1) Communiqué de Martine PEREZ, secrétaire départementale du P.C.F., conseillère régionale

N’en déplaise à Nicolas Sarkozy, la mobilisation contre sa réforme des retraites ne faiblit pas. Le mouvement d’opposition s’amplifie, fort de l’unité syndicale. Un grand rassemblement populaire contre la régression sociale s’enracine dans la société. En grande difficulté, Sarkozy essaie de manipuler les chiffres et les consciences, tous les moyens sont bons pour diviser ce mouvement.

J’appelle les Aveyronnaises, les Aveyronnais, à être encore plus nombreux dans l’action, dans la rue, mardi 12 octobre, derrière les organisations syndicales.

Les partis politiques, quels qu’ils soient, n’ont pas de leçons à donner aux organisations syndicales, surtout pas à coup de slogans déconnectés de la réalité sociale. Ils ont par contre la responsabilité d’ouvrir une perspective pour un autre choix de société et de civilisation, perspective qui aidera le mouvement social.

C’est le sens du processus que nous initions avec le Front de gauche, d’un pacte d’union populaire. A l’opposé de la politique spectacle, qui n’a pour but que de manipuler les consciences, de nous imposer, par effraction, les candidats pour qui il faudrait voter, nous affirmons un objectif : celui qu’avec le Front de Gauche, la gauche ne trahira pas. Nous ne voulons plus d’un peuple passif, spectateur, éternel trompé, passant de l’espoir à la déception, puis au rejet de la politique, au point d’abandonner le dernier droit qui lui reste : le droit de vote.

Nous voulons au contraire, qu’il devienne acteur, qu’il s’empare de la construction de l’alternative, qu’il participe à l’élaboration du projet et qu’il soit ainsi, le garant de son application. Pour y contribuer, nous allons ouvrir des cahiers populaires de l’espoir, permettant à chacune et chacun de dire ses priorités, ses besoins, ses idées. Nous allons aussi organiser des ateliers de réflexion sur des thèmes ou des sujets sensibles.

Nous allons mener ce travail avec nos partenaires du Front de Gauche, un Front que nous voulons élargir à des militants syndicaux, associatifs, à des personnalités du monde culturel, sportif, à des citoyens désireux « de se mêler de ce qui les regarde », sans nécessairement rejoindre un parti politique.

Parce que là réside l’efficacité et l’assurance de ne plus être abusés, soyons toutes et tous acteurs de notre avenir, de celui de nos enfants et petits-enfants, emparons-nous de cette démarche novatrice.