Victoire au moins temporaire : sursis pour le train Aubrac Béziers Neussargues

mercredi 15 mars 2006.
 

Le train Aubrac, qui relie Béziers à Paris, via Neussargues et Clermont, devrait bénéficier d’un sursis, alors que la SNCF avait pourtant programmé sa suppression à la fin de l’année.

Le 1er mars, dans le cadre d’une réunion du comité de ligne Alès-Cévennes à Génolhac (30), la direction régionale de la société de chemins de fer a annoncé son maintien et celui du Cévenol (NDLR, en provenance de Nîmes et raccordé à l’Aubrac à Clermont-Ferrand) au service d’hiver de décembre 2006. Le retard dans la mise en œuvre du système Téoz, nouvelle génération de trains Corail, entre Paris et Clermont, serait à l’origine de ce sursis...

Après les élections...

Le comité pluraliste pour la défense et la promotion de la ligne Béziers-Neussargues se félicite du maintien de ces deux derniers trains grandes lignes dans le Massif central, maintien qu’il attribue pour sa part à la mobilisation organisée le 18 février en gare de Millau (lire JDM du 23 février).

Plus de 400 personnes avaient alors manifesté contre le projet de suppression de l’Aubrac et du Cévenol et pour la reprise des travaux de modernisation de la ligne dite des Causses ou de la Montagne, dans l’impasse depuis 2001. Jacky Tello, le président du comité pluraliste, estimait en début d’année que la SNCF avait annoncé en interne la suppression de ces deux trains pour jauger les réactions que leur défense était susceptible de provoquer dans la région.

Le déraillement de l’Aubrac, le 25 février près de Saint-Flour, apporte de l’eau au moulin des partisans de la modernisation de la ligne. D’un point de vue politique, le sursis accordé à l’Aubrac va reporter la question de sa suppression ou de son maintien au lendemain des diverses échéances électorales de 2007... Ce qui entretient l’espoir au sein du comité pluraliste créé dans le giron de la CGT cheminots...

Ecrit par Hugues Cayrade 10-03-2006


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