PANDEMIE DU SIDA POUR UN ACCES UNIVERSEL AUX SOINS (article et tract national PG)

vendredi 3 décembre 2010.
 

Article national PG

La pandémie du Sida fait 6.000 morts par jour dans le monde. Aujourd’hui, sur 2,3 millions d’enfants porteurs de la maladie, 15% seulement sont traités sur l’ensemble de la planète. La logique des profits imposés par les laboratoires pharmaceutiques est criminelle. Pour garantir le droit de tous les malades du Sida (et des autres pandémies) à l’accès aux traitements, il faut garantir l’accès universel aux soins en développant l’accès aux médicaments génériques. En France, garantir l’accès aux soins de qualité, c’est revenir sur la loi Bachelot, sa carte sanitaire et sa tarification à l’acte qui fait passer la rentabilité financière avant le droit à la santé. Et les personnes vivant avec le VIH sont au premier rang des victimes de cette contre-réforme du système de santé mise en œuvre par l’UMP. Le Parti de Gauche exige la fin des franchises médicales et du forfait hospitalier, véritables impôts sur la maladie ; la réouverture des services d’épistémologie ; une nouvelle organisation des services hospitaliers publics sur l’ensemble du territoire garantissant une proximité de soin et l’égalité d’accès aux soins entre patients atteints d’une même pathologie. Non au démantèlement et à la privatisation de l’Assurance-maladie !

Les nouvelles restrictions concernant le droit au séjour des malades et des séropositifs comme la remise en cause de l’Aide médicale d’Etat (AME) avec la loi Besson (amendement Mariani) montrent que le Gouvernement UMP cède une fois de plus à l’idéologie xénophobe. Le Conseil national du Sida a alerté sur l’impact préjudiciable de ces mesures. Pour le Parti de Gauche, toute personne résidant en France doit pouvoir bénéficier d’un accès inconditionnel et universel aux soins, indépendamment de leurs revenus ou de leur situation administrative au regard du séjour.

Le combat contre toutes les formes de discrimination commence par le refus de l’isolement social des séropositifs et donc la reconnaissance du travail de prévention et d’éducation fait par les associations de lutte contre le Sida. La lutte contre les exclusions et les comportements de rejet passe par le développement de campagnes dans les établissements d’éducation et les services publics, tout particulièrement à l’école publique laïque. De véritables programmes de prévention doivent être adossés à des programmes de dépistage pour qu’enfin la pandémie recule

Ce n’est pas aux malades de payer la crise, en payant pour leurs propres maladies !

TRACT pour la journée du 1er décembre 2010

La santé n’est pas une marchandise !

La logique des profits imposée par les labos pharmaceutiques est criminelle ! Pour garantir le droit de tous les malades du SIDA (et d’autres pandémies) à l’accès aux traitements, il faut garantir l’accès universel aux soins pour les malades du SIDA en développant immédiatement l’accès aux médicaments génériques.

La diffusion des traitements est essentielle pour endiguer l’épidémie qui ne cesse de progresser. Aujourd’hui sur 2,3 millions d’enfants porteurs de la maladie, 15% seulement sont traités sur l’ensemble de la planète ! Entre les bénéfices des labos et la vie des malades, il faut choisir la vie ! Non à la réforme Bachelot

En France, garantir l’accès aux soins de qualité, c’est revenir sur la loi Bachelot, sa carte sanitaire qui a créé des déserts médicaux et sa tarification à l’acte qui fait passer la rentabilité financière avant la nécessité des soins… Cette logique comptable met à mal le droit à la santé. Et les malades vivant avec le VIH sont au premier rang des victimes de cette contre-réforme de l’Assurance-maladie mise en oeuvre par l’UMP. Pour que les patientEs bénéficient d’une réelle prise en charge, le PG exige la fin des franchises médicales et du forfait hospitalier, véritable impôt sur la maladie ; la réouverture des services d’épistémologie ; une nouvelle organisation des services hospitaliers publics sur l’ensemble du territoire garantissant une proximité de soin et l’égalité d’accès aux soins entre patients atteints d’une même pathologie.

Exiger le retrait des politiques xénophobes

Les nouvelles restrictions concernant le droit au séjour des malades et des séropositifs comme la remise en cause de l’Aide médicale d’Etat (AME) avec la loi Besson (amendement Mariani) montrent que la droite gouvernementale cède à l’idéologie xénophobe. Le Conseil national du Sida a alerté sur l’impact préjudiciable de ces mesures. Pour le Parti de Gauche, toute personne résidant en France doit pouvoir bénéficier d’un accès inconditionnel et universel aux soins, indépendamment de leurs revenus ou de leur situation administrative au regard du séjour.

L’égalité contre toutes les discriminations

Lutter contre toutes les formes de discrimination commence par refuser l’isolement social des séropositifs et donc reconnaître le travail de prévention et d’éducation fait par les associations de lutte contre le SIDA. Les malades sont les premières victimes, parfois isolés y compris dans leur milieu familial… mais également sur leur lieu de travail. La Halde était un outil au service de la lutte contre toutes les discriminations. Sa disparition programmée par l’UMP est un mauvais coup de plus contre le droit à l’égalité.

Tout le monde a besoin de laïcité

Garantir l’accès aux droits, lutter contre les exclusions et les comportements de rejets passe par le développement de campagnes de lutte contre toutes les discriminations dans les établissements d’éducation et les services publics, tout particulièrement à l’école publique laïque. Mettre en place de véritables programmes de prévention adossés à des programmes de dépistage pour qu’enfin cette pandémie recule et cesse de faire 6 000 morts par jour !

Non au démantèlement et à la privatisation de l’Assurance-maladie !

Ce n’est pas aux malades de payer la crise, en payant pour leurs propres maladies !

Martine Billard, Co-présidente du Parti de Gauche Députée de Paris

(Discussion de la loi Besson, AN, 5 oct. 2010 contre l’amendement Mariani)

« En tant que membre du groupe d’études sur le sida de notre Assemblée, je voudrais d’abord rappeler que 6000 personnes meurent chaque jour dans le monde de cette maladie. Face à ce chiffre, les quelques personnes admises à venir se faire soigner en France ne représentent même pas une goutte d’eau.

« Le rapporteur (Thierry Mariani) a proposé qu’elles ne puissent bénéficier d’un traitement que si celui-ci n’existe pas dans leur pays.

« Il s’agit d’un gigantesque recul par rapport à l’arrêt du Conseil d’État du 7 avril 2010 qui a estimé qu’il fallait tenir compte des coûts du traitement ou de l’absence de prise en charge adaptée qui empêcherait le malade d’y accéder effectivement. C’est cet arrêt que vous cherchez à contourner. »


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