1) Figeac : Ils sont contre la réforme des retraites

Constitué au soir des manifestations du 24 juin, le Collectif figeacois pour le retrait du projet gouvernemental de la réforme des retraites, tenait sa deuxième réunion.

Composé majoritairement de citoyens figeacois, de militants Attac, de Sud Solidaire et de membres du Parti de gauche, il regroupe pour l’heure une quinzaine d’adhérents.

« Nous nous inscrivons en lien direct avec les syndicats, et contre la propagande dont nous abreuve généreusement le gouvernement dans tous les médias », dit l’un des membres. « Nous nous proposons de la combattre durant tout l’été, par des distributions de tracts sur les voitures et lors des marchés du samedi. Nous sommes un collectif uniquement formé pour lutter contre cette réforme. Il n’y a chez nous, pas de président ni aucune hiérarchie ».

Le collectif qui ne veut pas laisser le champ libre aux seuls politiques, s’appuie sur les propositions de Copernic-Attac et se base sur le retrait pur et simple de la loi proposée, ainsi que pour le maintien de la retraite par répartition. « Cette réforme s’attaque à la clé de voûte de la protection sociale. D’autres financements sont possibles, infiniment moins inégalitaires ».

Contact : 12 rue Fernand Pezet, 1er étage ou collectifretraitesfigeac@gmail.com

Source : La Dépêche du Midi (édition du Lot)

2) Alès

« Nous sommes déterminés à combattre la réforme du gouvernement portant l’âge de la retraite à 62 ans », lançaient hier les membres du nouveau "Collectif alésien pour la retraite à 60 ans à taux plein", lors d’une conférence de presse organisée au restaurant Gambrinus.

Etaient ainsi présents les représentants locaux du Parti de gauche, de l’union syndicale Solidaires, du comité Attac d’Alès, du Nouveau parti anticapitaliste, du Parti communiste français, du Parti socialiste, ainsi que des citoyens. Annoncée en avant-première lors des manifestations intersyndicales du 24 juin contre la réforme des retraites, la création de ce collectif local est désormais officielle.

Les membres du collectif comptent bien faire entendre leurs exigences et obtenir le retrait du projet gouvernemental.

« Il s’agirait de retarder, voire bloquer cette nouvelle réforme lancée par un État complètement soumis aux décisions des financiers », explique Jacqueline Balvet, du comité Attac Alès. « On nous dit que comme nous vivons plus vieux, nous devons travailler plus longtemps, rajoute Michel Sala, de l’union syndicale Solidaires. Pourtant, la majorité des salariés quittent leur travail avant 59 ans pour cause de maladie, invalidité ou encore suite à un licenciement. » Pour sensibiliser les foules, le collectif organise un rassemblement mardi 13 juillet à 18 heures devant la Sous-préfecture d’Alès.

Léopoldine LANFREY

Source : Midi Libre