

- dans les airs, gaz à effet de serre, nombreuses substances chimiques volatiles nuisibles pour la santé et à des taux supérieurs à ce qui peut être toléré, pluies acides...

- bruits et nuisances sonores liées à l’usage d’explosifs puissants

- concernant l’accès aux terrains, le code minier est très favorable à la cause des gaziers, les expropriations ne seront qu’une simple formalité.

Que faire ? Constituer un réseau de résistance le plus vaste possible, régional, national ( européen car les polonais sont dans le même cas). Demander un moratoire (objectif : recueillir 500 000 signatures au moins pétition en ligne) :

http://www.petitions24.net/gaz_de_s...

Gaz de schiste : l’après-pétrole ou une impasse ? (écho du Québec)