Sur la décision prise par les communistes de proposer un candidat commun du Front de Gauche à l’élection présidentielle

mercredi 19 janvier 2011.
 

Cette fin de semaine a été marquée par le Conseil national du PCF. Un calendrier et une méthode de travail a été mise au point et elle sert de feuille de route aux communistes dorénavant. Notre commentaire n’y ajouterait rien. Le fait déterminant, de notre point de vue, est la décision prise par les communistes de proposer un candidat commun du Front de Gauche à l’élection présidentielle, en liant cette campagne à celle des législatives. C’est décisif.

L’unité de cette gauche là est commencée pour 2012. C’est un évènement. Un certain nombre de garanties sont proposées. Elles répondent aux attentes des communistes. Les nôtres devront donc être formulées également. Rien que de très ordinaires dans la vie d’organisations qui se respectent et respectent leurs propres engagements. Nous allons en tirer des conclusions dans le détail au Conseil national du Parti de Gauche le 22 janvier prochain.

Il est déplorable que dans cette circonstance un article intempestif dans le journal « le Monde », rédigé dans le ton du persiflage, là où l’analyse aurait été utile et productive, ait délibérément, volontairement, provoqué des crispations internes et des surenchères médiatiques très contre productives pour nous les partisans du Front de Gauche. Il faut s’y faire et vivre avec, sans aucune illusion sur l’origine de ce genre de manœuvre ni sur son objectif.

L’objectif c’est de casser le Front de gauche. C’est de pousser à l’affrontement en son sein en agitant les chiffons qu’il faut sous les yeux des naïfs et des intrigants à qui tout cela fournit des prétextes. L’appareil socialiste est à la manœuvre et tous ses relais s’activent. Les argumentaires de la rue de Solferino sont répétés par les moulins à parole. Il faut garder le cœur tranquille.

Tout avance à son rythme et dans le bon sens. Et ce n’est que le début.


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