A l’appel du LKP, grève générale et préparation d’un nouveau mouvement en Guadeloupe (5 articles et video)

mardi 21 décembre 2010.
 

6) L’Etat français veut éradiquer la contestation en Guadeloupe

Mardi 14 décembre, à deux reprises, l’autorité préfectorale n’a pas souhaité recevoir la délégation du LKP qui souhaitait s’entetenir avec le préfet au sujet de l’application des accords de 2009. Face aux grilles cadenassées de la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre, Elie Domota a donné rendez-vous aux manifestants le lendemain afin de réitérer une demande de rencontre avec le préfet.

Mercredi 15 décembre, au matin, Elie Domota et Jean-Marie Nomertin, porte-paroles du LKP, se sont présentés une nouvelle fois devant les grilles de la sous-préfecture pour entendre pour la troisième fois en deux jours : « L’autorité préfectorale ne souhaite pas vous recevoir. »

Comme la veille, le LKP a renouvelé sa demande l’après-midi... avec toujours la même réponse. Face à cette stratégie de mépris voire de déclaration de guerre au LKP, Elie Domota a choisi de rassembler la population pour organiser un mouvement pour début 2011. Un premier meeting est prévu le 16 décembre.

Le but ultime du gouvernement n’est pas l’élimination du LKP pour l’élimination du LKP. Le but de l’élimination du LKP est d’éradiquer définitivement le programme économique et social qu’il porte depuis maintenant 2 ans. Comme l’élimination de l’armée de couleur en Guadeloupe et à Saint-Domingue en 1801-1802 était le préalable au rétablissement de l’esclavage et de la ségrégation, l’élimination du LKP en 2010-2011 est un préalable à l’élimination de l’esprit de contestation et d’alternative qui souffle au sein de la société guadeloupéenne.

source : lidejis.org

5) Video de la manifestation du 14 décembre à Pointe à Pitre

http://www.dailymotion.com/video/xg...

4) Communiqué de presse de C. TAUBIRA suite à la journée de grève du mardi 14 décembre 2010 à l’appel du LKP

Vingt mille per­son­nes se sont mobi­li­sées ce mardi 14 décem­bre à l’appel du LKP (Lyan­naj kont pwo­fi­ta­syon), regrou­pe­ment de près d’une cin­quan­taine de struc­tu­res syn­di­ca­les, asso­cia­ti­ves et cul­tu­rel­les. Et ce, mal­gré la crise, les dif­fi­cul­tés quo­ti­dien­nes, le déses­poir qu’entre­tien­nent les faus­ses répon­ses et les vraies esqui­ves.

Ni les Etats géné­raux ni le CIOM (Comité Inter­mi­nis­té­riel de l’Outre-mer) n’ont remis en ques­tion les cau­ses pro­fon­des du Mou­ve­ment social de 2009 : une éco­no­mie struc­tu­rel­le­ment dépen­dante de l’impor­ta­tion ; des ren­tes d’impor­ta­tion scan­da­leu­ses sur les pro­duits de pre­mière néces­sité ; un chô­mage dura­ble et des pra­ti­ques de recru­te­ment par réseaux excluant de nom­breux Gua­de­lou­péens, très qua­li­fiés ou peu qua­li­fiés ; une stra­ti­fi­ca­tion sociale rigide ; l’absence de pers­pec­ti­ves et une ges­tion à la bonne fran­quette loin des néces­si­tés de For­ma­tion, d’emploi, d’accès aux riches­ses du ter­ri­toire.

Ces vingt mille per­son­nes ont voté ce 14 décem­bre avec leurs pieds pour dire au gou­ver­ne­ment qu’elles veu­lent des solu­tions dura­bles et équi­ta­bles aux pro­blè­mes qui ont ins­piré leur mobi­li­sa­tion de 2009 et dont l’énoncé est ins­crit dans l’Accord Bino et dans le Pro­to­cole d’Accord signé par l’Etat, le LKP et les deux Col­lec­ti­vi­tés ter­ri­to­ria­les. Il serait dom­mage qu’ils ne soient pas enten­dus et finis­sent par être con­vain­cus que la mobi­li­sa­tion sociale clas­si­que n’est pas effi­cace.

Ce 14 décem­bre 2010

3) Communiqué de soutien de l’Union des Travailleurs Guyanais (UTG)

Cayenne, le 14 décembre 2010

Encore une fois, à la mobilisation des travailleurs et du peuple guadeloupéen, l’état colonialiste français répond par le mépris.

Malgré plus de 20 000 manifestants dans les rues de Pointe à Pitre et devant la sous-préfecture, le Préfet de Guadeloupe prétend ne pas devoir recevoir le LKP.

De nombreuses forces de répression ont été déployées en Guadeloupe pour tenter d’intimider voire freiner la mobilisation en cours.

Les justes et légitimes revendications du peuple guadeloupéen portées par le LKP ne doivent pas rester sans réponse.

Nous ne tolèrerons aucune forme de répression contre nos frères de Guadeloupe et mettons en garde solennellement l’état colonialiste français.

Nous apportons notre soutien le plus total aux travailleurs et au peuple de Guadeloupe en lutte kont tout profitasyon.

Ansanm ansanm nous ka briga, ansanm ansanm nou ké gannyen.

Le Secrétaire Général

A. DARNAL

2) Grève générale reconductible à partir du mardi 14 décembre 2010 : Appel des organisations membres de l’Intersyndicale de l’Education

PERSONNELS DE L’EDUCATION TOUS EN GREVE – Mardi 14 décembre 2010

Après une mobilisation puissante, massive et exemplaire de 44 jours, dont on parle encore dans le monde entier, la plupart des accords signés avec le LKP, dans le protocole du 4 mars 2009 par l’Etat, la Région, le Conseil Général, est foulée au pied par ces derniers. Plus d’une fois la population a dû descendre à nouveau dans les rues afin de réclamer l’application de ces différents accords et dénoncer le mépris dont ont fait preuve à son égard le gouvernement, le grand patronat et les responsables politiques.

Malgré les différents courriers qui leur ont été adressés demandant la reprise des négociations et la réunion du Comité de Suivi du protocole, le préfet et les présidents des deux assemblées refusent toute discussion avec le LKP et ont entrepris une campagne de dénigrement et de déstabilisation de ce vaste mouvement social et populaire. Par voix de presse ils prétendent avoir tenu leurs engagements et tentent en vain de diviser le LKP en se disant prêts à rencontrer uniquement les organisations syndicales. Par ce comportement ils entendent enlever au LKP toute son autorité et sa légitimité qui lui ont été accordées par le peuple.

Dans les entreprises, les accords, quand ils sont appliqués, sont dénaturés. C’est le cas de l’Accord Bino que certains patrons appliquent à leur manière. Le prix de l’essence fixé, en toute opacité, ne cesse d’augmenter sans aucune base légale. Les articles de première nécessité dont on avait obtenu une baisse des prix ont disparu des étalages, alors que le prix des autres marchandises augmente allègrement sans aucun contrôle, sans répercussion de la baisse de l’Octroi de Mer. Les problèmes concernant le chlordécone, les terres agricoles, la pêche, le plan de formation pour les jeunes… n’ont connu aucune avancée.

Les personnels de l’Education, eux aussi victimes de la pwofitasyon, se sont massivement mobilisés à ces différentes occasions, afin d’exiger le respect et l’application du protocole d’accords signé entre l’administration rectorale et l’intersyndicale de l’Education le 2 mars 2009.

Comme dans les autres secteurs, l’administration rectorale fait la sourde oreille à certaines de nos revendications ou se déclare satisfaite d‘avoir honoré ses engagements. Certaines avancées déjà acquises à l’issue de notre longue lutte de 2009, sont maintenant reniées.

Les droits des personnels sont bafoués :

- les personnels non titulaires sont maltraités et bon nombre d’entre eux sont maintenus au chômage alors qu’ils ont droit à un CDI,

- la mise en place d’une grille indiciaire pour les suppléants du privé, actée dans le protocole du 4 mars, a été refusée

- reprendre l’attache des autres Mutuelles pour assurer la coordination et veiller à une mise à jour régulière des dossiers pour le privé est refusé sans motif

- l’arbitraire et le mépris règnent en maîtres en lieu et place du dialogue social.

Personnels enseignants, administratifs, titulaires et non titulaires, même combat. L’heure est à la mobilisation :

POUR DIRE NON :

- Aux attaques contre les avancées obtenues par de longues luttes.

- A la politique arbitraire et autoritaire menée par le rectorat.

- Aux fermetures de classes et suppressions de postes enseignants et administratifs.

- A l’absence d’une prise en charge effective et conséquente des élèves en difficulté scolaire.

- A une gestion désastreuse et irrespectueuse des personnels non titulaires de l’académie de Guadeloupe.

- A la formation au rabais des nouveaux enseignants.

- A l’application aveugle des réformes qui mettent en péril l’avenir de nos élèves.

POUR EXIGER :

- L’instauration d’un vrai dialogue social dans l’Académie de Guadeloupe.

- Le respect et l’application des mesures arrêtées dans les protocoles d’accord signés. entre l’intersyndicale et l’administration rectorale.

- L’application des droits des personnels non titulaires et l’élaboration d’un véritable plan d’intégration.

- Une prise en charge efficace des élèves en difficulté.

MARDI 14 DECEMBRE A 9 HEURES : RASSEMBLEMENT DEVANT LE PALAIS DE LA MUTUALITE

MOBILISONS-NOUS CONTRE TOUTES LES PWOFITASYON

Pointe-à-Pitre le 11/12/2010

FAEN-SNCL / FSU / SEP-CGTG / SGEP-SNEC-CFTC /SNETAA-FO / SPEG / UNSA-Education

1) Appel du LKP à la grève reconductible....

lundi 13 décembre 2010

LKP : Travayè, Pèp Gwadloup an nou woupwan chimen a la lit !

Le 26 octobre 2010, sé té on lyannaj vayan des peuples et des travailleurs des dernières colonies de la France, contre la pwofitasyon. Nous étions très nombreux à marcher, à dénoncer, à fraterniser, a bokanté dans les rues de Pointe-à-Pitre le 26 Octobre dernier, an liyannaj avè Martiniken é Giyanè.

Nous pouvons être fiers de notre mobilisation, fiers d’avoir pu réaliser encore une fois une démonstration de force face à les YO : exploiteurs capitalistes, pouvoir et lobbies coloniaux.

Et, c’est là le principal enseignement de notre rendez-vous du 26 Octobre 2010 : un an et demi après nos 44 jours, de grève et de mobilisation générales, une fraction importante des travailleurs et de la population a exprimé avec force et avec LKP son mécontentement dans les rues.

TRAVAYÈ, PEP Gwadloup,

An nou woupwan chimen a la lit !

On gran voukoum ankò, sé sa yo ka chèché

Wi, nou, jènn é vyé, avoté é matrité , nous sommes maintenant debout face aux pwofitan, qui nous oppriment, nous colonisent, nous exploitent. Et par notre lutte depuis près de deux ans, nous prouvons bien que konplo a nèg pa konplo a chyen et que nous sommes décidés à changer notre sort nous-mêmes, en comptant sur nos propres forces, sur notre propre détermination, sur notre conscience et sur la montée de notre esprit de révolte.

Le renforcement de cette lutte, parmi les travailleurs, les couches pauvres et l’ensemble du peuple opprimé doit nous permettre d’entrevoir « ansanm ansanm » un autre avenir pour notre pays et pour notre peuple.

A ce moment de notre histoire bien évidemment, il nous reste encore à travailler pour plus de solidarité. Il nous reste à mieux comprendre, à dénoncer et à refuser les mécanismes qui ont garanti aux pwofitan leurs rentes de situation et l’organisation même de toutes les formes d’exploitation, source de leur richesse, pendant autant d’années ainsi que les points d’appui sur lesquels ils fondent leurs pouvoirs.

Il nous reste aussi à trouver comment dire à cette représentation politique, dite légitime, et à ceux qui les entretiennent, les capitalistes profiteurs, tan a mitan fini, tan a tanmi rivé !

Non, les difficultés des entreprises guadeloupéennes ne s’expliquent pas par l’étroitesse des marchés, ni par la faiblesse de leur encadrement et encore moins du fait du soi disant peu de productivité des salariés...mais relèvent d’une volonté politique et économique de les maintenir sous la dépendance des Banquiers, des békés de l’Import-Distribution et des politiciens détenteurs des marchés publics ;

Non, la Route du rhum, depuis 1978 et après 9 éditions en 20 ans, n’est pas un tremplin pour notre pays mais un vaste show politico-commercial avec pour scène de théâtre, la Guadeloupe, show qui garantit aux multinationales de l’hôtellerie et du nautisme, aux supermarchés, aux sponsors, leur rayonnement et la prospérité de leur Business. Sinon le niveau de l’emploi des hommes et des femmes de ces secteurs se serait développé ou au moins stabilisé. Et pourtant, malgré la route du rhum, ce sont plusieurs dizaines d’entreprises qui ont fermé : la ferme de Campêche, Procidex, mais surtout les hôtels Kalenda, Arawak, Plantation Sainte-Marthe, Callinago, Marissol, Hamac, Anchorage, ...

Non, le chômage imposé à plus de 60000 nonm é fanm et à 60% des jeunes de moins de 25 ans, l’échec scolaire, le développement de l’obésité, les maladies invalidantes comme le diabète et l’hypertension artérielle, la mortalité liée aux AVC, la dengue, la tuberculose, la leptospirose, la drogue ne sont pas dus à la faillite des parents, à la fainéantise des jeunes, à notre appauvrissement culturel mais c’est le prix que nous payons à l’exploitation capitaliste et coloniale, au laisser aller général et au « je m’en foutisme » de ceux qui prétendent nous diriger.

Enfin Non, Non et Non, le projet de société des Gillot et Lurel à quelques mois des sénatoriales, cantonales et présidentielles, n’est pas notre rendez-vous mais un vèglaj, le même qui nous flashe à chaque fois que notre peuple se réveille, de façon à ce que nous soyons encore des milliers à leur confirmer les mandats qu’ils occupent et qui les autorisent à nous couillonner, nous mépriser et à nous diviser.

Ce sont là quelques uns des messages que nous avons postés le 26 Octobre 2010....

Yo byen konprann, yo anrajé kon kong !

Eux, les YO, capitalistes, békés, Etat, Collectivités locales, CCI, qui avaient misé sur l’implosion du LKP, qui ont mené campagne pour nous mettre sur le dos tous les maux dont souffre ce pays de Guadeloupe, maux qu’ils ont par ailleurs constamment entretenus, Yo pran on bèl kapikèt.

Et le Préfet Fabre s’est senti blessé... et devient menaçant... Il nous promet plus de condamnations pour les syndicalistes, plus de manblo dans les kat chimen et aux YO, il leur assure plus de liberté pour licencier...

Ils ont décidé de ne pas laisser ce paradis de Guadeloupe, cette destination de rêve peuplée de cocotiers, qui leur procure bien des plaisirs, aux mains des Lkpistes...

Malè pou Yo !!! Tan a Mitan fini... !!! Tan a Tanmi Rivé .... !!!

Travailleurs, Peuple guadeloupéen, depuis le 04 Mars 2009, date de la signature de notre accord général, nous avons réclamé 8 fois la réunion du Comité de Suivi prévu à l’article 165 du protocole ; nous avons manifesté les 1er mai et le 3 octobre 2009, puis les 9 janvier, 1er mai et 26 octobre 2010 pour exiger son entière application.

Plutôt que de nous répondre, ils ont rouvert les vannes de la pwofitasyon :

* Esans ka ogmanté, BINO pa apliké, lisansiman é amand ka tonbé si do a travayè,

* Uisiyé ka kouri dèyè do a ti antrèprènè,

* Adan lékòl...pani mèt lékòl,

* Jaden annou ka prospéré asi bato é asi pòw jarry,

* Lontan plis nonm é fanm Gwadloup ka kontiniyé ba lari chènn, pentiré syèl é révé èvè El Dia blo,

* Yo ka ban nou on jouné pou palé Lang kréyòl annou.

En somme, la Guadeloupe antotyé é Pep Gwadloup an tòch. Alors, nous avons quand même le droit de dire CA SUFFIT ! Nous avons quand même le droit de décider de poursuivre, de renforcer et d’amplifier notre combat jusqu’à la grève générale reconductible.

Nou vlé pou Bon...

* • L’application intégrale de l’Accord Bino négocié de haute lutte avec le patronat, le respect par l’Etat et les collectivités des clauses de l’accord dont ils sont cosignataires, c’est-à-dire l’augmentation réelle des salaires des travailleurs concernés par cet accord.

* • Le respect de toutes les dispositions de notre accord du 04 Mars 2009.

Nou vlé osi...

* • L’arrêt de la répression anti-syndicale qui frappe les dizaines de militants syndicaux, tracassés, traînés devant les tribunaux du pouvoir colonial qui entend se venger de la grève générale de Février - Mars 2009.

* • L’arrêt de l’obligation pour les militants syndicaux de devoir donner leur ADN, ce que les militants de l’UGTG refusent, et avec raison !

* • Le retrait de la loi sur les retraites qui est une attaque inacceptable contre l’ensemble des salariés et une attaque plus grave encore contre les femmes !

* • La prise de mesures pour mise en sécurité sanitaire du Peuple de Guadeloupe (chlordécone, dengue etc..) et le dédommagement des victimes économiques du Chlordécone (Agrikiltè, Péchè).

* • La titularisation de tous les travailleurs en contrats précaires.

* • L’augmentation générale des salaires, pour palier l’augmentation effrénée du coût de la vie, et en particulier l’augmentation des salaires les plus bas.

* • La débaptisation de tous les lieux-dits portant des noms d’esclavagistes, de criminels, de racistes au profit des noms glorieux d’esclaves marrons, révoltés ou de noms évocateurs de la lutte anti-esclavagiste, anticolonialiste, anticapitaliste des travailleurs et du peuple noir, indien ou blanc de notre pays.

LKP appelle l’ensemble du peuple, travailleurs, artisans, agriculteurs, pêcheurs, femmes, jeunes, chômeurs, handicapés, personnes âgées, dans les jours qui viennent à intervenir directement, à discuter, à échanger, à débattre. Nous les appelons à organiser dans les entreprises, des assemblées générales, dans les quartiers, les communes des comités, des groupes de discussion, des lieux de « lyannaj a pawol ». Ils pourront ainsi faire émerger leurs revendications les plus urgentes et leurs aspirations pour leur propre devenir.

Les petites entreprises l’ont bien compris et nombre d’entre elles soutiennent le LKP car elles savent qu’il s’agit d’un mouvement pour changer la vie et la donne économique dans notre pays. Dans ce système d’économie de plantation, qui s’appuie sur des rentes de situation de monopole, des abus de position dominante, elles doivent se contenter de sous-traitance et croulent sous le poids des dettes fiscales, sociales et impôts de toute sorte. Pour elles non plus, il n’y a pas d’avenir dans ce système bloqué. LKP appelle l’ensemble de ces petites entreprises à continuer la lutte pou pwofitasyon pa chouké an péyi an nou.

WOULO POU LA GREVE GENERALE RECONDUCTIBLE,

à compter du 14 Décembre 2010

La grève générale reconductible, pour être effective, ne peut prendre sa source que dans une volonté réelle des travailleurs de s’engager dans la lutte, en connaissance de cause, en affirmant leur détermination à consentir pour cela les sacrifices nécessaires. Seule une intense préparation, une réelle discussion, large, au sein de toute la classe des travailleurs salariés menées à l’intérieur de toutes les entreprises, permettra de faire apparaître chez les travailleurs une véritable volonté de lutter tous ensemble.

LKP attend des signataires de l’accord du 4 mars le suivi des dossiers en cours et la reprise des négociations conformément à l’article 165 du protocole.

Le LKP reste ouvert à la discussion, la concertation et la négociation.

É pon moun pa vini di nou : nou ka pwan péyi la an otaj

Travayè, Pèp Gwadloup : Annou Woupwan chimen a la lit

MAWDI 14 désanm 2010 : Nou ka pwan balan avè LKP : Tout moun an lari la

WOULO POU GRÈV JÉNÉRAL

« LA GWADLOUP SÉ TAN NOU, LA GWADLOUP A PA TA YO »


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