Jean-Claude Mailly : Pour une journée de grève générale

jeudi 7 octobre 2010.
 

À l’occasion de la réunion entre syndicats du 4 octobre, FO a proposé une nouvelle fois aux autres organisations un appel unitaire à 24 heures de grève, public et privé, pour renforcer la mobilisation engagée pour combattre le projet gouvernemental sur les retraites.

FO, comme ce fut le cas les 7 et 23 septembre, ainsi que le 2 octobre, sera pleinement dans l’unité d’action le 12 octobre pour obtenir l’abandon du texte et avoir une autre réponse.

Jean-Clause Mailly en Tarn et Garonne : La seule chose qui peut faire bouger le Gouvernement et le Parlement, c’est un véritable rapport de force

Développant la ligne de conduite de son syndicat, Jean-Claude Mailly avançait : « Sur les modalités d’action, nous, ce qu’on explique depuis le tout début, pas par idéologie mais par pragmatisme, c’est que l’on se retrouve face à un Gouvernement, ou plutôt un président de la République qui est « droit dans ses bottes ». Ils ont fait de la réforme des retraites un élément majeur du plan d’austérité. La seule chose qui peut faire bouger le Gouvernement et le Parlement, c’est un véritable rapport de force. Donc appuyé sur une mobilisation forte, très forte, il y a que ça qui puisse faire bouger les lignes. »

... Pour notre part nous allons maintenir notre proposition. Je reconnais que, pour le moment, elle n’est pas retenue par les autres organisations. Nous nous disons que si les manifs, ça ne marche pas comme nous le souhaitions, qu’est-ce qui peut faire bouger réellement sur ce dossier ? On peut imaginer tout un tas de pistes autour de la communication, de l’Internet, des tractages, etc. mais ce n’est pas ça qui peut faire évoluer les choses ».

Dans la suite de son intervention orale, le leader national de FO, s’interrogeait et proposait : « Est-ce que nous pouvons pas lancer ensemble, pour être dans l’unité d’action, une journée de grève pour que l’on puisse faire un bilan réel au terme de cette journée. Pour le moment, cette idée ne recueille pas l’assentiment des autres organisations syndicales et je le regrette. »

Un instant de pose et Jean-Claude Mailly, avant de prendre la direction de Colomiers afin de poursuivre son périple midi-pyrénéen ajoutait : « La CGT et la CFDT n’adhérent pas à cette dernière idée. Chacun ses positions, je ne donne pas de leçon mais je ne souhaite pas que l’on m’en donne également."


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