Compte rendu du Congrès du Parti de Gauche : Journée du samedi 20 novembre

jeudi 25 novembre 2010.
 

20:00 Cette seconde journée de congrès se termine par l’élection des nouvelles instances du Parti de Gauche. Les résultats seront annoncés demain matin. Cette journée aura été marquée par l’adoption de la motion d’orientation générale qui détermine les grands axes de la politique du PG pour les deux ans à venir, ainsi que par les liens forts du PG avec les organisations internationales, les forces de l’autre gauche française, les syndicats et les associations.

19h15 Raquel Garrido présente les 34 représentants d’organisations internationales représentées lors du congrès du Parti de Gauche. Les invités viennent d’Afrique (Algérie, Maroc, Cameroun, Tunisie), d’Amérique du Sud (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Equateur, Mexique, Pérou, Venezuela), d’Asie (Corée du Sud, Liban, Palestine) et d’Europe (Allemagne, Espagne, Grèce, Luxembourg, Portugal). Une si large représentation d’organisations étrangères souligne le caractère internationaliste du Parti de Gauche.

19h10 Le congrès procède au vote d’ensemble sur la motion d’orientation générale. Celle-ci est adoptée sous les applaudissements du congrès par voix 460 pour, 1 contre et 31 abstentions. Ce texte sera très prochainement publié sur notre site. Il revêt une importance particulière puisqu’il servira de ligne directrice au Parti de Gauche jusqu’au prochain congrès.

18:45 Le troisième amendement vise à ré-évaluer la caractérisation d’Europe-Ecologie suite au congrès de cette organisation. Cet amendement est rejeté.

18:27 Le second amendement présenté est celui issu du Bureau National relatif aux développements du mouvement social et politique entre l’adoption de la philosophie de ce texte par le Conseil National du PG et le congrès. Cet amendement est adopté par 474 voix pour, 10 contre et 25 abstentions.

18:10 Après une adoption à une très large majorité du rapport de la commission des débats, les délégués des comités ayant proposé les amendements soumis au débat montent à la tribune pour présenter leurs amendements, immédiatement suivi par un contradicteur, avant de procéder au vote sur chaque amendement. Le premier à être présenté concerne le rôle des Etats-Unis et des autres impérialismes dans la crise géopolitique et la crise en général. Cet amendement est rejeté.

17:40 Le premier intervenant du débat est Andrej Hunko, président du groupe parlementaire de Die Linke au Bundestag. La participation de représentants de ce parti "jumeau" au congrès du PG est une marque forte, et apporte un nouveau démenti aux propos de Daniel Cohn-Bandit. Andrej Hunko revient sur les grands combats de die Linke au parlement Allemand, notamment les interventions militaires et la mise en place d’un salaire minimum.

17:20 Elisa Martin présente les travaux de la commission des débats relatifs à la motion d’orientation générale. Cette commission a étudié les 130 amendements remontés des comités et les 2 transmis par le bureau national sur ce texte, dont la philosophie a été validée par le Conseil National du Parti de Gauche. Certains amendements (relatifs à la rédaction ou à des précisions facilitant la compréhension) ont pu être immédiatement intégrés. D’autres, relevant plus du programme, ont été rejetés, mais pourront être intégrés dans les fiches programme. D’autres enfin portaient sur le fond et ne relevaient pas du périmètre d’intervention de la commission des débats. Ceux-ci ont été regroupés en trois amendements qui sont soumis au débat du congrès.

17:00 La lutte contre l’idéologie dominante aura été au cœur des interventions de nombreux congressistes. L’ouverture d’un nouvel horizon passe par l’abolissement des barrières mentales que les médias et la petite musique ambiante construisent et renforcent insidieusement. C’est à ce travail que le Parti de gauche s’est attelé depuis sa création, et qui est nécessaire à toute reconquête populaire du bien public.

16:30 La discussion générale est marquée, en complément des interventions des congressistes, par l’intervention de nombreux acteurs du monde syndical et associatif. Au cours de cette après midi de travaux, ont ainsi participé au débat des syndicalistes de la petite enfance, des militantes fémnistes, des représentants de RESF et uen réalisatrice de films.

16:10 Martine Billard revient sur le démentèlement du système de protection sociale. La contre réforme des retraites en a été un épisode, la réforme des collectivités en sera un autre : en ne compensant pas les prestataions transférées, le gouvernement veut laisser la place aux assurances privées. Le projety de loi sur la dépendance ne fera pas exception.

15:43 Il faudra enfin définanciariser la finance publique. La première étape sera de se réarmer fiscalement en abrogeant les exonérations indues. La dette publique est acceptable pour financer les projets au long terme. Ce financement ne devra être réalisé qu’à l’intérieur de la zone Euro. Le financement de la dette publique pourra également être pour partie financé par la création monétaire. Les Banques Centrales seront ainsi autorisée à financer la dette publique. La mise en place de banques publiques permettra de contribuer à ce financement.

15:37 :Il faut ensuite définanciariser la finance privée. Seuls 1,5% à 2% des transactions financières servent actuellment à financer l’économie réelle. Nous n’avons pas besoin de finance pour financer la finance. Il nous faut fermer les terrains de jeu qui ne servent à rien. Si nous avons bien besoin de crédits et d’instruments de crédit, nous n’avons aucun besoin des instruments de spéculation. Il y a à ce titre besoin d’un système monétaire international et d’une monaie mondaiel ne servant qu’aux échanges réels. Il n’est cependant pas question que les pays le splus pauvres soient les victimes de cette limitation des flux internationaux de capitaux. Il faudra donc une véritable banque mondiale qui orientera les flux financiers vers ces pays. Une taxe de 0,1% de chaque transaction financière permettrait de dégager 3500 milliards de dollars, soit 35 à 40 fois plus que le programme des Nations Unies pour les pays en voie de développement...

15:35 Il faut commencer par définanciariser l’entreprise. Il n’y a aucun sens économique à ce qu’un seul acteur ait l’intégralité de la possession sociale. Il est donc nécessaire de créer un droit des entreprises afin que les aporteurs de capitaux aient certes voie au chapitre dans l’entreprise, mais pas plus que les salariés, pas plus que les collectivités.

15:30 Jacques Généreux, secrétaire national à l’économie du Parti de gauche, monte à la tribune pour présenter les propositions du Parti de Gauche en matière de définianciarisation de l’économie. La financiarisation de l’économie trouve ses racines à la charnière des années 80 et la victoire des libéraux. Avec la mise en conccurence mondiale des territoire et la libre circulation des capitaux ont profondément modifié le paysage social, ce sont d’orénavant les travailleurs, les territoires, les politiques, les nations qui doivent s’adapter au capitalisme, et non plus le contraire. Les méfaits de cet état de l’économie sont criants.

15:10 Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de Gauche, s’inquiète du poids actuel dui Front National. Il récuse l’idée que ce parti soit le premier parti ouvrier de France. Il est étonnant qu’aucun journaliste n’ait mis Marine Le Pen face aux contractions qu’il peut y avoir à se déclarer solidaire des manifestatnts dans le combat contre la réforme des retrautes à peine trois ans après avoir fait campagne pour la retraite à 65 dans le cadre de l’élection présidentielle. Il n’est pas admissible de qualifier ce parti d’un adjectif qui sonne de près ou de loin comme "populaire" car cema n’a qu’un seul résultat : brouiller les cartes.

14:30 : Eric Coqurel intervient dans le cadre des relations unitaires. Le Front de Gauche est un acquis précieux qui nous permet de tracer une autre voie à Gauche. C’es un outil au service du peuple. Au nom du Parti de Gauche, Eric Coquerel lance à l’ensemble des organisations de l’autre gauche un appel à rejoindre le Front de gauche.

14:00 Les tracavaux de cette deuxièe journe de congrès du PG reprennent. Cette après midi sera consacrée à la poursuite de la discussion générale, puis à la discussion sur la motion d’oientation générale et à l’élection des nouvelles instances du Parti

13h : interruption des travaux pour le temps du déjeuner

12h40 : Eric Coquerel, secrétaire aux relations unitaires du PG salue les représentants du PCF et de la Gauche Unitaire présents lors de cette matinée de travail. Afin de leur signifier que cette construction politique est aussi la leur, un salut fraternel est également adressé aux organisations qui ont participé à l acampagne Ensemble poru des régions à gauche : l’association des communistes unitaires, la Fédération poru une alternatiove sociale et écologique, les Alternatifs, le Parti Communiste Ouvrier Français et le MPEP. Les représentants du NPA, de LO et du POI sont également salués. Les disucssions se poursuivent avec ces organisations afin de leur proposer la méthode du Front de gauche. Le Parti de Gauche se réjouit de la présence lors de son congrès de représentants des syndicats : CGT, FSU, Solidaires, UNEF, ...

12:10 Avec un certain humour, un représentant d’une association militant pour la gestion publique de l’eau indique sue s’ils étaient une agence de notation, vu ce qui est fait au sein de la communauté d’agglomération des lacs de l’Essonne, un tripel A serait descerné au Parti de Gauche.

12:00 A l’occasion de son congrès, le Parti de Gauche a invité des représentants de l’ensemble des organisations de l’autre Gauche, prolongeant ainsi le débat entre elles. Lexistance du Parti de Gauche est ancrée dans celle du front de Gauche, et c’est cette méthode que le PG propose à l’ensemble de l’autre gauche. Dans ce cadre, Christian Pierel, du Parti Communiste des Ouvriers de France monte à la tribune.

11:55 Laurence Sauvage, présidente de scéance donne lecture au congrès d’un message de sympathie de Sophie de la Roche Foucault, qui avait été candidate sur la liste Front de Gauche.

11:45 Gabriel Amard, président de la communauté d’agglomération Les lacs de l’Essonne monte à la tribune pour présenter un exemple de radicalité concrète : la gestion en régie publique de l’eau. Ce combat est emblématique de la lutte contre la marchandisation de tout et le pillage des ressources nationales et publiques par les multinationales. Ce thème peut être la première étape de la révolution sicyoenne.

11:30 Grâce à ces politiques, les indices de pauvreté et de chômage ont pu être réduits de moitié. Le débat public a pu s’ouvrir sur des thèmes qui en étéaient jusque là exclus : les media, la lutte contre les discriminations, mariage entre personnes du même sexe...

11:25 Après avoir bouté hors du pays le FMI, un nouveau départ a pu être pris par le pays. Les entreprises qui avaient été privatisées par les libéraux ont été regagnées par le peuple Argentin via des renationalisations, une cour de justice indépendante a été mise en place, une nouvelle politique de réparttion des richesse a été initiée, un processus d’intégration régional a été lancé.

11:20 Sous les applaudissments du congrès, Vilma Ibarra, députée argentine du groupe Nuevo Encuentro monte à la tribune. L’argentine est le pays dans lequel a émergé en premier le cri du "Que se vayan todos" lors des manifestations s’opposant aux politiques libérales du FMI qui mettaient le pays à genoux. La présence d’Ilma Ibarra revet donc un caractère tout particulier pour le Parti de Gauche.

11:15 Laurence Pache, conseillère régionale du Limousin revient sur les enseignements de Limousin Terre de Gauche, démonstration par l’exemple de ce que peut produire l’union de l’ensemble de l’autre gauche.

11:10 Intervient ensuite Laurent Levard, président de la commission agriculture du Parti de Gauche qui nous rapporte le combat du PG au côté des grévistes de la faim de la maison du lait, qui demandaient la reconnaissance de la diversité syndicale dans les professions laitières. Sont ensuite développées les propositions du PG en matière de politique Agricole.

11:05 L’urgence environnementale impose d’agir sur le long terme dans le bien de l’intérêt commun et pas de faire des profits. Telle est la réponse du Parti de gauche à la marchandisation de tout, et nous comptons bien la mettre en oeuvre.

11:00 Corinne Morel Darleux monte à la tribune et commence son intervention en apportant aux conjgressistes un message de salut et de freternité de Paule Arries. Puis elle revient sur les raisons du désaccord du PG aux initiatives du type de celle lancée par Yann Arthus Bertrand (10:10) qui pérénise les logiques capitalistes et productivistes. Non seulement le PG ne croit pas au capitalisme vert, mais il le combat car il alimente le moteur prodiuctiviste qui exploite les Hommes et les écosystèmes.

10h55 : les interventions des congressistes se succèdent pru aborder plusieurs points fondamentaux de l’identité polique du PG : refus des politiques libérales, internationalisme, laïcité, féminisme.

10:36 Jo Rossignol, maire de Limeille Brevanne vient rendre compte des activités de l’association des élus du PG : la gauche par l’exemple, qui démontre au quotidien que les propositions du PG sotn réalisables. Chacun à leur niveau contribue à mettre en oeuvre la planification écologique, à changer la donne en matière sociale et écologique et à favoriser l’émancipation et le partage des richesses par l’égalityé des droits.

10:31 A la suite de François Delapierre, la parole circule et les congressistes commencent à monter à la tribune. Le premier d’entre eux revient sur la casse organisée par les libéraux de la démocratie sociale et le reniement du programme du conseil national de la résistance.

10:30 le grand mouvement qui s’est levé lors du combat sur les retraites doit rencontrer un débouché politique afin de lui permettre de retrouver ses orientations et ses mots d’ordre dans un gouvernement de Gauche. Telle est l’ambition du Parti de gauche.

10:25 La Gauche ne peut proposer que le vote utile ou ses qualités de gestionnaire. Elle doit asumer ses différentes options et les faire trancher par le peuple. C’est en vue de ce débat public que le Parti de Gauche organise avec le Front de Gauche les ateliers du programme partagé.

10:21 Mais un gouvernement de gauche devra avant tout engager la réappropriation du fait politique par le peuple. Un toilettage de la Vème république n’y suffira pas. C’est à la révolution citoyenne que nous appellons. Celle-ci s’appuiera sur uen VIème république.

10:20 Le Parti de Gauche pose les questions aux quelles tout gouvernement de gauche devra répondr s’il veut mettre en oeuvre uen réelle politique de gauche. Et nosu le réaffirmons : le premier impératif est la sortie du trauité de Lisbonne, porteur de toutes les politiques libérales.

10:15 Face au poids pris par le Front de Gauche et du Parti de Gauche, et à l’écho que ses propositions rencontrent, les réactions récentes du Parti Socialiste interrogent. Elles ne peuvent que rapeller les procédés de la sociale démocratie sud américaine qui a toujours traité la gauche de la gauche de populiste poru au final appeller à voter à droite.

10:10 Dans ce contexte, l’affirmation d’une ligne affirmée à la gauche de la gauche s’avère plus que jamais nécessaire. Le Parti de gauche travaille à mettre l’autre gauche en position de gouverner par l’élaboration du programme partagé. Il propose une stratégie pour la mettre en oeuvre : celle du Front de Gauche.

10:06 Le débat sur ce texte s’inscrit dans un moment où les politiques libérales se déchaînent sur les peuples d’Europe. Le FMI se réjouit ainsi par la voie de Dominique Strauss Kahn de la victoire du progrmme du FMI, indépendemment du taux historique d’abstention, et précisant que ’important est que ce soit le programme du FMI qui soit adapté, peu importe qu’i lsoit porté par des candidats de droite ou de gauche...

10:00 La seconde jourdu du congrès du PG s’ouvre sur la motion d’orientation du Parti. Le débat est introduit par François Delapierre, délégué général du Parti de Gauche. Son propos se concentre sur les développements de la crise, du climat social et des débouchés politiques depuis la rédaction du texte. Ces développements ont fait l’objet d’un amendement du Bureau National qui a été remis aux congressistes.


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